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LA PAGE ÉLECTRONIQUE


Explications pour fabriquer un montage électronique pour synchroniser un projecteur de films à un caméscope à 25 i/s. Les schémas et les circuits imprimés sont donnés à titre indicatif. Ils ne sont pas adaptés aux normes.  Page mise à jour le 26/03/2007.


Visiter aussi les pages des dernières nouvelles des auteurs de JCGrini et JeanLuc92


Tables des matières

Présentation
Mise en garde
1ére étape : La vérification de la faisabilité de ce projet avant de se lancer :
2éme étape : La réalisation du capteur de vitesse.
3éme étape : La recherche du réglage externe de la vitesse du projecteur.
4éme étape : Le module électronique à CD4046 (PLL)
5éme étape : Le  module électronique à TDA2595 (TOP SYNCHRO)
6éme étape : Les réglages finaux
7éme étape : En cas de problème de mise au point
8éme étape : Remarques diverses
9éme étape : Toujours mieux
Les Liens


Mots clés : projecteur, super 8, montage électronique, synchrone, synchronisation, asservissement, pll, CD4046, moteur, caméra vidéo, transfert, dvd, scintillement, caméscope, schéma.

  

haut de page Voici par étapes, la présentation d'un montage électronique pour synchroniser un projecteur de film super 8 (ici un SANKYO Sound-600, un RONY MP-340 et un NAIGAI) et un caméscope. Avec ce système, une image vidéo correspond exactement à une image du film. Par principe, il n'y a aucun scintillement. La croix à trois ou deux pales n'est pas démontée, car en filmant au 1/25eme de seconde, l'image est uniformément éclairée. Le moteur reste le même. Rien n'est supprimé dans le projecteur. A la fin de la projection en synchrone, il faut reprendre le réglage interne du potentiomètre pour revenir à 24 i/s. Le projecteur SANKYO a deux vitesses de projection (18 et 24 i/s). J'ai gardé intacte le 18i/s et j'ai modifié le réglage du potentiomètre du 24 i/s. Le projecteur RONY a été modifié, il fonctionne comme avant et devient automatiquement synchronisé lorsque le montage est connecté. Le fonctionnement est prévu pour un projecteur à trois pales (modèle standard), mais un projecteur à deux pales donne encore de meilleurs résultats.

 

L'avantage est de modifier les projecteurs pour assurer la conversion d'une bobine de film de 25 mn en moins de 20 mn, tout en gardant intact la possibilité par la suite de projeter normalement un film.

 

On récupère le film à 25 images/seconde avec un  caméscope, ensuite dans un logiciel de montage vidéo, on réduit la vitesse de 72 % (ou mieux, de 75%, voir plus loin les explications) pour retrouver la vitesse originale à 18 images/seconde.

J'ai utilisé un projecteur SANKYO qui fonctionne à 18 ou 24 i/s et qui monte facilement à 30 i/s. Il est possible qu'un projecteur prévu pour 18i/s (Exemple : RONY) puisse atteindre 25 i/s, mais ce n'est pas garanti.

 

 

haut de page ! ! ! ATTENTION ! ! ! mise en garde

Toutes les manipulations internes se font avec le fil du projecteur débranché du secteur !

Attention, la tension du secteur est souvent présente dans le projecteur. La basse tension (12 volts) peut fournir un courant de court-circuit très important, qui risquerait de détériorer le matériel si aucun fusible ne fond. Les éléments mécaniques en mouvement sont dangereux. Ce montage s'adresse uniquement aux personnes ayant une connaissance suffisante pour construire facilement ce montage. Il marche très bien chez moi, mais il comporte beaucoup de mises au point dépendant du matériel utilisé. Les explications sont volontairement succinctes, car elles s'adressent aux personnes ayant des compétences électroniques à leurs entiers risques et périls.

 

Attention, sur certains projecteurs comme le RONY MP-340 la lampe 12V 100W est en contact direct avec le secteur, car le transformateur est un autotransformateur avec une prise intermédiaire à 12 Volts. Il n'est donc pas conseillé d'utiliser ce 12 volts pour alimenter autre chose que la lampe d'origine.

Mon projecteur principal est un SANKYO SOUND 600. Dans cet article, je donne aussi des explications pour utiliser ce montage sur un projecteur RONY MP-340 et le NAIGAI de JCGrini..

 

Il est conseillé de procéder par étapes successives. Cela ne sert à rien de passer à l'étape suivante, tant que l'étape en cours ne donne pas totalement satisfaction. Au contraire, cela compliquerait la mise au point finale. Cliquer sur les images pour les avoir en plein écran + cliquer sur sauvegarder.
Schéma de principe Schéma de principe.

 

 

haut de page 1ére étape : La vérification de la faisabilité de ce projet avant de se lancer :

 - La caméra vidéo (Exemple : SONY TRV345) doit pouvoir sortir un signal vidéo composite en même temps que les informations au format DV vers le PC (liaison ieee). Ceci permet d'avoir en même temps un signal vidéo au format DV et un signal au format PAL pour synchroniser le projecteur. Mais ce n'est pas obligatoire et si la caméra ne sort uniquement qu'un signal PAL, il est quand même possible d'utiliser ce signal pour synchroniser le projecteur et de numériser en même temps ce signal vidéo ou d'enregistrer une cassette au format numérique.
 - Si le projecteur est un modèle standard à 3 pales, il faut obligatoirement que le caméscope puisse filmer au 1/25 de seconde (Sur caméscope Sony cela correspond au mode 'Slow Shutter=1').

 - Si le projecteur est un modèle à 2 pales, n'importe quel caméscope fonctionne.
 - Le projecteur doit être à vitesse variable et avoir un moteur à courant continu avec un collecteur.
 - Il est impossible d'utiliser les moteurs synchrones alimentés en alternatif directement par le secteur ou par un transformateur. Un moteur synchrone est constitué d'un rotor en acier plein, avec un stator fait de plaques empilées comme un transformateur. Avec un moteur synchrone, il existe souvent un commutateur mécanique (poulies de taille différentes) pour changer la vitesse entre le 50Hz et 60Hz.

 - Le projecteur doit avoir une résistance variable interne accessible pour régler sa vitesse ou alors il faut modifier l'alimentation ou construire une alimentation variable séparée (genre 50 volts 1,5Amp) commandée en tension par ce montage.

 - Le moteur du projecteur doit avoir la capacité à passer le film entre 20 et 30 images/secondes (plage minimum 22 à 28).

 - Ce montage est difficilement réalisable sans oscilloscope.

Atelier de Jean-Luc 92 Atelier de JCGrini Les ateliers des savants fous : Jean-Luc92 et JCGrini.

 

Liste des appareils traités :

- SANKYO SOUND 600 (Super 8, 18i/s et 24 i/s, sonore, 1:1,4, F=15-25mm) Excellent appareil (Lampe classique 12V 100W, bonne mécanique, silencieux). Je l'utilise pour projeter les films Super8 sur écran et pour la conversion des films Super 8. Il possède un variateur électronique de vitesse, mais on a uniquement le choix entre 18 i/s et 24 i/s. Il est possible de modifier un réglage interne pour le faire fonctionner entre 10 et 30 i/s. Il a un moteur (puissant) à courant continu et il est possible de le modifier pour ce montage.

 

- RONY MP-340 (8 et Super 8, 18i/s, 1:1,3, F=15-25mm) Appareil correct. (Lampe classique 12V 100W, mécanique correcte sans plus). Je l'utilise pour convertir les films 8 et Super 8, surtout depuis que je l'ai transformé en 2 pales. Il possède un variateur électronique de vitesse réglable avec un bouton externe. Il a un moteur à courant continu et il est possible de le modifier pour ce montage. Il atteint à peine les 28 i/s et le variateur électronique de vitesse doit être modifié pour l'utiliser avec ce montage (voir détail plus loin).

 

- Euming MARK 602 D (8 et Super 8, 18i/s, 1:1,6, F=17-30mm) Excellent appareil (Lampe classique 12V 100W, forme compact, bonne mécanique mais un peu bruyante). Il possède deux griffes pour faire avancer le film quel que soit le format (8 Super 8) ce qui abîme moins le film. Je l'utilise pour projeter les films 8 sur écran. Malheureusement, il a un moteur synchrone et il est donc impossible de l'utiliser avec ce montage.

 

- Euming MARK 8 (EUMING-WIEN TYPE MARK 8, 8 et Super 8, 18i/s et 24i/s) Mécanique très moyenne avec le galet du moteur qui entraîne un plateau recouvert de caoutchouc. Ce projecteur chauffe beaucoup et j'ai du découper le boîtier et installer un ventilateur de PC. En plus, il a un moteur synchrone (poussif), il est impossible de l'utiliser avec ce montage, mais il est peut être possible de l'utiliser à 16,666 i/s en modifiant mécaniquement la position du galet.

- NAIGAI (18i/s et 24i/s). Projecteur adapté à ce montage car pouvant facilement atteindre 30 i/s. Par contre, il a fallu refaire le schéma de l'alimentation pour trouver ou placer la nouvelle commande externe de vitesse du moteur.


- HEURTIER TRI en cours de modification. Moteur à vitesse variable adapté au 25 i/s, mais difficile à synchroniser avec le caméscope.

 
Aide à la réalisation

A partir de mon schéma, JCGrini a réalisé un superbe circuit imprimé. Dans cette page, vous trouverez ses articles et remarques sur ce projet.

  
 

haut de page 2éme étape : La réalisation du capteur de vitesse.

Si la faisabilité semble bonne, on peut passer à la réalisation du capteur de vitesse dans le projecteur. On installe un capteur de vitesse basé sur la réflexion (SANKYO) ou transmission infrarouge (RONY).

Capteurs IRDeux installations possibles pour les capteurs IR

 

Le principe de ce premier montage est d'avoir un signal rectangulaire (0-12 volts) en sortie du circuit de détection, en phase avec le déplacement du film. On doit avoir un front de ce signal au moment ou la griffe entraîne le film.

 

 

Capteur pour le SANKYO SOUND 600.

On place solidairement à l'axe sur lequel tournent les trois pales du projecteur, un disque moitié noir, moitié réfléchissant en papier métallisé (deux demi-cercles). Attention, d'après mes essais un disque de papier blanc/noir n'offre pas assez de contraste pour ce type de capteur. Le courant dans la diode IR doit être au moins de 10 mA.

Quand le film avance d'un cran tiré par la fourche, le capteur doit passer au même moment d'une zone à l'autre (noire / métallisée).

Le capteur infrarouge doit être placé au bout de 5 cm de câbles rigides pour être positionné manuellement en face des deux demi-cercles. En plus, cela permet par la suite de régler finement la phase entre le signal vidéo et l'avancement du film. Voir les exemples de schéma et photo fournis.

Intérieur du Sankyo Sound 600 Modifications dans le SANKYO.

 

Le capteur est à 5 mm de la surface des demi-cercles. Sur mon montage prototype, j'ai placé un second capteur en périphérique avec 12 secteurs. Ceci me permettait de contrôler la fréquence avec un fréquencemètre avant d'avoir réaliser ce montage à PLL. Il est plus facile de mesurer un signal à 300 Hz qu'à 25 Hz. Sur le second projecteur modifié, je n'ai utilisé qu'un seul capteur à 25Hz.

A ce moment, on vérifie avec un fréquencemètre, que le projecteur est réglable avec sa résistance interne ajustable, entre 20 et 30 i/s. (22-28 i/s doit être un minimum pour un asservissement efficace).

Il est possible d'alimenter ce capteur à partir de l'alimentation 12 volts alternatifs du projecteur. Attention de mettre sur le fil d'alimentation de ce montage une résistance de 2 ohms 1/4 watt qui sert de fusible. Pendant mes essais un des fils de mon montage à fondu car en cas de court-circuit le courant grimpe à plusieurs dizaine d'ampères.

Sinon on peut simplifier le montage dans le projecteur en ne plaçant que le phototransistor et la led à l'intérieur et déportant toute l'électronique de détection à l'extérieur. Le circuit imprimé proposé par JCGrini est prévu pour cela.

Sur mon projecteur modifié, j'ai installé des prises jack de 3,5 mm pour brancher mon montage externe. Attention, quand on branche les prises jack, les fils sont momentanément en court-circuit, il faut donc limiter ce courant par des résistances si vous prévoyez d'envoyer une alimentation 12 volts dans l'appareil.

L'opto-coupleur est un modèle standard sans Darlington ni porte logique intégrée. Il permet d'isoler le montage et donc le caméscope du projecteur.

 

 

Capteur pour le RONY MP-340.

J'ai placé le capteur en bout l'arbre. C'est un capteur par transmission optique (diode en face du photo-transistor), ce qui permet de ne faire passer dans la diode IR que 5 mA.

J'ai utilisé l'alimentation 50 V continu du projecteur. C'est pourquoi il a fallu réduire la consommation de mon circuit de détection, car déjà avec 5 mA sous 12V, je dissipe 200 mw dans la résistance de régulation (voir schéma).

J'ai collé un demi-cercle de carton noir sur un axe de potentiomètre qui rentre juste sur l'arbre.

RONY RONY RONY RONY Position du capteur IR dans le RONY

 

 

Capteur pour le Euming MARK 602 D

Pour des essais, j'ai aussi placé un capteur sur ce projecteur. Il est impossible de placer un capteur sur l'axe sur lequel tournent les trois pales du projecteur, tellement ce projecteur est compact. J'ai du placer le capteur de part et d'autre d'une pièce mécanique qui se déplace en même temps que les griffes.

 

 

Capteur pour d'autre projecteur

Pour éviter de toucher au circuit électrique du projecteur, il est possible et même conseillé d'utiliser un montage électronique externe et de placer dans le projecteur que la diode et le photo-transistor IR. Le circuit imprimé fourni par JCGrini permet ce genre d'installation.

NAIGAI NAIGAI NAIGAI Typon - pcb Circuit imprimé JCGrini Capteur sur un projecteur NAIGAI et circuit imprimé et réalisation de JCGrini.

 

Le capteur installé par JCGrini est ici de type "réflexion" de récupération sur un lecteur CD hs. Il est plus difficile à régler (courant dans la diode, contraste du demi-cercle parfois insuffisant) qu'un capteur à transmission direct (led IR et capteur IR en vis à vis), mais parfois vu la place disponible, c'est la seule solution possible.

 

 

Alimentation de la partie capteur.

Sur le SANKYO, j'ai récupéré le 12 volts alternatif + résistance 2Ω ¼ watt (sert de fusible) + pont de diode + condensateur de filtrage + régulateur 78L12.

Sur le RONY, j'ai du faire chuter la tension de départ assez élevée (50 volts continu) et réguler le +12 avec une diode Zener, car il est impossible d'utiliser le 12 volts de la lampe relié au secteur. Le capteur peut être aussi alimenté par une source externe.

 Alim 12 volts à partir de 50 volts Alimentation 12v crée dans le RONY.

 

 

Les Opto-Coupleurs

Il faut prendre un modèle à un seul transistor et ne pas prendre de modèle à Darlington ou à logique intégrée.

Liste d'opto-coupleurs classiques à un transistor :

 Modèles

 Tension sortie max

 Gain de transmission

 CNY17-3

70V

100 - 200 %

CNY75B

90V

100 - 200 %

CNX38U

80V

  70 - 210 %

CNX82A

50V

  40 - 250 %


Il faut acheter trois opto-coupleur classique à un transistor. Les gains de transmission à l'intérieur d'une même série sont variables et il faudrait des gains d'au moins 100%. Quand on fait les essais de commande de vitesse du moteur, il faut prendre l'opto-coupleur qui a le plus grand gain. Sur mon projecteur, j'ai pris l'opto-coupleur qui pour une tension de 6 v sur la résistance de 10 KΩ me donnait la vitesse la plus faible.

 

Suivant le modèle choisi, il faudra sans doute modifier les valeurs des résistances de 2,2 KΩ et 2,7 KΩ autour de l'opto-coupleur du capteur de vitesse. Il faut prendre une valeur de résistance élevée coté diode IR, pour ne pas surcharger la sortie du CD 40106.

 

Pour la partie détection, j'ai utilisé des diodes et récepteur infrarouge récupérés d'une ancienne souris à boule HS.

 

 

Mise au point de la partie capteur du montage

 
Remarque
Electronique diffusion vend des photo-interrupteurs de positionnement sous les références : KTIR0711S, KTIR0721DS, KTIR0811S et KTIR0821DS. Ces composants plats intègrent une diode d'émission IR et un photo-transistor. Ils sont conçus pour réaliser des capteurs par réflexion et coûtent moins d'un euro. Leurs petites tailles facilite leurs installation dans un projecteur.

 

 

haut de page 3éme étape : La recherche du réglage externe de la vitesse du projecteur.

Projecteur débranché et commutateur sur projection avec lampe, on vérifie que l'alimentation du moteur est isolée du secteur avec un multimètre sur la position Ohmmètre.

 

Réglage de la vitesse sur le SANKYO SOUND 600.

Tous ces essais peuvent s'effectuer à vide sans film, la différence de réglage avec et sans film étant minime.

On règle le potentiomètre interne de vitesse (celui de 24i/s) au milieu. On branche un potentiomètre externe (10 KΩ ou 22 KΩ) plus une résistance de 470 Ω en série entre le centre et un des côtés du potentiomètre interne.

Commande du moteur Position de la commande du moteur.

 

 - Montage débranché, on règle le potentiomètre de vitesse interne au projecteur (ici, celui de 24i/s) pour obtenir 28 i/s.

 - Montage branché, mettre le potentiomètre de test à la valeur série maximum et tourner pour réduire sa résistance et aussi réduire la vitesse du moteur.

 - On doit pouvoir régler la vitesse entre 22 et 28 i/s avec ce potentiomètre externe de test.

 - Quand on a atteint la vitesse de 22 i/s, débrancher ce montage et relever la résistance totale (= potentiomètre de test + 470 Ω).

 - Choisir la valeur normalisée juste inférieure à cette valeur pour le montage sur circuit imprimé.

 - On note les pôles (+) et (-) pour pouvoir placer l'opto-coupleur.

 

On ajoute alors dans ce circuit un opto-coupleur. Attention, l'opto-coupleur retenu doit avoir une tension Vce supérieure à la tension relevée au bord de la résistance variable. Côté diode, on branche un potentiomètre externe (22 KΩ ou 47 KΩ) plus une résistance de 470 Ω en série et on alimente le tout avec une tension de 11 volts (ou à défaut 12v). Que le moteur accélère ou ralentisse quand la tension augmente n'a pas d'importance. Il suffira d'intervertir sur le circuit les signaux à l'entrée du CD4046 (pattes n°3 et n°14).

Commande du moteurPosition de la commande du moteur.

 

 - Alimenter ce montage en + 11 volts.

 - Mettre le deuxième potentiomètre de test à la valeur série maximum et tourner pour réduire sa résistance et aussi la vitesse du moteur

 - Quand on a atteint la vitesse de 22 i/s, débrancher ce montage et relever la résistance totale (= deuxième potentiomètre de test + 470 Ω).

 - Les gains de transmission à l'intérieur d'une même série d'opto-coupleur sont très variables. Si vous avez plusieurs opto-coupleur  les essayer et prendre le plus efficace. C'est celui qui donne la vitesse la plus lente pour la même positon du potentiomètre de test. Reprendre alors ce pas de test.

 - Choisir la valeur normalisée juste supérieure à cette valeur pour le montage sur circuit imprimé.

 

Il faut peut être retoucher le potentiomètre interne d'origine pour obtenir ces valeurs. Lors de ces tests, ne pas descendre en dessous de 470 Ohms pour ces résistances en série. En conclusion, en jouant sur le ce deuxième potentiomètre de test, on doit pouvoir faire varier la vitesse du moteur sur une plage minimum de 22 à 28 i/s.

 

 - On note alors la valeur globale de la résistance série ( = deuxième potentiomètre de test + 470 Ω) .

 - Les valeurs relevées pour ces résistances vont servir lors du câblage du circuit imprimé.

 

Pour ce projecteur j'ai pris un opto-coupleur de modèle standard (MCT210, vcemax = 30volts) sans Darlington ni porte logique intégrée.

Attention, vérifier qu'il n'y a pas de lien entre la tension secteur et ce potentiomètre, sinon il faut placer le opto-coupleur dans le projecteur.

Pour ce projecteur, j'ai utilisé :  MCT210 + résistance de 10 KΩ en sortie du TL071 + résistance de 3 KΩ coté moteur (en fait 1 KΩ + 1 KΩ + 1 KΩ).

 

 

Réglage de la vitesse sur le RONY MP-340

Premier problème, ce projecteur est fait pour une vitesse de 18 i/s. Pour avoir une tension plus importante, il a fallut que je rajoute sur l'alimentation un condensateur de 1000 µF / 63 volts en parallèle au 330µF existant, pour lisser la tension à 50 volts.

 

Deuxième problème, il est impossible d'utiliser facilement la commande de vitesse par opto-coupleur sans modifier ce variateur électronique. J'ai du refaire le schéma du variateur (voir plan Super8_JL_RONY_Schéma_02.png). La variation est trop rapide si l'on met l'opto-coupleur sur la résistance variable comme pour le SANKYO. J'ai donc inséré mon montage en modifiant l'implantation des composants de ce variateur.

RONY RONY Le circuit de commande du RONY.


Schéma alim RONY Schéma alim RONY Schéma alim NAIGAI Le schéma de commande du RONY et du projecteur NAIGAI de JCGrini.

 

Le projecteur reste utilisable exactement comme avant et en insérant la prise jack du commande du moteur, la vitesse devient réglable depuis l'extérieur.

L'opto-coupleur est un modèle standard (CNY75B, vcemax = 90volts) sans Darlington ni porte logique intégrée.

Pour trouver la valeur des résistances, j'ai procédé comme avec le premier projecteur.

Pour ce projecteur, j'ai utilisé :  CNY75B  + résistance de 4,7 KΩ en sortie du TL071 + résistance de 3,2 KΩ coté moteur (en fait 2,2 KΩ + 1 KΩ).

RONY RONY RONY Le RONY modifié (avant et après).

 

 

Réglage de la vitesse sur d'autres projecteurs

S'il n'est pas possible de commander la vitesse d'un projecteur de cette manière, il faut alors concevoir une alimentation externe, commandé par l'opto-coupleur. On peut s'inspirer du schéma d'alimentation modifié pour le RONY MP-340 ou du NAIGAI.

 

Le projecteur de JCGrini
Le contrôle se fait sur la base de T2. La courbe de réglage de vitesse va de 20i/s à 30i/s et c'est presque une droite. A environ 7volts on est à 25 i/s. J'ai été obligé d'inverser les 2 pattes du 4046. La PLL se verrouille bien après ajustement. Je n'ai pas pu mettre de capacité entre la 100KΩ et la masse, sinon ça oscille. Je suis parti de 1nF à 1µF. Les chimiques ne fonctionnent pas, car ils ont un courant de fuite trop important. Par contre, j'ai mis un 1µF derrière la 470KΩ et là ça se verrouille.

 

Remarques

Pour vérifier que la commande du moteur est efficace, il est indispensable de mesurer la vitesse de projection (mesure en i/s = mesure en Hertz), volts par volts. On fait un tableau avec une colonne "Tension en sortie du TL071" et une colonne "Vitesse de projection". A partir de ces mesures, on sait si le montage va fonctionner ou risque d'osciller.

 

 

Quand on fait les essais avec une tension d'entrée variable sur l'opto-coupleur, on peut avoir les cas suivants :

tension cmd  volts

série NOK

i/s

série NOK

i/s

série NOK

i/s

série OK

i/s

série OK

i/s

11 volts

16

20

18

18

20

10 volts

16

20

20

18

20

9 volts

16

20

22

20

21

8 volts

17

21

24

23

22

7 volts

20

23

28

24

23

6 volts

25

24

28

25

24

5 volts

28

28

28

26

25

4 volts

28

28

28

27

26

3 volts

28

28

28

27

27

2 volts

28

28

28

28

28

1 volts

28

28

28

28

28

 

Il est important d'avoir une plage de réglage de tension large, idéalement de 1 à 2 volts, entre 24 et 26 i/s. Il est préférable que la vitesse de 25i/s s'obtienne pour une tension comprise entre 4,5 et 7,5 volts. C'est dans cette plage de tension que la boucle de verrouillage est la plus efficace.

Il ne faut pas que la vitesse augmente d'un seul coup, la courbe de transfert n'a pas besoin d'être linéaire, mais elle doit être régulière (surtout autour de 25 i/s).

 

On a donc à la fin de cette étape, un moteur dont la vitesse est réglage par une tension comprise entre 1 et 11 volts. On a noté la valeur des ces résistances pour le câblage du circuit.

 

Dans mes deux projecteurs, je connecte le capteur de vitesse et le circuit de commande moteur par des prises jack 3,5mm. Dans les deux cas, si je retire ces prises les projecteurs fonctionnent normalement à 18 i/s.

 

Remarque :

Il est important que le potentiomètre interne de vitesse soit à peu près au milieu de sa course. Sinon quand la tension est faible aux bornes de l'opto-coupleur, il y a un risque de faire passer un courant trop important dans l'électronique du régulateur et dans le reste du potentiomètre.

 

 

 

haut de page 4éme étape  : Le module électronique à CD4046 (PLL)

Avant de se synchroniser avec le signal vidéo de la caméra, on va utiliser le vco interne du CD4046 pour générer le 25 hertz de référence. On n'a pas besoin de la caméra vidéo pour cet essai. Ceci permettra d'asservir la vitesse du projecteur à ce signal et ainsi de vérifier le fonctionnement de la boucle à verrouillage de phase.

L'interrupteur sur la patte n°3 en entrée du CD 4046 permet de synchroniser la vitesse du moteur, soit au signal interne du CD 4046 lié au potentiomètre sur la patte 12, soit à partir du signal vidéo.


CI Jean-Luc92 CI Jean-Luc92 CI JCGrini Mon montage électronique prototype dans une boîte de disque dur et celui plus professionnel de JCGrini.

 

Le câblage :

On câble les éléments suivants : Régulateur 12 Volts + leds rouge et verte + OPTO + CD4046 + Transistor + TL071 sauf les éléments du filtre de boucle.
Les diodes led rouge et verte sont à faible consommation (2mA).
On installe les composants autour du TDA2595 et du CD4013 sans installer ces circuits intégrés.
On câble les différents interrupteurs et potentiomètres.
Le module complet consomme 55 mA.

 
Les premiers essais :

On alimente le montage en +12 volt, la led verte s'allume.

Projecteur en marche, on vérifie que l'on a un signal rectangulaire sur la patte n° 14 du CD4046.

On prévoit une tension variable entre 1 et 11 volts que l'on connecte sur la patte n°3 du TL071 (entrée).

On vérifie que l'on peut faire varier la vitesse du projecteur quand on applique une tension entre 1 et 11 volts en entré du TL071 (patte n°3).
On vérifie le signal de sortie sur la patte n°4 du CD4046 et l'on règle le potentiomètre (patte n°12) pour avoir 25 Hz (ou 40 ms de période).

Sur mes projecteurs, la tension en sortie du TL071 doit diminuer pour que le moteur accélère. Si c'est le contraire sur votre projecteur, il faut inverser les signaux d'arrivées entre les pattes n° 3 et n° 14 du CD4046.


Les valeurs du filtre de boucle :

Les valeurs des éléments du filtre de boucle se déterminent par des essais. Il ne faut pas prendre les valeurs indiquées par défaut sur le schéma. Par exemple, les valeurs pour le SANKYO provoquent une oscillation de la vitesse du moteur sur le RONY. Le filtre de boucle dépend du gain de la boucle, de l'inertie du moteur, de la régulation de l'alimentation du moteur, des frottements... Cela se calcul, mais c'est compliqué et des essais de calcul n'ont rien donné de probant. On va donc procéder par essais successifs. On peut prendre 100 KΩ comme première résistance. Attention de ne pas mettre les doigts ou un appareil sur les composants du filtre de boucle, car l'on est en haute impédance et l'on perturbe facilement la boucle de verrouillage.


On soude la résistance de 100 kΩ du filtre de boucle, mais pas les autres éléments du filtre de boucle. On soude deux fils à l'emplacement du condensateur de boucle 'Ca', pour relier ces fils à une plaquette d'essai.


Brancher un oscilloscope sur les pattes n° 4 et n° 13 du CD 4046.
On alimente le montage en +12 volt, et l'on règle le potentiomètre pour avoir du 25 Hz (25Hz = 40ms) en sortie du vco patte n°4 du CD4046.


On fait tourner le projecteur. Avec un peu de chance le moteur se stabilise autour de 25Hz, mais sûrement avec un effet de pompage. Le moteur accélère puis ralentit sans arrêt.


Prendre des condensateurs 1 nF, 2,2 nF 4,7 nF, 10 nF, 22 nF, 47 nF, 100 nF, 220 nF, 470 nF, 1 µF, 2,2 µF pour essais.

Essayer un condensateur 'Ca' en place du 68nF (entre la patte n°3 du TL071 et la masse) et choisir celui qui atténue le plus le pompage.


Ensuite avec des essais, choisir une résistance (installer un potentiomètre de 1 MΩ) et un condensateur (à la place des 390 KΩ et 470 nF) qui atténue le pompage sans trop allonger le temps que met le moteur à se stabiliser. Si le moteur a beaucoup d'inertie, il faut peut être essayer des condensateurs de plus grande capacité. Attention, si la mise en place d'un condensateur chimique provoque un décalage constant de phase, ce condensateur à une résistance de fuite trop importante. Il faut choisir des condensateurs pour des tensions >= 63 volts.

Oscilloscope Le test de phase.

Le projecteur étant en marche, bloquer l'axe de la bobine réceptrice momentanément et le relâcher. On voit alors les deux signaux rectangulaires qui essayent de se mettre en phase. Il existe une période d'oscillation qui doit être réduite par le choix judicieux des composants du filtre de boucle.

Retoucher si nécessaire à la valeur du premier condensateur.

 

La led rouge doit s'éteindre en fonctionnement normal, c'est à dire quand le projecteur est synchronisé. Si elle clignote lentement, soit le projecteur va trop vite, pas assez vite ou soit le filtre de boucle (en sortie de patte 13) n'est pas adapté. Il faut  modifier les valeurs de ce filtre si le moteur à du mal à se caler à la bonne vitesse en accélérant et ralentissant sans cesse.

Une fois la vitesse synchronisée et la led "ERR" éteinte, on doit mesurer en sortie de VCO (après l'ampli op) une tension proche de 6 volts (4 à 8 volts maximum). Plus cette tension est proche de 6 volts, et mieux la boucle se verrouillera.

 

Si la diode led rouge "ERR" s'éteint, c'est que l'on à réussi à verrouiller la vitesse (et même la phase) du film au CD4046. Si la led clignote franchement et régulièrement le projecteur n'est pas asservi.

Elle peut rester très faiblement allumée en fonctionnement normal, car avec les frottements et la fréquence de référence très basse le fonctionnement d'une boucle à verrouillage de phase est délicat à réaliser. Un écart de quelque pour-cent est largement tolérable.

 

Avec ce montage, mon projecteur SANKYO se verrouille à la bonne vitesse en moins de 2 secondes après la mise en marche du film. (3 secondes pour le RONY). En cas de problème, il faut voir le chapitre n° 7 sur la mise au point.

 

JCGrini a réalisé superbement ce montage et a écrit à cette occasion une notice de mise en route.

Notice (.pdf) Notice de mise au point de JCGrini, en relation avec ses solutions n°1 et 2 de circuits imprimés.

 

 

Composants utilisés pour le filtre de boucle à titre d'exemple :

SANKYO SOUND 600  : 100KΩ + 68nF  + (en série 390kΩ + 470nF)

RONY MP-340 : 100KΩ + 10nF  + (en série 1MΩ + 1µF)

NAIGAI : 100KΩ + 0nF !  + (en série 470KΩ + 1µF)

BOLEX PAILLARD 16mm : 100KΩ + 10nF (et rien en série ! )


 

 

haut de page 5éme étape : Le  module électronique à TDA2595 (TOP SYNCHRO)

Le projecteur arrive donc bien à être asservi au CD4046. Ce module doit sortir un signal à 25 hertz, quand on y connecte un signal vidéo entrelacé comme une TV, magnétoscope ou caméra vidéo. (ne pas connecter un jeu vidéo, car parfois il n'y a pas de trame paire/impaire sur ce signal vidéo).

 

Les résistances de 10Ω sur l'entrée vidéo minimisent les pointes de courant des décharges électrostatiques lors des branchements.

Câbler et installer les CD4016 et TDA2595 sur le circuit imprimé.
Brancher un signal vidéo en entrée du circuit. On doit avoir un signal à 25 Hz en sortie sur les pattes 1 et 2 (signaux en opposition de phase). L'interrupteur situé en sortie du circuit CD4013 permet de choisir entre la trame paire ou impaire du signal vidéo. On donnera la position définitive à cet interrupteur quand on filmera des images. Une position donne des images toute dédoublées et l'autre des images toutes nettes. Avec un projecteur à deux pales, la position de cet interrupteur n'a pas d'importance. Régler R7 (4,7KΩ) au milieu de la plage permettant d'avoir un signal à 25 Hz correct.

En branchant la caméra en entrée et en lançant le projecteur, la led rouge doit s'éteindre en fonctionnement normal, c'est à dire quand le projecteur est synchronisé avec le signal vidéo.

 

 

 

haut de page 6éme étape : Les réglages finaux

Cette phase de vérification est obligatoire. Il faut vérifier que le top vidéo est synchrone avec le passage de la pale n° 1 de l'obturateur.


Vérification de la phase entre les appareils :
Placer un opto-transistor devant le projecteur en marche, synchronisé, sans film et lampe allumée. Avec un oscilloscope vérifier que le signal issu de l'opto-transistor est bien en phase avec le signal vidéo. Il est possible de déplacer notre capteur IR devant le disque, car il est maintenu par des fils de cuivre rigide. Sinon il faut décaler le demi-cercle noir. Le passage de la pale qui correspond à l'avancement du film super 8, doit correspondre exactement au top synchro trame. Le top synchro trame doit être donc au milieu de la zone d'ombre de cette pale.

Si aucun réglage mécanique n'est possible pour obtenir ce résultat, il faut rajouter un monostable (CD4528 ou CD4538) entre le signal reçu en patte n°3 ou n°14 du CD4046, pour déphaser ce signal. Ce réglage de phase est important mais peu pointu, car cela permet d'avoir une image entière du film sur une image vidéo.

 Oscilloscope Oscilloscope Oscilloscope Le test avec la vidéo, à gauche en 3 pales, à droite en 2 pales.

 

Si ce réglage n'est pas réalisé, une image vidéo sera composée de deux parties d'image du film (mais quand même sans scintillement).


Vérification du type de trame paire/impaire :
Pour vérifier quelle trame paire/impaire, on doit sélectionner avec l'interrupteur, prendre un bout d'amorce de film et noircir une image sur deux sur une longueur de 10 cm avec un feutre indélébile. On peut mettre ce film en boucle en scotchant le film, mais pour moi cela n'a pas été la peine car mon projecteur se synchronise très rapidement. On peut aussi colorer les dix derniers cm de l'amorce d'un film, car l'on fait seulement deux passage pour vérifier le fonctionnement.

Filmer l'écran avec le projecteur synchronisé et voir le résultat dans Adobe Première ou autre logiciel équivalent qui permet de visualiser le film image par image. On doit voir une image noire sur deux. Si toutes les images sont grises, inverser sur le montage le commutateur trame paire/impaire et re-tester. Si les images son en partie grise il faut peut être reprendre le réglage de la phase ci-dessus.

Images du film Position des images du film Le film test et la position des images sur la pellicule suivant le format.
 
Remarque importante sur le réglage 'trame paire/impaire'

Si l'on utilise un projecteur à trois pales, ce qui est la cas le plus courant, le caméscope doit être paramétré pour avoir un temps de pose fixe de 1/25 sec par image. Après plusieurs essais, je me suis rendu compte que le réglage "trame paire/impaire" doit être parfois repris! En effet, à la mise sous tension de mon caméscope, le temps de pose de 1/25 sec commence aléatoirement par une trame paire ou une trame impaire. Il faut donc à chaque fois que l'on veut numériser un film, filmer des images de tests et vérifier que l'interrupteur 'trame paire/impaire' est sur la bonne position. Ensuite pour la série de films à numériser, on laisse le caméscope sous tension. Pour éviter de faire un film de test, on peut aussi noircir les trois dernières images (une sur deux) des amorces de tous les films que l'on veut numériser.
Si l'on utilise un projecteur à deux pales, la position de l'interrupteur 'trame paire/impaire' n'a pas d'importance.


 

haut de page 7éme étape : En cas de problème de mise au point

La commande de vitesse :
En cas de problème avec ce montage, il faut commencer par vérifier le fonctionnement de la commande du moteur, c'est indispensable.
Retirer le CD4046 du montage.
Placer un potentiomètre de 10 KΩ entre le +12 et la masse.

Relier le point milieu de ce potentiomètre sur en patte n° 3 du TL071 (ou sur la résistance de 100KΩ du filtre de boucle).

Brancher l'alimentation 12 volts et faire tourner le projecteur.

Positionner le potentiomètre pour avoir 1 volt en sortie du potentiomètre

 - Mesurer la sortie du TL071 (patte n° 6),

 - Mesurer la vitesse du projecteur (avec un fréquencemètre ou un oscilloscope),

 - Faire ces relevés de volts en volts de 1 à 11 volt.

Faire un tableau tension d'entrée du TL071 / Vitesse du projecteur et dessiner une courbe à partir de ce tableau.

On doit avoir une courbe relativement régulière, sinon la commande du moteur risque d'être impossible.

Dans le projecteur, le module électronique d'alimentation d'origine ne doit pas avoir de contre-réaction, sinon il est impossible de commander de façon progressive le moteur en plaçant simplement un opto-coupleur en parallèle avec le potentiomètre interne de réglage de la vitesse. Par exemple dans le RONY, il y a une contre réaction avec la tension de sortie. Dans ce cas, il faut couper une liaison pour placer l'opto-coupleur à la base du transistor de puissance (voir schéma : Super8_JL_RONY_Schéma_02.png).

L'inertie du moteur :

Il ne faut pas que l'alimentation du moteur se fasse avec un temps de réponse trop lent, ce qui peut arriver s'il existe des capacités importantes dans le schéma d'alimentation. Dans ce cas on peut chercher à les réduire, mais pas à les supprimer, car dans ce cas l'alimentation peut osciller dangereusement. L'idéal est d'avoir un temps de réaction "T" inférieur au 1/25 de seconde dans la partie alimentation. Une alimentation secteur avec une led en face d'une photo-résistance apporte aussi beaucoup d'inertie. L'inertie quelle soit électronique ou mécanique, complique la recherche des valeurs du filtre et donnera une régulation moyenne, peut apte à répondre aux défauts de défilement du film. Il en est de même si la vitesse maximum du projecteur dépasse de peu les 25 i/s.

 

Limite du montage
Par définition, la fréquence propre à la boucle de verrouillage de phase est largement inférieure à 25 Hz, qui est la fréquence de référence des signaux en entrée. La fréquence propre à la boucle de verrouillage de phase est ici très faible de l'ordre de 1 Hz. Avec cette fréquence aussi basse, il est impossible de réagir correctement sur l'alimentation du moteur pour garder une erreur de phase quasiment nulle, mais heureusement le projecteur à une inertie suffisante pour atténuer les frottements irréguliers ou les points de blocage comme le passage des raccords de film.

Le montage fonctionne parfaitement si pendant la projection d'un film, la largeur du top synchro du signal vidéo reste dans les limites du créneau correspondant au passage sombre de la pale (voir photo : Super8_JL_Oscillo_02.jpg). Toutes fluctuations dans cet intervalle sont sans conséquence sur le scintillement. La marge d'erreur de phase acceptable est de l'ordre de 10%.

Si pour les tests de verrouillage, on bloque momentanément l'axe de la bobine réceptrice, c'est pour voir comment se re-verrouille la boucle, mais en aucun cas pour vérifier que le système reste verrouillé. Dans ce cas là, c'est tout à fait normal avec ce montage que la boucle de déverrouille pendant un court instant.

 

 

haut de page 8éme étape : Remarques diverses

1 - Réglages obligatoires sur la caméra vidéo :

2 - Ralentir de 75 % (=18/24) dans un logiciel de traitement vidéo. Le traitement de ralentir le film doit se faire en dernier, après le montage du film, car l'on crée à ce moment-là des images intermédiaires faite de deux images consécutives. Il devient alors difficile de faire un montage vidéo à partir de ces images à l'image prés. Juste après on insère la bande sonore musicale, le titre et l'on exporte le montage.

Il paraît qu'il faut mieux ralentir le film de 75 % (=18/24 ou ¾) car cela tombe juste, au lieu de 72 % (=18/25). A 75%, le logiciel de montage vidéo rajoute simplement une image toutes les 3 images.

Si l'on a filmé à 24 i/s, alors là c'est le bonheur absolu, car on garde tel que le film numérisé à 25 i/s. Sur un film Super8 filmé à 24 i/s par erreur; j'avais laissé le commutateur sur 24 i/s , le film sur DVD est fluide, on croirait presque un film en DV natif.
 

3 - A la fin de la projection en synchrone, il faut reprendre le réglage interne du potentiomètre pour revenir à 18 ou 24 i/s.

4
- Remarque sur la caméra vidéo. Avec la présence des pales, le film éclaire par intermittence.

En vidéo, on a une image complète soit 625 lignes avec l'affichage d'une trame paire plus d'une trame impaire à la télé (chaque trame faisant 312 lignes ½).

Projecteur à 3 pales, temps de pose fixe = 1/25 sec (En mode 'SlowShutter=1').
             |<  une image  du  film  super 8   >|
 Ecran  :   noir        noir        noir        noir        noir        noir
          +-----+     +-----+     +-----+     +-----+     +-----+     +-----+     +---
 Pale n°: | [1] |     |  2  |     |  3  |     | [1] |     |  2  |     |  3  |     |
                +-----+     +-----+     +-----+     +-----+     +-----+     +-----+
 Ecran  :    |  image 1     image 1     image 1  |  image 2     image 2     image 2  |
 
 Caméra :    |<  temps de pose = 1/25 secondes  >|
             +-----------------+                 +-----------------+
             |  Trame  paire   | Trame  impaire  |  Trame  paire   | Trame  impaire  |
      -------+                 +-----------------+                 +-----------------+

 Signal             /\___/\_          /\___/\_          /\___/\_          /\___/\_    
 vidéo :   /\  /\__/        \/\  /\__/        \/\  /\__/        \/\  /\__/        \
             ||                ||                ||                ||
             ++                ++                ++                ++

Ce montage est fait principalement pour ce type de projecteur avec une caméra au 1/25 sec de temps de pose.
Je suppose que la caméra fonctionne de la manière suivante :
Sur la caméra vidéo, on impose avec "Slow shutter = 1" = un temps de pose de 1/25 de seconde = durée d'une image du film Super8.
  1 / La caméra pose pendant 1/25 de seconde et fait donc une moyenne de la lumière reçue pendant tout ce temps.
  2 / On a donc sur le capteur l'image n° 1.
  3 / A la fin de la période de 1/25 de seconde, la caméra va lire instantanément le capteur pour mettre les données vidéo en mémoire.
  4 / Pendant l'image n° 2, la caméra envoie sur le signal vidéo l'image n°1 (trame paire + trame impaire = 1/25 sec).


Projecteur à 3 pales, temps de pose =< 1/50 sec (En mode pose 'Automatique').  (ce cas ne marche pas, car il donne beaucoup de scintillement)

                |<  une image  du  film  super 8   >|
 Ecran  :   noir        noir        noir        noir        noir        noir
          +-----+     +-----+     +-----+     +-----+     +-----+     +-----+
 Pale n°: | [1] |     |  2  |     |  3  |     | [1] |     |  2  |     |  3  |     |
                +-----+     +-----+     +-----+     +-----+     +-----+     +-----+
 Ecran  :       image 1     image 1     image 1     image 2     image 2     image 2

 Top départ de  ^                 ^                 ^
 la prise de    |< 1/50 secondes >|< 1/50 secondes >|
 vue    :       |                 |                 |
                |                 |                 |
 Caméra :   (temps de pose < 1/50 secondes)
                +-----------------+                 +-----------------+
                |  Trame  paire   | Trame  impaire  | Trame  paire    | Trame   impaire
         -------+                 +-----------------+                 +---------------

 Signal                /\___/\_          /\___/\_          /\___/\_          /\___/\_    
 vidéo :      /\  /\__/        \/\  /\__/        \/\  /\__/        \/\  /\__/        \
                ||                ||                ||                ||
                ++                ++                ++                ++

Avec un temps de pose < 1/50 sec, il y aura un scintillement à la prise de vue.
Si on filme avec un temps de pose < 1/50 sec (Exemple : 1/250 de seconde), je pense que la caméra va prendre un instantané juste après la synchro. Quel que soit la position du capteur (et donc du top départ), la trame paire n'aura pas exactement autant de lumière que la trame impaire capteur toutes les 1/50 secondes. Cette solution ne fonctionne donc pas. Il faut pour cette vitesse d'exposition avoir un projecteur à 2 pales.


Projecteur à 2 pales, temps de pose =< 1/50 sec (En mode pose 'Automatique'). (Ce mode de transfert est le meilleur)
             |<  une image  du  film  super 8   >|
 Ecran  :   noir              noir              noir              noir             
          +-----+           +-----+           +-----+           +-----+
 Pale n°: | [1] |           |  2  |           | [1] |           |  2  |           |
                +-----------+     +-----------+     +-----------+     +-----------+
 Ecran  :         image 1            image 1           image 2           image 2

 Top départ de  ^                 ^                 ^
 la prise de    |< 1/50 secondes >|< 1/50 secondes >|
 vue    :       |                 |                 |
                |                 |                 |
 Caméra :   (temps de pose < 1/50 secondes)
                +-----------------+                 +-----------------+
                |  Trame  paire   | Trame  impaire  | Trame  paire    | Trame  impaire
         -------+                 +-----------------+                 +---------------

 Signal                /\___/\_          /\___/\_          /\___/\_          /\___/\_    
 vidéo :      /\  /\__/        \/\  /\__/        \/\  /\__/        \/\  /\__/        \
                ||                ||                ||                ||
                ++                ++                ++                ++

Il faut décaler le capteur pour placer la synchro juste un peu après le début du passage de la pale.
Avec un modèle à 2 pales, on a plus de lumière pour le caméscope et on peut prendre un temps de pose de 1/25 sec à 1/1000 sec ou mieux, rester en pose automatique pour avoir une plus grande latitude de pose. Il aussi possible de filmer avec un temps de pose fixe = 1/25 sec.

On peut aussi comme JCGrini, se fabriquer une hélice supplémentaire à deux pales pour réaliser un transfert avec un caméscope laissé en mode automatique (pour le temps de pose).

Obturateur à deux ou trois pales Les hélices maison de JCGrini.


Commentaire d'utilisation après essais : Voici aussi la modification qui apporte beaucoup à la qualité du transfert sur un caméscope sans mode 'Slow Shutter=1'. Si, contrairement à moi, vous n'avez pas de machine sous la main pour l'usinage, vous devriez pouvoir décalquer la 3 pales sur une feuille d'aluminium et avec une scie à fil et une lime pouvoir découper la forme facilement. J'ai usiné une fente pour pouvoir changer les pales sans être obligé de démonter le projecteur.



5
- Ce montage est universel, il fonctionne pour tous les formats de film. Il est HD-Ready, car on peut filmer avec un caméscope HVD.


6
-  Boucle à super verrouillage de phase
Si on voulait un système avec un verrouillage de phase exact, il faut utiliser 2 circuits de verrouillage. Le premier circuit se cale sur les 25 Hz du signal trame paire/impaire et quand le signal d'erreur est nul, on commute alors sur le deuxième circuit de verrouillage qui fonctionne avec des fréquences d'entrée de 15Khz. On peut alors agir sur la commande du moteur à beaucoup plus rapidement (600 fois plus vite). Si l'on bloque l'axe de la bobine réceptrice la contre-réaction est alors immédiate et la boucle reste verrouillée. Ce montage beaucoup plus sophistiqué n'est pas utile pour notre besoin, car on accepte une erreur de phase de +/- 5% sans conséquence.
Verrouillage de phase amélioré Schéma d'un montage à deux boucles de verrouillage

7 - Les films sonores
Ce montage ne pose aucun problème pour récupérer la bande sonore d'un film. La qualité du son n'est pas affecté par l'augmentation puis la réduction de vitesse du film par logiciel.
 - Si le film original a une cadence de 18 i/s, il faut réduire la vitesse du film, ainsi que la bande son, de 75%. Le son retrouvera une cadence correcte. (+4% de hauteur de son)

 - Si le film original a une cadence de 24 i/s, le transfert à 25 i/s ne modifie que de +4 % la hauteur du son. Il est préférable de garder la vitesse du film vidéo à 25 i/s.


8
- Pour les moteurs de type universel
Le même montage peut s'appliquer à un moteur 110 ou 220 Volts alternatifs avec un moteur à collecteur et un stator (partie fixe) bobiné. La vitesse de ce moteur varie en fonction de la tension d'alimentation. Il faut placer en série avec ce moteur un gradateur classique (triac+condo+diac+potentiomètre) et remplacer le potentiomètre par une photo-résistance + résistance en série. La sortie de l'ampli-op TL071 alimente alors une diode led qui éclaire la photo-résistance. La tension en sortie du TL071 fait donc varier la vitesse du projecteur.

 

On doit pouvoir utiliser ce montage avec un moteur universel. Ce type de moteur à collecteur possède un stator bobiné. Il fonctionne aussi bien en courant continu qu'en courant alternatif. Il faut bien sur que la vitesse maximum atteinte avec l'alimentation de base soit au moins de 28i/s. Ce montage remplace le rhéostat, ou le montage de type gradateur, incorporé à l'appareil. La photo résistance doit être de type rapide à grande valeur de résistance. Elle fait face à la led rectangulaire rouge. Allez visiter la page sur le projecteur Heurtier qui a un moteur universel.

Schéma pour moteur universel Idée de montage pour moteur universel.

  

Ce montage proposé n'a été ni vérifié, ni testé et attention au secteur. Les condensateur marqués X2 sont fait pour être connectés en permanence au secteur (Condensateurs obligatoirement de type X2 pour le secteur).

Le 07/10/2006 : Pour réaliser ce montage facilement, on peut utiliser un variateur d'halogène classique de lampe et souder sur les pattes du potentiomètre de commande un NSL32. C'est un composant qui intègre un photo-transistor et une led. Comme la sortie du circuit TL071 ne descend pas à 0 volt, la diode 1N4148 (ou deux en série) permet de réduire la tension minimum sur la led. Régler la commande du variateur halogène sur la vitesse minimum de 20 i/s et procéder par essais pour trouver la valeur de la résistance en série avec la led.

 

 

9 - Les moteurs synchrones au 50 Hz du secteur

Beaucoup de projecteurs ont des moteurs synchrones. Ces moteurs ont une vitesse fixe par rapport au 50 Hz EDF.

J'ai fait des essais pour alimenter un moteur synchrone (sans collecteur) qui tourne à une vitesse constante proportionnelle à la fréquence d'alimentation (Eumig MARK 602D). Le principe est que le TL071 alimente un VCO (oscillateur commandé en tension) qui alimente un ampli pour alimenter le moteur à la fréquence de 69,44 Hz =50*(25/18) Hz. J'ai des soucis pour réaliser l'alimentation puissante (70 watts) à 69,44 Hz. Pour le moment mon ampli manque de puissance et cela ne marche pas.

Euming Mark 602D Euming Mark 602D Euming Mark 602DEssais non concluants avec le EUMING MARK 602D.

 


10
- Des remarques sur l'utilisation ce montage sont aussi sur la page OPTIQUE.


11 - Voici un site où l'auteur à installer notre montage électronique sur son projecteur 16 mm.

Le site présente des photos sur la réalisation et sa mise au point. La difficulté principale vient du moteur universel alimenté en 110 Volts. Il faut pouvoir faire varier sa vitesse à partir d'une tension isolée comprise entre 0 à 12 volts. La solution trouvée est expliquée sur ce site. Lien vers le site de Valentin sur la synchronisation d'un projecteur 16 mm.



haut de page 9éme étape : Toujours mieux

PASSAGE A L'OBTURATEUR A DEUX PALES
J'ai transformé de façon irréversible mon projecteur RONY MP-340 en un appareil à deux pales. J'ai démonté la roue à trois pales, en fait j'ai du scier les pales fixées sur un axe indémontable. J'ai collé à la place 2 pales en carton, avec beaucoup de difficulté pour bien les positionner pour avoir des durées d'exposition parfaitement identiques entre les pales. Ces pales en carton ne permettent plus d'utiliser la lampe originale de 100 Watts dans ce projecteur.


Mais, maintenant, je peux transférer directement sans passer par le mode 'Slow Shuter =1' imposé par le système à trois pales. Ceci me permet d'utiliser n'importe quel caméscope en mode d'exposition automatique. Après quelques essais de transferts, j'ai rapidement constaté que la qualité avec un obturateur deux pales est visiblement meilleure qu'avec trois pales.


Le système à deux pales me permet maintenant d'utiliser le mode 'SpotLight' ou 'Projecteur'. Avec le mode 'SpotLight', les images ne présentent pratiquement plus de zones saturées (blanches), mais les parties sombres sont quand même assez sombres. Mais globalement, la qualité est meilleure, car c'est souvent les visages qui étaient tout blancs. C'est donc le mode que je vais retenir pour mes prochains transferts de film.


Photos du démontage de l'obturateur à trois pales. Démontage pratiquement total de l'appareil des deux cotés, la suppressions des trois ailettes métalliques par sciage, car l'on ne peut pas retirer ce disque. Après avoir retirer les trois ailettes, j'ai collé deux nouvelles ailettes en carton noir sur ce disque. La position des ailettes se fait au demi millimètre prés, pour avoir la même durée d'exposition entre les ailettes. Le résultat sur l'oscilloscope est flagrant en deux pales, chaque trame est mieux exposé. Sur l'écran de l'oscilloscope, la vidéo est sur la trace du bas et sur la trace du haut, l'image est exposée quand le signal est en bas (absence de pale) et représente donc environ 3/4 du temps de pose.

RONY RONY RONY RONY RONY Oscilloscope



CONCLUSIONS PROVISOIRES : Pour le transfert, le système d'obturateur à deux pales donne une meilleur image qu'avec trois pales. Le mode 'SpotLight' est le meilleur mode pour le transfert avec mon caméscope SONY TRV-345. L'endroit le plus faible de la chaîne de transfert se situe au niveau du capteur du caméscope, qui n'est pas capable de restituer toute la dynamique des films Super8. Je me retrouver toujours avec des zones noires alors qu'elles sont simplement sombres sur le film original. Mais avec un projecteur à deux pales, je vais pouvoir tester d'autres caméscopes.


Ce site reste surtout axé sur la technique de transfert par montage PLL. Cette réalisation électronique fonctionnelle est en fait le résultat de fond de tiroir aussi bien pour le circuit TDA2595 qu'au niveau des capteurs infrarouge. Il est très facile d'améliorer ce montage électronique en remplaçant ces composants par des composants modernes et souvent moins chers.


 


haut de page Les Liens

Un lien vers Electronique Diffusion, un revendeur de composants électroniques : http://www.electronique-diffusion.fr

Un lien vers Radio Spares, un revendeur de composants électroniques : http://www.radiospares.fr

Un lien vers un site de mise en pratique de notre montage électronique : Le site de Valentin sur la synchronisation d'un projecteur 16 mm
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Pour télécharger la notice (.pdf)  du CD4046 :  cliquer droit ici + enregistrer la cible sous... (174 Ko)

Pour télécharger la notice (.pdf)  du TDA2595 :  cliquer droit ici + enregistrer la cible sous... (80 Ko)


A+   JeanLuc 92 et JCGrini