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LA PAGE OPTIQUE


Explications pour transférer sur caméscope un film passé sur un projecteur. Page mise à jour le 26/03/2007

Visiter aussi les pages des dernières nouvelles sur ce sujet de JCGrini et JeanLuc92

  Tables des matières
Présentation
 ! ! ! Mise en garde ! ! !
 1ere étape : La vérification de la faisabilité de ce projet avant de se lancer :
 2eme étape : Le remplacement provisoire de la lampe
 3eme étape : Installation dans le projecteur
 4eme étape : L'achat de la loupe
 5eme étape : Mise en boite de la loupe
 6eme étape : Caméscope et son support
 7eme étape : Disposition des éléments et mise au point
 
8eme étape : Et pourquoi pas un miroir en plus
 9eme étape : Les films sonores
10eme étape : Filmer
11eme étape : Divers, montages et compression MPEG
12eme étape : Questions en cours et résultats
Les Liens

Mots clés : projecteur super 8, caméra vidéo, transfert, dvd, scintillement, loupe, lentille, mise au point, film.

Haut de page Voici par étapes, la présentation de la partie optique du transfert de film depuis un projecteur vers un caméscope ou ordinateur.
La méthode consiste à placer le projecteur directement en vis à vis avec le caméscope. L'inconvénient et qu'il faut retourner l'image (miroir droite-gauche) avec un logiciel de traitement vidéo, mais c'est une commande classique sans perte de qualité visible sur les films amateurs. Sinon pour avoir une image directement dans le bon sens, il faut placer un miroir à 45° entre le projecteur et la lentille (voir des liens en base de page pour fabriquer ce montage et se procurer le miroir de qualité optique).

Je ne présente sûrement pas la méthode absolue, la meilleur de toute, mais une méthode qui a fait ses preuves et qui sur des films amateurs donne une image vidéo correcte. Il ne faut pas demander la perfection lors du transfert et espérer une image de meilleure qualité que l'original. Ce site est une approche réfléchie sur le travail de transfert, pour permettre de copier et diffuser facilement ses films amateurs. C'est avant tout un site d'échange d'idées pour réaliser des DVD à partir de films argentiques et pour en discuter sur des forums. Si des personnes ont des idées géniales pour le transfert des films, il ne faut pas qu'elles hésitent à réaliser un site web et à en référer sur un forum. Pour ma part, je me suis inspiré du site http://super8todv.free.fr qui présente un projecteur avec une lampe de faible puissance derrière un dépoli. J'ai appris sur ce site comment on pouvait récupérer l'image du film en plaçant une caméra devant l'objectif du projecteur, au lieu de filmer l'écran. Enfin, il faut relativiser ce travail, car même dans le meilleur des cas, on ne visionnera ces films qu'une fois par an au grand maximum.


Il est aussi possible de filmer l'écran. Le film transféré est alors plus pâle, les parties blanches sont brûlées et les coins de l'images sont souvent plus sombre. Au début, nous avons pratiquement tous utilisé cette méthode, mais elle donne de moins bon résultat que celle utilisant un diffuseur devant la lampe et une loupe entre le projecteur et le caméscope. Nous traitons dans sur cette page web que de cette dernière méthode.

Haut de page ! ! ! ATTENTION ! ! ! mise en garde

Toutes les manipulations internes se font avec le fil du projecteur débranché du secteur !
Attention, la tension du secteur est souvent présente dans le projecteur. La basse tension (12 volts) peut fournir un courant de court-circuit très important, qui risquerait de détériorer le matériel, si aucun fusible ne fond. Les éléments mécaniques en mouvement sont dangereux. Ce montage s'adresse uniquement aux personnes ayant une connaissance suffisante pour construire facilement ce montage entièrement à leurs risques et périls.

Attention !, sur certains projecteurs comme le RONY MP-340 la lampe 12V 100W est en contact direct avec le secteur, car le transformateur est un autotransformateur avec une prise intermédiaire à 12 Volts. Il n'est donc pas conseillé d'utiliser ces 12 volts pour alimenter autre chose que la lampe d'origine.


 

Haut de page 1ere étape : La vérification de la faisabilité de ce projet avant de se lancer :

Pour éviter le scintillement de la prise de vue, il faut que l'on filme image par image ou que le projecteur soit synchronisé au signal vidéo du caméscope ou que la vitesse du projecteur soit réglée exactement à 16,66 Hz.

Si on filme avec le caméscope, un film projeté à 18i/s, on a un film vidéo avec une sorte de clignotement. La luminosité n'arrête pas de se réduire et de d'augmenter, car il y a une interférence à 4 Hz entre la vitesse du projecteur à 54 Hz (=18 * 3 pales) et le caméscope à 50Hz. Quand une pale passe devant la fenêtre de projection, l'écran devient noir. On pourrait penser que les projecteurs ont une pale qui passe au moment ou le film avance, mais la vision serait gênée par ce clignotement à trop basse fréquence de 18 ou 24 Hz. Les projecteurs ont donc deux ou trois pales, ce qui permet d'avoir une fréquence de 3 * 18 = 54 Hz ou 2 * 24 = 48 Hz qui sont alors des fréquences d'apparition de l'image beaucoup plus supportables. (voir les liens en bas de page pour trouver une explication détaillée de ce phénomène de scintillement).


IL Y A PRINCIPALEMENT TROIS VITESSES DE PROJECTION POSSIBLES

1 - La synchronisation entre le projecteur et le caméscope à 25 i/s
Cet article est traité dans un article accessible depuis la page d'accueil. C'est la méthode utilisée par JCGrini et JeanLuc92. C'est pour nous la meilleure façon de procéder surtout si l'on veut faire du montage de séquences de dizaines de bobines de films sonores (pour la famille et les amis). Pour un film à 18 i/s, on réduit ensuite par logiciel la vitesse de 75%.
 - C'est aussi la méthode idéale pour transférer directement des films sonores ou à 24 i/s.
 - Cette méthode permet de numériser six bobines complètes de 25 mn de film en 2 heures.
 - Avec ce montage, il n'y a aucun scintillement de l'image, ce qui est une qualité primordiale lors de la visualisation des films sur écran.
 - L'avantage est aussi à chaque transfert, de ne pas se poser de question sur le réglage de la vitesse du projecteur sans avoir à attendre qu'il chauffe pendant 15 minutes.
 - On n'a rien sans rien et pour réaliser ce type de transfert, il faut malheureusement un minimum de connaissance et de pratique en électronique et mécanique.
 - L'inconvénient de cette méthode est que le caméscope a du mal à assurer la transition entre des séquences ayant une luminosité très différentes. Le caméscope met de une à deux secondes pour s'adapter et donc surexpose ou sous-expose des images. C'est un inconvénient par rapport à la prise image par image, mais je n'aurais jamais numérisé 50 bobines de 120 mètres sans ce montage à 25 i/s.


2 - Régler le projecteur à une vitesse de 16,66 i/s
A cette vitesse, il n'y a plus de battement lumineux. Chaque image du film est reproduite sur trois trames vidéo de manière non synchrone. C'est la méthode la plus facile qui donne quand même des résultats corrects, mais visiblement en dessous des deux autres méthodes pour le montage vidéo.
Schéma de réglage à 16,66 Hz Schéma de JCGrini pour le réglage à 16,66 Hz.

Montage de réglage de la vitesse à 16,66 i/s. Je vous donne un petit montage sans prétention, mais qui fonctionne super. Il utilise l'effet stroboscopique. Il est alimenté 50% du temps à 50Hz.

Par le capteur optique, je laisse passer le courant dans la LED que lorsqu'une pale est devant le capteur. Pour avoir la lumière, il faut être alimenté par le 50Hz et avoir une pale devant le capteur. Si les pales passent à 3x16,66=50Hz alors la LED est allumée ou éteinte ou s'allume et s'éteint très très lentement. Si la vitesse des pales augmente ou diminue, on a alors une fluctuation de la lumière de plus en plus rapide.

Le réglage se fera en réduisant ou augmentant la vitesse du moteur afin de diminuer jusqu'à l'arrêter, le battement de lumière sur la LED.
Si l'on ne souhaite pas mettre un capteur sur une pale, alors il suffit de remplacer le capteur par une LED photosensible ou un phototransistor et de placer ce dernier face à l'écran ou face au projecteur. Il faudra adapter la sensibilité du montage en ajustant le potentiomètre de 150K Ohms.

La fréquence du courant délivré par EDF est de 50Hz. C'est la même fréquence pour la majorité des pays européens interconnectés. Cette fréquence est particulièrement stable, sauf incident notoire. Un rattrapage de fréquence se fait avec une consigne fixée à 49,99 Hz ou 50,01 Hz. La précision de la fréquence du secteur est donc de (± 0,01/50)*100 = 0,02 %.
Le caméscope a une cadence de prise de vue régulée à quartz extrêmement précise (environ ±0,0002%). Le caméscope acquière donc une trame vidéo au rythme de 50 trames par seconde (50Hz). On suppose pour les calculs suivants, que le temps de capture d'une trame est proche de 1/50 secondes soit 20 ms, ce qui le cas de majorité des caméscope en mode automatique et idéal pour transférer à 16,66 i/s.
Vu le principe de la prise de vue à 16,66 Hz si l'on considère que le temps d'occultation des pales est de 50%, le dispositif de JCGrini permet de régler le rapport entre les images claires et les images sombre (scintillement) avec une valeur qui sera au maximum de ±0,04% (±0,02x(100/50)%). Cela représente 0,1 niveaux de luminosité sur 255 avec un échantillonnage sur 3x8 bits au format DV, cela est donc négligeable.
Le montage de JCGrini est donc valable et constitue une excellente référence. Dans la majorité du temps, la précision de la fréquence du secteur est même meilleure.
Pour avoir la meilleure précision possible, il faudrait effectivement extraire le signal de synchro du signal vidéo via un montage électronique, mais je pense sincèrement que cela ne vaut pas la peine, car dans ce mode de transfert à 16,66 i/s, le signal vidéo n'a pas besoin d'être en phase avec les images du films.

On peut aussi faire encore plus simple et utiliser une lampe fluorescente comme une lampe à basse consommation. Il suffit de l'approcher prés des pales et ajuster la vitesse du projecteur pour qu'elles deviennent immobiles. A ce moment là, la projection est synchrone avec le secteur et à ±0,04% synchrone avec le caméscope.
Il existe des lampes fluorescentes miniatures de 7W, mais il ne faut pas choisir un modèle à double tube fluo, car souvent un des tubes à la phase décalée et là il n'y a plus d'effet stroboscopique. Ce type de double tube est utilisé sur les machines tournantes pour éviter les accidents au cas où l'objet serait malencontreusement vu immobile alors qu'il tourne.

Le raisonnement théorique ci-dessus implique que le caméscope a un temps de pose de exactement 1/50 secondes, soit exactement 20 ms par trame vidéo. Si cette durée de pose indépendante de la fréquence du signal vidéo en sortie du caméscope (car on peut aussi filmer au 1/1000 sec) était pour des raisons électroniques de 19,9 ms, alors c'est à 16,75 Hz qu'il faudrait faire défiler le film . . .

Pour un film à 18 i/s, il n'y a pas besoin de reprendre la vitesse du film transféré, car il n'y a pas beaucoup de différence entre le 16,66 i/s et le 18 i/s. Cette méthode n'est pas utilisable pour les films à 24 i/s.
 


3 - La prise image par image
La méthode de récupération du film image par image permet de capturer les images du film une par une avec un programme de capture adapté. Le moteur tourne au ralenti et quand le film s'arrête devant la fenêtre de projection, on fait un clic de souris pour capturer l'image avec un appareil photo numérique ou un caméscope. Le clic de la souris est commandé depuis un contact sur le projecteur. Avec ce système, la vitesse de numérisation peut atteindre de 2 à 6 i/s. Le programme permet de capturer toutes les images du film et de les convertir en un fichier au format DV. C'est la meilleure façon de procéder surtout si l'on veut faire du montage de séquences de films muets, mais la conversion des bobines entières dure très longtemps. C'est le procédé idéal si les images sont trop sombres, trop claires, ou si les séquences sont successivement de luminosité très différentes.
On obtient donc un film vidéo à 25 i/s. Pour un film à 18 i/s, on réduit par logiciel la vitesse de 75%. C'est aussi l'idéal pour des séquences filmées à 24 i/s.

Cette méthode est décrite sur la page Heurtier de ce site.

Commentaires sur la technique de transfert image par image.

En prise image par image, le moteur tourne au ralenti à vitesse fixe et un capteur indique à quel moment exact prendre la photo. Avec la présence des pales, il faut que le capteur soit bien positionné pour déclencher juste au début (ou juste à la fin, car je ne sais pas comment fonctionne exactement le caméscope) de l'apparition de l'image pour prendre une photo après la première pale.


Ce paragraphe est maintenant décrit pour un transfert avec un caméscope comme appareil de prise de vue, avec un logiciel d'acquisition image par image comme CaptureFlux de Paul Glagla. Un capteur sur le projecteur fourni un contact mis en parallèle sur le contact du bouton gauche de la souris, à chaque fois qu'une image du film a avancée.


Remarque importante sur les temps de pose :
La prise de photo à partir d'un caméscope pose un problème temporel. Le flux DV est un flux continu en sortie du caméscope et le logiciel d'acquisition vient prendre au passage une image au clic de la souris. Suivant l'instant du "clic", l'image peut être celle juste avant le "clic", ou juste après. Il faut donc prévoir un créneau  de pose d'au moins 80 ms. ( 20 ms + 20 ms pour la première image et autant pour la suivante)


Annotations :

 - Top du capteur de position relié à la souris du PC (Instant de départ de la photo) = "".

 - Durée (latitude) de pose possible = "↑-----".

 - Passage d'une pale = noir.
 - La durée de pose d'un caméscope est par défaut de 1/50 sec par trame et 1/25 sec par image.

Projecteur à trois pales en supposant que la durée de projection de l'image = 1 x durée de passage de la pale.
 Image :    |<---------image n°1--------->|<---------image n°2--------->|
 Image :       --1--     --1--     --1--     --2--     --2--     --2--
 noir  :  --1--     --2--     --3--     --1--     --2--     --3--     --1--
 top   :      
↑----                         ↑----
Si le temps de pose du caméscope = 1/25 sec, (durée du top = 2*1/25 sec = 80ms, durée image = (6/1)*80 ms = 480 ms) alors vitesse maxi = 2 i/s
Si le temps de pose du caméscope = 1/50 sec, (mode normal) alors vitesse maxi = 4,1 i/s
Si le temps de pose du caméscope = 1/100 sec, alors vitesse maxi = 8,3 i/s
Si le temps de pose du caméscope = 1/150 sec, alors vitesse maxi = 12,5 i/s
 

Projecteur à deux pales en supposant que la durée de projection de l'image = 2 x durée de passage de la pale.
 Image :    |<---------image n°1--------->|<---------image n°2--------->|
 Image :       ----1-----     -----1----     ----2-----     ----2-----
 noir  :  --1--          --2--          --1--          --2--          --1--
 top   :      
↑---------                    ↑---------
Si le temps de pose du caméscope = 1/25 sec, (durée du top = 2*1/25 sec = 80ms, durée image = (6/2)*80 ms = 240 ms) alors vitesse maxi = 4,1 i/s
Si le temps de pose du caméscope = 1/50 sec, alors vitesse maxi = 8,3 i/s
Si le temps de pose du caméscope = 1/100 sec, alors vitesse maxi = 16,6 i/s
 

Projecteur à une pale (projecteur modifié soit même) en supposant que la durée de projection de l'image = 4 x durée de passage de la pale.
 Image :    |<---------image n°1--------->|<---------image n°2--------->|
 Image :       ------------1------------     ------------2------------
 noir  :  --1--                         --1--                         --1--
 top   :      
↑------------------------     ↑------------------------
Si le temps de pose du caméscope = 1/25 sec,  (durée du top = 2*1/25 sec = 80ms, durée image = (5/4)*80 ms = 100 ms) alors vitesse maxi = 10 i/s
Si le temps de pose du caméscope = 1/50 sec, alors vitesse maxi = 20 i/s

Si le projecteur n'a pas de pale en supposant que la durée de projection de l'image = 4 x durée où le film se déplace devant la fenêtre de projection. Ce cas est identique à celui avec le projecteur à une pale.

Remarques sur le transfert image par image : Les raisonnements précédents sont théoriques et n'ont pas été vérifiés en pratique, notamment comment un caméscope qui prend une photo instantanée au 1/100 seconde peut ensuite envoyer une trame paire + trame impaire vers l'ordinateur. Quand un caméscope enregistre normalement sur K7 DV, il lit le capteur, enregistre une trame paire (toutes les lignes paires), puis 1/50 secondes plus tard lit le capteur et enregistre une trame impaire (toutes les lignes impaires). Par défaut, le signal sur les caméscopes est entrelacé. La question est donc, quand un caméscope prend une photo au 1/100 de secondes, prend t-il bien toutes les lignes de l'image ? C'est pour cela qu'il faut une durée fixe de pose du caméscope de 1/25 seconde (soit 40 ms), pour prendre correctement une image avec un caméscope synchronisé au projecteur à 3 pales à 25Hz, mais ce paragraphe ne concerne que la prise image par image.

Suivant le retard à la prise d'une image, il faut peut être revoir les chiffres ci-dessus et nettement réduire la vitesse de défilement du film.
En tout cas, il faut prendre de la marge (30% à 40%) avec les vitesses annoncées ci-dessus, car différents éléments (contact, logiciel, charge du PC) peuvent modifier le moment de la prise de vue.

En pratique, avec un projecteur sans pale, je me limite à 6 i/s en mode d'exposition automatique. En mode sport ou 1/1000 sec on peut multiplier la vitesse par deux.


TABLEAU RÉCAPITULATIF DES TEMPS DE POSE PAR TYPE DE TRANSFERT
Le temps de pose "T" d'un caméscope en mode automatique est égal ou inférieur à 1/50 sec (une trame vidéo). Pour les caméscopes SONY positionner le paramètre "Slow Shutter (obturateur électronique) = 1" permet de filmer avec une durée de pose fixe égale à 1/25 secondes.

  Image par image 16,66 i/s 25 i/s synchrone
Sans pale
Temps de pose =
Vitesse
ok
automatique
10 i/s maxi
pas possible
pas possible
Nb pale = 1
Temps de pose =
Vitesse
ok
automatique
  10 i/s maxi
pas possible pas possible
Nb pale = 2
Temps de pose =
Vitesse
ok
automatique
  4i/s maxi
pas possible ok
automatique
25 i/s
Nb pale = 3
Temps de pose =
Vitesse
ok
automatique
2 i/s maxi
possible
T = 1/50 (fixe!)
16,66 i/s
ok
T = 1/25 (fixe!)
25 i/s

 3 pales à 16,66 i/s 3 pales 25 i/s 2 pales 25 i/s Ces explications d'exposition des images en schémas pour différentes vitesses par JCGrini

Les vitesses > 25 i/s sont des vitesses théoriques, car en pratique un caméscope n'est pas capable de prendre et de transmettre à plus de 25 i/s. Si le capteur filme à 1/1000 secondes, ce n'est pas pour autant que le caméscope est capable d'envoyer 1000 i/s à l'ordinateur. De plus, ces vitesses ne prennent pas en compte le temps de transfert de l'image du caméscope vers le disque dur de l'ordinateur.


CORRECTION DE VITESSE PAR LOGICIEL APRÈS LE TRANSFERT

Il ne faut pas accélérer un film numérisé, car le logiciel supprime alors des images et le film serait alors saccadé. Par contre on peut ralentir un film de 25 i/s à 18 i/s ou 16 i/s. Attention, les anciens films 8mm ont été souvent tournés à 16i/s. Il faut faire attention à la valeur de correction de vitesse. Si par exemple, vous voulez réduire la vitesse d'un film de 25 à 24 i/s, alors toutes les secondes une image est dédoublée, on a lors un léger arrêt sur image toutes les secondes à l'écran ce qui est vraiment désagréable. Pour avoir des trames entières qui s'insère dans le flux du film, il faut que le facteur de ralentissement soit un nombre fractionnaire de faible valeur.

 

 

Haut de page 2eme étape : Le remplacement provisoire de la lampe

LA LAMPE
Il est possible de filmer l'écran de projection, mais filmer directement l'objectif du projecteur permet d'avoir de meilleures couleurs, une géométrie correcte, des contrastes et luminosité acceptables.
A la place de la lampe d'origine, on va placer une lampe halogène du genre 4 volts 850 mA. Je pense qu'il faut alimenter cette lampe en courant continu et stabilisé, pour éviter une possible interférence entre la projection à 25 i/s (ou 16,66 i/s) et le 50 Hz du secteur.
Il ne faut surtout pas utiliser la lampe d'origine 12V 100W pour ce montage. Cela risquerait d'abîmer le caméscope et de trop chauffer dans le projecteur. L'ampoule halogène donne une lumière très blanche.
Lampe sur son support La lampe dans son support.

Il vaut mieux utiliser une lampe de type halogène qui dure 25 heures comme les lampes pour projecteur, plutôt que de survolter une lampe ordinaire qui durera alors moins d'une heure. Par précaution, ne pas prendre une lampe de plus de 20 watts de puissance. Je n'utilise pas de lampe prévue pour durer 100 heures ou plus, comme les lampes halogène pour voiture ou pour lampe d'intérieur, car elles ne donnent pas une lumière assez blanche à mon goût.

Le choix de la puissance de la lampe dépend de l'atténuation du diffuseur. Pour de l'opaline, il faut plutôt 5 à 10 watts et pour du plastique transparent dépoli en surface plutôt 2 à 5 watts. Quand on filme pour des essais, on peut vérifier l'exposition sur le caméscope. Passer l'exposition sur manuelle et vérifier que le réglage n'est pas en butée à cause d'une lampe trop faible.

La résistance d'une lampe éteinte est faible. A la mise sous tension, un courant important traverse la lampe pendant un cours instant. Pour allonger la durée de vie d'une lampe halogène, on peut placer en parallèle avec l'interrupteur basse tension une résistance de 4,7Ω d'environ 5 watts, pour faire circuler un peu de courant dans la lampe juste pour faire rougir le filament. La mise sous tension par l'interrupteur se fait alors sans appel de courant important. Quand on rembobine un film, on met la lampe en mode veilleuse. On peut utiliser une petite alimentation multiple du commerce du genre 3, 4,5, 6, 9 et 12 volts, 1Amp et placer en série une, deux ou trois diodes classique 1N5404 (0,7 à 1Volt) ou Schottky 1N5820 (0,4 à 0,7Volt) de plus faible chute de tension, pour trouver à la tension recherchée. Faire des essais avec un voltmètre. Ne pas survolter même de 5% une lampe halogène, sinon elle risque de rendre l'âme rapidement. Attention la résistance de 4,7Ω chauffe énormément, il ne faut pas pouvoir mettre les mains dessus.

Exemple à partir du + 4,5 Volts d'une alimentation du commerce (en fait celle que j'ai délivre du 4,8 volts) pour une lampe de 4 watts:
            R = 4,7 Ohms                 (lampe)  (alimentée en 4,0 Volts)

(+) --+--/\/\/\/\/\/\/\------+---[>>|]----+/ / |

4,5V  |           on-off /   |  Diode(s)  |/ / |
      +---------------o/   o-+             \__/

(-) ----------------------------------------++


Divers types de lampes  (tension, courant, durée de vie et flux lumineux) :

E10 à pas de vis, halogène Ø 9,3 x 31 mm (Excellent choix, lampe très blanche mais onéreuse 4 à 5 euro) :
 - 2,8v 850mA 10h 35Lumens
 - 4,0v  850mA halogène, 25h, 60 Lumens, (3,4 Watts , c'est celle que j'utilise en 8mm)
 - 5,2v  850mA halogène, 25h, 85 Lumens, (4,4 Watts)

Lampes halogène ordinaire à picots (bi-pin G4 9x30 mm) :
 - 12v 800mA halogène, (10 watts), pour le 9,5 & 16 mm Heurtier Tri, mais avec un diffuseur épais
 - 12v 1600mA halogène, (20 watts), pour le 9,5 & 16 mm Heurtier Tri, mais avec un diffuseur plus épais, mais cela chauffe beaucoup.

LE DIFFUSEUR DE LUMIÈRE
Si on filme comme cela, on verra surtout la lampe dans le viseur du caméscope. Pour filmer le projecteur de face, il faut placer un diffuseur de lumière entre la lampe et le film.

Choix du type de diffuseur de lumière :

Le diffuseur de lumière est placé à 2 - 3 cm du film pour que le grain du dépoli ne soit pas dans la zone de mise au point du caméscope. Ainsi le dépoli est totalement invisible. Attention le dépoli ne doit pas toucher, ni tomber sur les pales en mouvement.

Diffuseur Diffuseur Fabrication du dépoli à base de pochette de cd transparente traité à l'acétone.


Mise à jour de ce paragraphe après de nombreux essais.
Il est important que la lampe soit  très blanche et que le diffuseur soit le plus neutre possible (sans dominance de couleur), pour obtenir un résultat correct pour la balance des blancs, que celle-ci soit à réglage manuel ou automatique.
La qualité du dépoli n'a pas d'effet sur la présence des grains sur le film vidéo. Attention , il ne doit quand même pas être rayé.

Avec un diffuseur épais, il est sans doute possible d'utiliser une lampe halogène de 20 watts, mais dans ce cas il faut faire attention à la température du diffuseur et ne jamais retirer ce diffuseur pour ne pas abîmer le capteur du caméscope.
En tout cas, il est facile de faire de nombreux essais avec différents matériaux. Peut être que vous arriverez à d'autres conclusions.


Pour réduire le vignettage lors du transfert :
 - Mettre deux ou trois diffuseurs de lumière séparés chacun de 5 mm.
 - Eloigner la lampe du diffuseur.
 - Placer un réflecteur sur la lampe comme JCGrini.


Haut de page 3eme étape : Installation dans le projecteur

Installation de la lampe de faible puissance dans le projecteur. J'ai placé un bout de circuit imprimé fixé avec une vis du projecteur. Le support de la lampe est soudé avec du câble rigide pour placer facilement la lampe devant le film.

Sur mon projecteur, le verre anti-chaleur était sale et fendu en deux. cela se voyait sur le capteur du caméscope. J'ai provisoirement démonté la plaque avec ce filtre en verre. Il faudra absolument le replacer pour projeter les films avec la lampe normale de 12V 100 W.
Filtre anti-chaleur La lampe sur son support La lampe de JCGrini Le filtre anti-chaleur et l'installation dans les projecteurs RONY et NAIGAI

J'ai une alimentation fixe de 5 volts continu pour la lampe halogène. Attention survolter une lampe donne un blanc plus puissant, mais diminue sa durée de vie de manière importante. (+ 10 % de tension = - 50 % de durée de vie).

Commentaire de JCGrini sur le projecteur NAIGAI : Je n'ai pas de halo central de lumière. La lampe est à 1cm du plexi et le plexi à 2,5cm de la fenêtre de projection. (le plexi est un bout récupéré sur un fond d'affiche lumineuse type pub ou info). J'ai ajouté un réflecteur récupéré sur une simple lampe de poche, fixé par un support souple pour ajuster facilement sa position et concentrer la lumière derrière la fenêtre de projection. La fenêtre de projection fait 5 x 4mm, le fait de mettre 2 plaques espacée doit pas mal homogénéiser la lumière. Par contre, il faut que la dernière plaque soit nickel et propre pour ne pas avoir de taches.

Le problème du passage entre le format 8 et Super8  et la suppression du cache 8mm.
Sur le Rony MP-340, un dispositif mécanique permet de passer simplement du format 8 au Super8. En passant un film 8 et en arrêtant l'image, j'ai constaté en actionnant le dispositif sur Super8, qu'une partie importante de l'image était en fait masquée. J'ai donc retiré le cache qui se met en place lors du passage au format 8. Le projecteur donne alors une image nettement plus grande, mais les perforations du film deviennent alors visibles. Il suffit de recadrer le caméscope, pour avoir avec ce projecteur une image agrandie d'environ 15 %. (En fait je m'en suis rendu compte de cela sur mes films 8, car les personnes avaient souvent la tête coupée). Dans ce projecteur, ce cache ne joue pas sur le défilement du film, mais sert uniquement à masquer la zone Super8 pour l'adapter au 8.

 

Haut de page 4eme étape : L'achat de la loupe

Je conseille l'achat d'une loupe de diamètre supérieur à 13 cm et de dioptrie égale à 3. Avec une dioptrie de 3 on ne risque pas de couper les coins du film. Avec une dioptrie de 5 (valeur très courante), c'est juste mais cela fonctionne chez moi. Cela dépend du zoom du projecteur et du caméscope. Une loupe de 11 cm de diamètre ou de 4 ou 5 dioptries doit aussi convenir dans la majorité des cas.

Loupes

  Loupes de

Nature et Découverte
Ø11cm D5

et

Tout pour rien
Ø9cm D5

Puissance Dioptrie Focale en cm
1,3 1 100
1,4 1,5 67
1,5 2 50
1,6 2,5 40
1,8 3 33
2,0 4 25
2,3 5 20
2,5 6 17
2,8 7 14
3,0 8 13
3,3 9 11
3,5 10 10
4,0 12 8
4,5 14 7
5,0 16 6
6,0 20 5

 

Vous pouvez acheter dans certains magasins de "Tout pour rien" une loupe de 9cm de diamètre 5 dioptries à 2 euro qui est parfaite pour faire des essais avec votre projecteur et caméscope. La qualité de la loupe joue sûrement sur la qualité du transfert, mais les loupes de véritable qualité optique sont hors de prix. Dans les liens en bas de page, vous trouverez des lentilles de rechange pour loupes de bureau (Ø13 cm D3) à moins de 15 euro.

LES ESSAIS
Avec mon projecteur RONY MP-340 et mon caméscope SONY TRV345, une loupe de Ø11cm et de 5 Dioptries, le montage fonctionne bien et laisse même encore de la marge aux réglages (zoom dans l'image).
Il n'y a pas besoin d'utiliser une lentille achromatique extrêmement chère, car les rayons lumineux qui atteignent la lentille ne sont pas parallèles, mais forment un cône de chaque côté de la lentille. Avec les caméscope actuels, le zoom est puissant et la taille de l'image du film sur la lentille laisse une marge de 2 cm dans les coins d'une lentille de 11 cm de diamètre. Prendre une lentille de plus de 13 cm de diamètre n'améliorerait pas le résultat des images, car la distorsion d'une lentille est proportionnelle à son épaisseur.
Je n'ai pas pu utiliser un caméscope SONY Handycam, car il ne dispose pas d'un zoom suffisant pour obtenir une image nette en plein écran.

 
 

Haut de page 5eme étape : Mise en boite de la loupe

LA BOITE CLASSIQUE POUR LA LOUPE
Il est indispensable d'avoir un support stable, pratique et facilement orientable pour la loupe. Une loupe tenue à la main ne donnera aucun résultat. L'astuce géniale de JCGrini, c'est d'avoir une hauteur de la loupe différente pour les quatre côtés, un peu plus et je serais passé à côté de cet énorme avantage. Avec le projecteur exactement à l'horizontale, il faut par commencer par mesurer la hauteur "H" de projection. Il faut être sûr que la projection soit parfaitement horizontale. La hauteur "H" se mesure sur la fenêtre de projection ou sur un écran à 1 mètre.
Projecteur Mesure de la hauteur "H".

A partir de cette mesure "H", on définit quatre hauteurs possibles pour le centre de la lentille. " H-6mm", "H-3mm", "H" et "H+3mm". Pour ajuster la hauteur de la loupe, il sera toujours possible de placer une cale sous le support de loupe.

Le support de JCGrini a été usiné par fraiseuse à commande numérique avec un épaulement d'appui de 1mm. Un ami l'a fait le soir au boulo. Très luxueux, mais par contre le PVC c'est hyper facile à utiliser grâce à la colle. Pour tenir la lentille, j'ai mis une pointe de colle (pistolet à colle pour électricien.) sur l'épaulement prévu pour tenir la lentille.
Loupe JCGrini Mise en boite par JCGrini (loupe de Ø13cm 5D)

Loupe Jean-Luc92 Loupe Jean-Luc92 Loupe Jean-Luc92 Loupe Jean-Luc92 Loupe Jean-Luc92 Mise en boite par Jean-Luc92 en Isorel de 3mm (loupe de Ø11cm 5D).

Ma loupe a suivant les quatre côtés une hauteur de 10,4cm, 10,7cm, 11cm et 11,3cm entre le centre de la loupe et le sol. Les côtes font six centimètres de large. Pour l'usinage du trou pour la lentille, utiliser une scie à fil ce qui revient à peu de frais. Après avec une lime demi-ronde, on rattrape la forme du cercle. Pour le collage des morceaux d'isorel, j'ai pose la partie centrale sur un support de 3cm de hauteur et rapporté et collé les quatre côtés, bien à angle droit. Ensuite, on taille des encoches dans le support (3 x 5 mm) et la fixation de la loupe se fait avec des vis + rondelles + rondelles en caoutchouc aux quatre coins.

UN BOÎTIER DE TRANSFERT AMÉLIORÉ
Sur le site GeGe13 / PACAVIDEO vous pouvez voir un autre type de boîtier de transfert. C'est un boîtier commun pour la lentille et le miroir. Sur ce site vous trouverez d'autres informations sur le transfert des films. L'auteur est depuis longtemps adepte du transfert de film et un fin connaisseur. Ses résultats sont proches de la perfection pour du matériel grand public. Le boîtier peint en noir mat avec la lentille (condenseur) et le miroir de bonne qualité, semble la meilleure solution pour éviter des réflexions parasites de la lumière.

La dernière amélioration
J'ai mis sur ma lentille un cache en carton noir mat, pour éviter que la lumière diffuse autour de la lentille. Un trou rectangulaire est pratiqué au centre. Les coins sont pliés être fixés sur mon support en isorel avec du ruban adhésif. Un masque est posé de chaque cotés de la lentille. La découpe centrale fait 6 * 4,5 cm, mais cela dépend peut être des éléments utilisés.
Loupe Jean-Luc92 Loupe Jean-Luc92 Le masque en carton évitant des lumières parasites sur la lentille.

Il est conseillé de filmer dans le noir. Pour éviter des lumières parasites, j'ai entouré l'objectif du projecteur d'une rondelle noir en carton.
Projecteur RONY avec un miroir Projecteur RONY avec un miroir Le cache autour de l'objectif du projecteur.

Un lien vers un montage de condenseur : http://mcchouette.blogspot.com/ 
Un lien vers un montage de condenseur : http://www.repaire.net/forums/showpost.php?p=1969595185&postcount=864
Un lien vers un montage de condenseur :  http://www.repaire.net/forums/attachments/film-argentique-pratique-transferts-video/super8-dv-img.jpg


Haut de page 6eme étape : Caméscope et son support

Le caméscope doit avoir un zoom important. Un zoom optique x 20 est parfait avec une lentille de 5 dioptries.

Il est indispensable d'avoir un support pratique et solide pour le caméscope. Il faut pouvoir ajuster la hauteur et l'inclinaison avant/arrière.
Support Support Support Support métallique du caméscope utilisé et autre montage possible.

Les supports permettent d'orienter le caméscope d'avant en arrière et de haut en bas. Il faut mettre des écrous papillons pour bloquer facilement le support. La vis universelle pour les appareil photo ou caméscope provient d'un support de flash, que l'on trouve dans tous les magasins d'appareil photo.

On peut aussi superposer des bouts de planches de médium de 10 x 15 cm de plusieurs épaisseurs et poser le caméscope dessus. Pour orienter le caméscope de haut en bas ou de gauche à droite, on insère des lamelles de carton (15 * 1 cm) entre les deux extrémités des bouts de planche.
Le caméscope peut être aussi fixé sur un trépied.

 

 

Haut de page 7eme étape : Disposition des éléments et mise au point

Voici le montage avec une lentille 5 dioptries proposé par JCGrini. Ca c'est la partie magique du système, car par tâtonnement il est impossible d'obtenir un résultat, même au bout d'une semaine d'essais. Il faut donc bien suivre ces instructions pas à pas.
Espacement des éléments Présentation de l'espacement des éléments.

Il faut déjà avoir un projecteur avec une lampe de faible puissance et un diffuseur de lumière, une loupe et un caméscope sur support bien stable. Si les éléments ne sont pas bien alignés (+ de 2cm d'écart), on obtient rien.

On trace une ligne d'axe sur la table et tout est centré dessus. Pour la lentille de 5 dioptries, la focale est de 20cm (voir tableau), alors on met la lentille à un peu plus que 20cm. Ici à 23cm du projecteur ( ce qui fait presque 26cm du film).
Avec une feuille blanche, on cherche la position de l'image nette. Ici on là trouve à environ 36cm. On marque sur la table la position en (1)
On pose le caméscope à une distance en gros 2,8 x la distance projecteur lentille. Ici 75cm. On règle le zoom à 7x ou 8x pour être plein LCD du caméscope, on cherche l'image carrée, on cherche la netteté ( focus ).
On prend une feuille avec du texte et on la met à la position marquée sur la table et on fait la netteté du caméscope dessus. C'est plus facile. On la mémorise dans le caméscope. (focus en manuel)
On fignole la netteté très finement avec l'objectif du projecteur. On ajuste bien le centrage du caméscope pour ne pas avoir de coins sombre dans l'image. Tous ces réglages, je les ai fait avec le logiciel CaptureFlux plein écran sur le PC. On distingue très bien les grains du super8. Il est facile à bien ajuster la netteté. Tous ces réglages sont pointus et on n'a pas de marge de réglage.

Astuces pour débuter.
Pour ce test, réduire la puissance de la lampe à 1 watt maximum (changer la lampe ou diminuer la tension). Ne pas mettre de diffuseur. Avec cette lampe, on voit mieux ce que l'on fait. Cette lampe éclaire quand même beaucoup sans diffuseur de lumière, sans risquer de cramer le film ou le capteur du caméscope.

Pour ne pas craquer, il faut investir dans une planche (2 m * 30 cm) et tracer une ligne optique et des repères. On dispose ainsi plus rapidement les éléments en alignement. Avec un miroir, il faut une planche d'autre dimension.

Quand on filme, vérifier l'exposition sur le caméscope, en passant l'exposition sur manuelle. Vérifier que le réglage n'est pas en butée à cause d'une lampe trop faible, puis repasser en exposition automatique. Le capteur du caméscope a du mal à capturer les images très sombres puis les images très claires. L'amplitude d'exposition des films Super8 est importante et il faut essayer plusieurs puissances de lampe pour trouver un compromis entre les séquences de différentes luminosités.

Il faut aussi faire attention à la position de l'image virtuelle. J'ai remarqué que le cadre de l'image est plus net, si j'ai l'image virtuelle est dans la lentille de transfert. Mais du coup on voit tous les défauts de cette lentille, taches, poussières, poils etc... alors il faut éloigner cette image virtuelle de quelques cm comme je l'ai dessiné et du coup on ne les voit plus. Pendant la manip de transferts il n'est pas rare que des poussières viennent se poser, malgré un bon nettoyage.

Si les éléments ne sont pas bien alignés, on a quand même une image sur le caméscope, mais elle sera sûrement floue d'un coté ou avec des aberrations chromatiques importantes (traînées de lumière rouge ou bleue) surtout visibles sur les cotés.

Voici les mesures après les essais avec le projecteur RONY MP-340 et le caméscope Sony TRV345 :
 -   21 cm entre le bord du projecteur et la lentille.
 - 115 cm entre le caméscope et la lentille.


Pour éviter les aberrations chromatiques et les diffractions lors du transfert :

 

Haut de page 8eme étape : Et pourquoi pas un miroir en plus

En filmant avec une simple lentille entre le projecteur et le caméscope, l'image est inversée (droite-gauche). Il est possible d'intercaler sur le trajet optique un miroir pour retourner l'image dans le bon sens. Si l'on ne met pas de miroir, il faudra retourner l'image dans le logiciel de montage vidéo, ce qui est source d'oubli et demande en plus, de long traitement par le logiciel de montage vidéo.

Le miroir se place devant le projecteur ou après la lentille suivant la place disponible. Il est orienté exactement à 45° pour renvoyer le faisceau du projecteur vers la loupe ou le caméscope. Un exemple de fabrication du support pour le miroir et la loupe est décrit sur le site suivant http://www.super8todv.free.fr

Le miroir utilisé ne doit en aucun cas être un miroir standard en verre, au risque de dédoubler l'image. Ce doit être un miroir de qualité optique qui réfléchi la lumière en surface. Voir le lien pour acheter des miroirs de qualité optique : http://www.izzotek.com

Pour l'insertion d'un miroir, je vois les avantages et les inconvénients suivants :

Il faut parcourir les forums ou faire des essais pour savoir si cette solution est intéressante pour votre cas personnel. Personnellement, je ne vois pas de perte de qualité à retourner l'image par soft. Je ne filme pas des mires mais plutôt des paysages qui ont la particularités d'avoir des dégradés de couleur. De plus, je transfert ces films sur dvd avec une compression mpeg2. Je n'ai non plus pas la place pour réaliser un montage fixe en appartement et je dois tout installer et démonter dans la demi-journée.

Le miroir devient indispensable quand on transfert beaucoup de films, car c'est ensuite une perte de temps conséquente de retourner l'image par logiciel.
Je suis donc adepte de cette solution qui me simplifie la vie.

Mise à jour du 27/11/2006.
J'ai finalement eu l'occasion de récupérer une tête de rétroprojecteur vouée à la casse. Le principal atout de cet élément est d'avoir un miroir optique de bonne qualité et déjà monté sur un support. J'ai acheté une charnière métallique adaptée aux trous prévus d'origine sur le projecteur RONY pour fixer un accessoire. La tige métallique visible sur la photo permet d'ajuster une fois pour toute l'angle exact de 45° entre le faisceau et le miroir. Le bord du miroir en plastique noir est percé pour fixer l'autre montant de la charnière. C'est vraiment un montage extrêmement rapide et solide.

Le miroir redresse l'image et c'est un grand soulagement de ne plus y penser lors du traitement vidéo. Par contre, il faut absolument un banc de positionnement (planche avec repères pour poser ces éléments) car l'alignement est délicat. Je vais rendre solidaire le projecteur avec le miroir et la lentille sur une planche de bois. L'alignement du caméscope est lui plus facile.
Projecteur RONY avec un miroir Le projecteur RONY avec un miroir récupéré sur un rétroprojecteur.


Haut de page 9eme étape : Les films sonores

Attention, on suppose que la partie son du projecteur est isolée du secteur !

  1. Le plus mauvais montage : On récupère le son avec le micro du caméscope près du haut-parleur.

  2. Le montage amélioré : On fait un pont diviseur sur le haut-parleur du projecteur et l'on se branche sur l'entrée micro du caméscope. Sur le projecteur, il existe parfois une prise pour un HP externe. Il est alors facile de se brancher sur cette prise. Le signal en entrée de microphone est d'environ 10 mV. Le pont de résistances divise le signal par environ 100.

  3. Le montage amélioré : On fait un pont diviseur sur le haut-parleur du projecteur et l'on se branche sur l'entrée ligne du caméscope.

  4. Le meilleur montage : On prend le signal sonore sur la sortie ligne (ou sinon avant l'ampli BF, sur le potentiomètre de volume) du projecteur et l'on se branche sur l'entrée ligne du caméscope (ou à défaut sur l'entrée micro du caméscope). Pour ce dernier montage, si le branchement direct avec un câble ne sature pas l'entrée, on peut retirer tous les composants. Sur certains caméscope l'entrée micro fournie une alimentation pour un micro Electrec. Cette alimentation est de quelque volts sous environ 1 à 10mA. Il faut alors choisir un connecteur et le brancher suivant le schéma de votre appareil, sans utiliser cette alimentation. En dernier ressort, on peut se brancher sur le potentiomètre de volume du projecteur.

Schémas pour le son Quatre schémas principaux pour récupérer le son.

A 25 i/s, la solution simple de numériser le film avec le son et ensuite de réduire sa vitesse à 18 i/s. Le son retrouve alors sa vitesse de défilement normale en même temps que la vidéo et cela donne de très bon résultats. La qualité d'enregistrement sonore du caméscope au format DV est largement supérieure à la bande passante des films Super8.

Si vous faites défiler le film à 16,6 ou 25 i/s, même si votre caméscope DV n'a pas d'entrée son externe, il faut enregistrer le son des films sonores. Une fois le son repris par une autre manière de meilleur qualité, ceci vous permettra au montage vidéo de caler les deux bandes pour supprimer la plus mauvaise. Attention, un décalage minime de la bande sonore devient vite un défaut choquant. Il vaut mieux un projecteur synchronisé à la caméra à 25 i/s, si l'on reprend le son dans une seconde passe..

Si le film est sonore, configurer le caméscope 'Audio sur 16 bits (48 kHz)' pour une meilleure compatibilité avec le format sur DVD (48 kHz). En 12 bits, le taux d'échantillonnage est seulement de 32 kHz.

Penser à nettoyer la tête de lecture magnétique avec de l'alcool à 90 % et un coton-tige. Essuyer méticuleusement le reste d'alcool pour ne pas faire rouiller ces éléments avec l'eau contenu dans l'alcool. Il faut mieux utiliser de l'alcool anhydre (sans eau), mais il est plus difficile à trouver. Ne passer un film que dans un couloir bien sec.

Si on a des difficultés à obtenir un son de bonne qualité avec le caméscope et si le projecteur n'a pas une vitesse stable (synchronisée), il faudrait enregistrer le son en même temps sur le caméscope (microphone) et sur une platine cassette hifi ou sur un second PC. Il est alors facile sur un logiciel de montage vidéo de mettre cote à cote les deux bandes sonores (en visualisant les bandes sonores) pour les synchroniser et ne garder que la meilleure.

Mise à jour de ce paragraphe
Remarque : Je n'ai pas de film sonore, ce paragraphe est donc entièrement théorique, mais j'espère constitue une bonne approche du problème sans toutefois donner la solution miracle.
Si le son est de mauvaise qualité mais que les formes d'ondes sur le logiciel de montage vidéo n'ont pas l'air saturées, il faut sans doute vérifier si il y a bien un condensateur entre le pont diviseur et l'entrée du microphone.

Brochage d'une prise Jack Stéréo 3,5 mm couramment employée pour les entrées microphone des caméscopes.
    /---------|- - - -|
   /  |   |   |- - - -|
  | 1 | 2 | 3 |- - - -|
   \  |   |   |- - - -|
    \---------|- - - -|

1 = canal droit ou gauche, 2 = canal droit ou gauche, 3 = masse.
Pour récupérer le son monophonique du super8, relier ensemble les broches 1 et 2 pour avoir le son sur les deux haut-parleurs. Ne pas utiliser de prise monophonique, car elle ne correspond pas à notre utilisation et une des deux voies serait à la masse.

Signal du        +     -               Potentiomètre                    
projecteur >>----|4,7µF|----[100KOhms]----[4,7KOhms]-----------|Masse  
                                              ^      +   -
Masse électrique du                           +------|1µF|---->> (1) et (2) Entrée jack du microphone (D+G)
projecteur >>------------------------------------------------->> (3) Entrée jack du microphone (Masse)

Le câblage est obligatoirement en fil blindé. Le condensateur de 1µF peut être polarisé ou non.
Si le corps du potentiomètre est métallique, il faut le relier à la masse pour diminuer le ronflement à 50 Hz.
Le potentiomètre doit être installé le plus prés possible de caméscope, car le signal après ce potentiomètre est très faible. On règle le potentiomètre pour ne pas saturer l'entrée micro.

En cas de problème de son, il faut peut-être séparer les signaux en entrée du caméscope. Il faut alors relier le condensateur de 1µF uniquement sur le canal droit et placer un second condensateur de 1µF sur le potentiomètre et le relier uniquement au canal gauche. Voir le schéma ci-dessous :
Signal du        +     -               Potentiomètre                    
projecteur >>----|4,7µF|----[100KOhms]-----[4,7KOhms]-----------|Masse  
                                               ^
                                               +------|1µF|---->> (1) Entrée jack du microphone (D)
Masse électrique du                            +------|1µF|---->> (2) Entrée jack du microphone (G)
projecteur >>-------------------------------------------------->> (3) Entrée jack du microphone (Masse)

Pour obtenir d'autres d'information sur la partie sonore, pour pouvez visiter le site  GeGe13



Haut de page 10eme étape : Filmer

Vérifier avec le montage au 25 i/s synchrone sur un projecteur à 3 pales, avec une test que l'interrupteur 'trame paire/impaire' est bien positionné, à chaque mise sous tension du caméscope. Si l'interrupteur est sur la mauvaise position toutes les images seront dédoublées.

Les problèmes les plus pénibles sont la cassure d'un film et la poussière dans la fenêtre de projection. J'ai éliminé ces problèmes de la manière suivante : Commencer par faire défiler rapidement le film sans le faire passer dans le projecteur, mais directement de la bobine débitrice vers la réceptrice. Ensuite, rembobiner le film en le faisant passer dans un chiffon en coton pour retenir les poussières. Attention de ne pas coincer un grain de sable qui rayerait tout le film. C'est très efficace et cette perte de temps est largement récompensée.


On peut enregistrer en même temps le film sur K7 miniDV pour assurer une pérennité du transfert.
On peut utiliser le programme très bien adapté à notre besoin "CaptureFlux" disponible sur le site de M. Paul Glagla (voir lien en bas de page). L'avantage de ce programme est d'afficher l'image en plein écran pour faciliter la mise au point.


Reprendre, le réglage de la mise au point uniquement sur le projecteur pour éviter de faire bouger le caméscope plus léger.
La mise au point correspond au moment ou les grains du film sont les plus visibles. On peut faire la mise au point sur un aplat gris, beige (porte) ou bleu foncé (ciel). Il faut mieux faire la mise au point avec le film en mouvement, car parfois entre une image fixe et en mouvement, la mise au point n'est pas la même.
Se mettre dans le noir pour éviter des réflexions parasites sur la lentille.
Ne pas mettre la lampe sous tension au moment du rembobinage pour l'économiser ou la mettre en veille.

Utiliser un caméscope récent au format miniDV (ou DI8) qui possède un capteur de meilleur qualité (
et une liaison ieee) que les anciens caméscope VHS, 8 ou HI-8. La qualité des dégradés et l'absence de zone saturée dépend de la qualité du caméscope. Pour faciliter le montage vidéo, le flux vidéo doit être directement enregistré au format DV de type 2 et à 25i/s, il est conseillé de récupérer la bande sonore en même temps.

Si vous avez un caméscope avec une balance des blancs automatique, parfois au début du film la première séquence commence avec un nette dominance de couleur. Dans ce cas, il faut arrêter la projection et laisser pendant un certain temps une image fixe, le temps que le caméscope re-fasse une correction de couleur adaptée. Parfois, il faut intercepter le flux lumineux (avec la main) pour que le caméscope se retrouve dans le noir pendant 10 secondes pour que cela fonctionne. Ensuite, on rembobine et on recommence rapidement à filmer.


Format des films et de la télévision.
Sur une télévision classique à tube, on perd environ 3% de l'image transmise sur les bords par sécurité. Ceci  permet d'éviter de voir des bords noirs autour de l'image, si le poste se dérègle. Mais, je pense qu'avec les futurs écrans plats numériques, cette marge de sécurité va disparaître et que l'on verra toute l'image.
Une image de film 8mm ne correspond pas au format 4/3 de la télévision. Il faut soit zoomer et couper le haut et le bas de l'image, soit laisser des marges noires
à droite et à gauche du film. Si on laisse des marges noires, il faudra au moment du codage mpeg, forcer ces marges noires pour imposer des marges nettes. Ainsi on ne compresse pas ces informations, on a des marges nettes et on gagne en qualité sur le reste de l'image.

Pour la majorité des films 8mm, j'agrandis le film pour couvrir toute le largeur de l'image vidéo sur la télévision, et je perd donc une petite partie en haut et en bas .

Pour quelques films 8mm, je ne veux pas couper l'image et je laisse donc des marges à gauche et à droite de l'image.

Réglages obligatoires sur la camera vidéo pour le transfert synchrone à 25 i/s :

Réglages obligatoires sur la camera vidéo pour le transfert à 16,66 i/s :

Dans un logiciel de traitement vidéo retourner l'image (effet miroir droite-gauche) pour retrouver une image dans le bon sens.

Si l'on a passé le film à 25 i/s, il faut ralentir les films dans un logiciel de traitement vidéo. Ralentir de 75 % (= ¾) ou 66,66% (=2/3) pour certains films surtout les 8mm. Le traitement de ralentir le film doit se faire en dernier, après découpage des scènes et au montage final du film, car l'on crée à ce moment-là des images intermédiaires faite de deux images consécutives. Il devient alors difficile de faire un montage vidéo à partir des ces images ou d'ajouter des corrections de couleur,,,. Juste après la correction de vitesse on insère la bande musicale pour les films muets et donc de bonne durée à la bonne vitesse et l'on exporte le montage.

Il paraît qu'il faut mieux ralentir le film de 75 % (= ¾) car cela tombe juste. Le logiciel de montage vidéo rajoute alors une image toutes les 3 images, au lieu de découper toutes les images en morceaux. Théoriquement, il faudrait ralentir le film de 72 % (=18/25), mais dans ce cas le logiciel de montage 'triture' toutes les images.

Si on a filmé à 24 i/s, alors là c'est le bonheur absolu, car on garde tel que le film numérisé. Sur un film Super8 filmé à 24 i/s par erreur; j'avais laissé le commutateur sur 24 i/s , le film sur DVD est fluide, on croirait presque un film en DV natif.

Pour éviter les zones brûlées (trop banches) lors du transferts avec un projecteur à deux pales

 

Haut de page 11eme étape : Divers, montages et compression MPEG

Remarques
 
- Il ne faut pas utiliser le "Sopalin" qui est abrasif pour nettoyer les lentilles, même en verre.
 - Il faut protéger les lentilles après utilisation car, on risque de les rayer facilement. Si on les raye pendant les tests, dommage.
 - Choisir le projecteur ayant une optique (zoom) avant tout de bonne qualité pour ce type transfert. Pour l'utilisation du boîtier optique (avec lentille de 3 dioptries et miroir optique (argenté en surface), il est préférable d'utiliser un zoom allant jusqu'à 30mm.


Compression en Mpeg pour DVD vidéo
Pour le support DVD, le film est compressé au format mpeg. Je conseille 1H20 maxi par DVD, soit environ 17 Go de film au format DV. Si vous voulez la qualité maximale au format mpeg, la durée sera d'une heure par dvd. Le fichier ".avi" au format DV fait 220 Mo/minute soit 14 Go/heure (20 Go/90mn). Une bobine de 120 mètres donne un fichier d'environ 4 Go, (3 bobines = 1 heure = 15 Go). Le taux de compression pour 1h20 par dvd est de 224 kbit pour l'audio et 7000 kbits pour la vidéo, soit environ 7400 kbits/s au format VBR (vbr = compression à taux variable suivant le contenu des images). Je compresse au format mpeg les fichiers ".avi" avec un logiciel à part, ce qui ensuite me facilite la vie pour la création de différents dvd avec parfois les mêmes séquences. Voici mes paramètres par défaut pour le Super8 et le codage Mpeg2 :

La génération des menus et la compression du son au format DVD se font avec NeroVision. Lancer NeroVision Express et choisir la création d'un DVD-Vidéo.
A partir du bouton "More" + "Vidéo Options" + onglet "Général", "Vidéo mode" = Pal , onglet "DVD-Vidéo", "Aspect ratio" = Automatic, "Quality setting" = Automatic, "Encoding mode" = High quality (2-pass VBR),  et "Audio format" = Dolby digital (AC-3) 2.0. Attention, certaines versions de Nero Vision recompresse de nouveau la vidéo des fichiers déjà compressés, ce qui est fortement déconseillé pour la qualité des images finales.
Le son sera compressé au format AC3 (débit : 224Kb/s) échantillonné à 48 Khz. Ce format audio est de bonne qualité et compatible avec toutes les platines de salon. Ceci est ma façon de procéder, mais il en existe beaucoup d'autre sans doute plus rapide, plus pratique ou de meilleurs qualités.


Divers sur le format DV et MPEG(DVD) et la conversion des films et le montage vidéo
Si le film est sonore, configurer le caméscope : Audio sur 16 bits (48 kHz) pour une meilleure compatibilité avec le format sur DVD (48 Khz). En 12 bits, le taux d'échantillonnage est de 32 kHz.

Le format DV de trame par défaut est : lower even (paire) field first (trame inférieure en premier). Le format DVD de trame par défaut est : upper/top odd (impaire) field first (trame supérieure en premier).  (Je n'en suis pas sur à 100%, à vérifier !). Le premier réglage sert lors de l'acquisition DV et le deuxième réglage lors de la création du fichier mpeg2. Les réglages par défauts des différents logiciels doivent être bons, mais si votre image sur la télévision semble trembloter lors de déplacements horizontaux, il faut revoir ces paramètres.

Quand on exporte le film à partie du programme de montage, il ne faut pas valider l'option 'Optimiser les images fixes', car certains compresseurs mpeg ne prennent alors pas toute la séquence avec le titre.

Pour permettre une meilleure qualité lors de la compression en mpeg :
 - On vérifie que chaque séquence est correcte (luminosité, contraste et couleur).
 - On enlève les parties blanches ou noires (même sur une seule image).
 - On enlève les images brûlées.
 - On enlève la première et la dernière image de chaque séquence, si les raccords des films sont visibles (images floues ou avec de la poussière). Ceci permet une meilleure qualité au moment de la compression mpeg.
 - J'ai du enlever systématiquement deux à trois images à chaque début de séquence, car ces images étaient fortement surexposées (le temps que le moteur de la caméra Super8 prenne sa vitesse de croisière). A la projection du super8 ce défaut ne se voit pas, mais le capteur du caméscope est nettement plus sensible et amplifie les défauts. On a alors sur la vidéo un flash visible à chaque début de séquence.
 - Quand l'on commence ou que l'on arrête de filmer avec une caméra Super8, au moment d'appuyer ou de relâcher le bouton de prise de vue, la caméra bouge et l'on a souvent des images floues que l'on doit retirer.
 - Dans les films anciens, il y a souvent des séquences entières de panorama, de fleurs ou de villes qui ont parfois moins d'intérêt que les images d'événements familiaux. En fait ces images sont intéressantes, car on y voit des champs de marguerites, de coquelicots ou des voitures qui n'existent plus. Je réalise donc un dvd avec toutes les séquences des films originaux, mais je place toutes les séquences ou l'on voit la famille dans les premières pages du menu du dvd. Le menu du dvd ne présente donc pas les séquences dans l'ordre chronologique, mais dans un ordre finalement très pratique pour l'ensemble de la famille.


Etapes de montage

Il est préférable d'avoir plusieurs disques durs pour copier les séquences montées d'un disque à l'autre. Cela va plus nettement plus vite et les disques travaillent moins.
 1/ Pour toutes les bobines transférées, découper en séquence de 1 à 10 mn.
 2/ Par séquences, corriger les couleurs, luminosité et contraste + miroir horizontal (si filmé sans miroir).
 3/ Par séquences insérer le titre puis le film, réduire la vitesse du film de 75% et ajouter enfin la bande sonore pour les films muets.
 4/ Astuce pour ne pas oublier de réduire la vitesse : Vérifier la taille de tous les fichiers vidéo. Ils doivent être de plus gros de 4/3 que les fichiers originaux.
 5/ Compresser en mpeg chaque séquences.


Le graveur
Pour graver les DVD, j'utilise un graveur de marque 'Plextor PX-716A'. Il est plus cher que les autres marques, mais aussi de meilleure qualité. Si vous donner du mal pour faire des dvd, autant les faire durer. La durée de vies des dvd gravés à la maison est comprise entre 5 et 10 ans, alors garder vos films et cassettes précieusement. Il est préférable de conserver les fichiers au format mpeg sur disque dur, pour re-fabriquer facilement un dvd. Cela m'est déjà arrivé avec des dvd-no-marque illisibles au bout de 6 mois, sur un montage qui m'avait pris un mois de travail.

Le format 16/9
Le format 16/9 est une invention purement commerciale pour renouveler le parc des télévisions. La majorité des émissions de télévision est au format 4/3 au 23/05/2006 soit plus de 12 ans après l'invention de ce format. On doit déformer de manière ridicule l'image pour remplir l'écran 16/9, ce n'est même pas la peine de parler de qualité d'image à ce stade. Si les films sont effectivement au format allongé (mais pas au 16/9), la définition de l'image est la même (720 x 576 pour les dvd), les pixels étant alors étirés pour le 16/9, il faut avoir plus de recul pour avoir la même définition qu'avec le 4/3 et donc finalement aucun avantage qualitatif.
Je trouve que le format 16/9 n'est pas du tout adapté pour filmer des évènements familiaux. Filmer dans une pièce de 5 x 4m, dans un jardin, une rue, des maisons, une personne de près est plus facile au format 4/3. Mais les commerciaux veillent au grain et le futur format HDTV n'est compatible qu'avec une télévision au format 16/9.

La technique du signal vidéo et de la télévision
Voir le lien
vers un site intéressant de vulgarisation technique de la vidéo : http://users.skynet.be/fa097817/bases_video_num/accueil_bases.htm

Format DIVX
Recommandation personnelle : Ne pas encoder ces films en divx, ce format de compression est fait pour des images nettes, de qualité, avec des plans fixes, sans grains visibles et surtout avec une caméra stable. Avec les films amateurs '8mm', deux images successives sont très différentes et le taux de compression important du divx ne donnera pas de bon résultat. Le format mpeg2 compresse moins, mais est plus adapté à ces films.

Résultats
Cela donne de bons résultats avec le matériel suivant :
 - Projecteur 8 /Super8 RONY MP-340  Zoom 1:1,3 F=15-25 mm.synchronisé à 25 i/s avec le caméscope.
 - Lampe halogène 4 volts 850 mA + 2 plaques de pochette de cd dépoli.
 - Caméscope Sony TRV345 D8  Zoom x 20  1:1,6 Ø37  F=2,5-50mm (ou F=42-840 /photo 35mm).
 - Loupe Ø11cm et 5 dioptries (distance focale = 20cm).
 - Distance Projecteur - Loupe = 21 cm.
 - Distance Loupe - Caméscope = 89 cm.

Mire
Les caméscopes donnent une image beaucoup plus contrastée que les films argentique. Pour constater que votre moniteur ou télévision permet de reproduire toute la gamme de luminosité, il faut afficher la mire suivante.
Mire Mire personnelle 720 x 576 pixels pour écran de télévision.

Il ne faut pas graver la mire directement sur un cd-rom et la lire au format 'Photo', car elle risque d'être redimensionné par le lecteur DVD et de ne pas occuper toute la place de l'écran. Dans ce cas la taille de l'image et ses bordures ne serait plus une référence.

Il est préférable d'utiliser un logiciel de montage vidéo et de faire un film de 10 mn à partie de cette image et ensuite de graver un dvd-rw de test.
 - En haut, la rangée dégradée du noir vers le blanc permet de vérifier que toutes les nuances de gris sont reproduites. Souvent les six premiers bloc sont noirs.
 - A gauche, il y a alternativement une bande noire et une bande de gris foncé de 2 à 13% de luminosité. Souvent, seule la dernière bande se démarque du noir.
 - A droite, il y a alternativement une bande blanche et une bande de gris clair de 93 à 98% de luminosité. En général, toutes les bandes gris-clair se démarquent du blanc.
 - Les bandes de couleurs autour de l'image permettent de savoir quelles proportions de l'image sont cachées sur la télévision. Sur une poste de télévision, par sécurité en cas de déréglage de l'électronique, une partie de l'image est cachée par les bords. Cette mire, permet de constater quelles proportions de l'image est perdue. Ces bandes de couleurs permettent aussi de voir la géométrie et la position de l'image sur l'écran. Il est normal que la bande bleue et même rouge ne soit pas visible sur un écran de télévision.

Attention, si vous voulez modifier les réglages de votre télévision, le type de signal peut varier entre la prise péritel (signal RVB), le câble, l'antenne, le magnétoscope (signal composite) ou un tuner TNT. Dans ce cas, un réglage optimum pour la mire depuis un lecteur DVD, pourrait donner une image avec des bandes noires sur les côtes ou une image trop lumineuse.

Je constate souvent que les écran de télévisions sont plus contrastés que les moniteurs informatique (à tube). Il est difficile sur les télévisions de bien voir les détails d'une scène de nuit. Ma télévision 'Thomson MC4' a 20 ans, mais elle reproduit toutes les nuances de cette mire en pal ou rvb même toutes les barres de 2% à 13%. Les films Super8 transférés sont corrects chez moi, mais parfois trop contrasté sur d'autres télévisions. Cette mire sert juste de test, mais je ne sais pas quel sont les réglages par défaut des moniteurs et télévisions.


 

Haut de page 12eme étape : Questions en cours et résultats

QUESTIONS : Le grain des films et autres questions
 - Nous avons remarqué avec une image fixe d'un film '8', que les grains du film sont nettement visibles sur le moniteur de contrôle. Nous cherchons un moyen optique pour diminuer leurs présence. Mais ce n'est pas trop inquiétant, car ses grains sont pratiquement invisibles sur le film en mouvement à partir du DVD.
 - Nous cherchons aussi la puissance idéale pour la lampe pour assurer de bonnes images, quelque soit la luminosité du film.
 - Pour la lentille, pour minimiser les aberrations chromatiques et géométriques, il faudrait une lentille la plus mince possible. Il faudrait donc privilégié celle de 3 dioptries plutôt que celle de 5 dioptries. La différence est-elle vraiment visible ?
 - Plus les rayons lumineux sont proche du bord de la lentille et plus ceux-ci sont déformés, mais plus la lentille est grande plus l'épaisseur est importante. Le choix d'une lentille de 11 cm ou 13 cm de Ø joue t-il sur la qualité de l'image ?
- C'est bête, mon caméscope n'a pas de balance de blanc manuel. Sur certaines séquence, le mode automatique est vraiment dans les choux. J'ai des images avec une nette dominance bleue. Quelles solutions à ce problème ?
 - La mise au point est délicate, ce qui serait génial ce serait de placer un dispositif électronique sur le signal vidéo du caméscope pour indiquer quand la mise au point est optimale (par exemple sur le taux de haute fréquence dans le signal vidéo). Il faudrait aussi essayer d'analyser le flux vidéo numérique reçu par le PC pour voir s'il on peut analyser le signal pour indiquer la meilleur mise au point.


RESULTATS : Quelques images extraites des films 8mm transférés

En une après midi, j'ai transféré 12 bobines de 8mm (12*120m) avec mon montage. La qualité n'est pas formidable sur ces images, mais c'est du 8mm et pas du Super8, ces images ont 40 ans et ont été souvent projetées. Ces images ne sont pas obtenues en faisant une pose à la projection, mais sont extraites directement du film transféré à 25 i/s.
Image 8mm Image 8mm Image 8mm Image 8mm Image 8mm Image 8mm Images extraites du film vidéo au format DV à 25 i/s à partir de film 8mm.

Point positifs : Bonne coloration, pas d'aberration chromatique visible, bon contraste, peu de saturation sauf sur les ciels très blancs, vignettage réduit, pas de voile visible et les films très sombres (pour pas dire noirs) sont relativement bien sauvés avec ce type de transfert.
Point négatifs : Les coins de droite sont arrondis, parfois à cause de la caméra (défaut visible sur le film 8mm) soit parfois du à un déplacement inopiné de la loupe de quelques mm sur le côté. Sur le projecteur, il faut faire la mise au point manuellement, mais ce réglage est très pointu. Le défaut visible sur la télévision est le contraste trop fort sur certaines séquences.

La largeur d'une image de film 8mm est de 4,5 mm. Avec une définition optique de la caméra 8mm de 500 points/mm, une image 8mm pourrait contenir 2250 points en largeur. Enfin cela est théorique car pour moi la qualité de ma caméra ou de la pellicule 8mm ne suit pas. A mon avis, on arrive avec mes films 8mm à peine à la résolution DV, soit 720 points en largeur. Je ne pense pas qu'un autre montage de transfert améliorerait ces images.

La qualité des images Super8 est meilleur et je ne constate aucun différence de qualité entre une image prise quand le projecteur est arrêté et une image prise à 25 i/s.

Remarques de JCGrini pour compléter sur la qualité des images super8.
J'ai transféré ce week-end plusieurs films super8 de divers provenances, diverses expositions et réalisés avec diverses caméra. (j'ai pas mal d'amis). Le grains existe bien sur les films transférés. mais la quantité et la grosseur est très variable.

J'ai transféré tous mes films dans la foulée sans changer les réglages et j'ai vu que :
1/ L'exposition original du film est la cause la plus importante sur la présence des grains. Une image bien exposée a des grains à peine visibles en image fixe, projecteur arrêté, sur PC plein écran avec captureflux alors que les passages plus sombre du même film ont du grain.

2/ La caméra a une importance sur la qualité sur film. Si la caméra est un modèle bas de gamme, il y a plus de grain, même si c'est bien exposé. Mais surtout c'est plus souvent flou, car la mise au point manuelle était plus difficile à réaliser.

3/ La stabilité de l'image sur des films neufs ou presque, l'image est vraiment nickel. Par contre sur les films ayant été beaucoup projetés ou projetés avec des projecteurs s'apparentant à des charrues, comme celui que j'avais, on voit que l'image n'est pas nette ou plutôt que certaines images semblent sauter. Ce phénomène est du à l'usure ou la détérioration des trous d'avance du film. Chaque image n'est plus positionnée exactement devant la fenêtre de projection et donc les images ne superposent pas. Si vous êtes dans ce cas, je ne vois que la solution de transfert image par image en jpg avec captureflux et un repositionnement image par image dans le logiciel de montage. Ce n'est possible raisonnablement, que pour des parties très courtes bien sur,  à 1500 images par mn....

La régulation, suite des tests. Pour les transferts du week-end, pas une fois la régulation ne m'a posé problème, quelque soit la qualité du film le projecteur est resté synchronisé, même quand l'image déconne fort. Je m'explique, certains films ont une résistance au frottement variable et même des points durs aux collages. Même dans ces cas, la vitesse du projecteur n'a pas calée, mais ce n'est pas pour ça que le transfert est exploitable, comme la projection simple d'ailleurs.

Sur les projecteurs, il y a de part et d'autre de la fenêtre de projection une boucle d'amortissement d'avance du film. c'est cette boucle qui permet de passer d'une avance par a coup devant la fenêtre de projection à une avance régulière devant la tête de lecture de la bande son et dans les bobines. Quand le frottement est (très/plus) fort sous la plaque presseuse devant la fenêtre de projection, il arrive que le doigt n'arrive pas à faire avancer, (ou pas avancer complètement) quelques images, du coup la boucle du bas se réduit petit à petit jusqu'à ce que le film vienne en contact avec le galet. A ce moment là ce n'est plus seulement le doigt qui fait avancer le film mais aussi la roue d'entraînement devant la bobine réceptrice du film. On obtient à ce moment là une image vibrée inexploitable, malgré que la régulation continue à faire tourner le moteur à la bonne vitesse. Ce problème n'est pas du à la régulation, mais en tout cas n'est pas éliminé par ce dispositif.

Si les images sautent irrégulièrement parce que les perforations du film sont abîmées, on peut essayer de numériser le film en le passant en arrière. Les perforations doivent être abîmées que d'un côté. Ensuite, par soft on inverse le défilement du film. Il faut peut être reprendre le réglage de synchronisation de l'opto-coupleur pour ce sens de défilement du film.


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Un lien pour acheter des lentilles de 5 dioptries : www.e44.com
Un lien pour acheter des lentilles de 3 ou 5 dioptries : http://www.electronic-space.net
D'autres liens pour acheter des lentilles : http://www.pearl.fr/article-PE248.html : http://fr.daylightcompany.com/
Un lien vers Electronique Diffusion, notamment pour les lampes : http://www.electronique-diffusion.fr
Un lien vers Radio Spares, notamment pour les lampes : http://www.radiospares.fr
Un lien pour la fabrication du miroir pour renverser l'image (pour éviter de le faire par soft) : http://super8todv.free.fr
Un lien pour acheter des miroirs qualité optique : http://www.izzotek.com/

Un lien vers un montage de condenseur : http://mcchouette.blogspot.com/ 
Un lien vers un montage de condenseur : http://www.repaire.net/forums/showpost.php?p=1969595185&postcount=864
Un lien vers un montage de condenseur http://www.repaire.net/forums/attachments/film-argentique-pratique-transferts-video/super8-dv-img.jpg
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