Page d'accueil  Explication sur le transfert Par JCGRINI
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Sur cette page je vais vous expliquer dans le détail la modification des projecteurs qui me sont passés par les mains. Je suppose  ici que vous avez déjà lu dans le détail les autres pages de ce site, et que vous avez bien compris les problèmes posés par le transfert du film argentique super8 sur une K7 miniDV, puis sur DVD.             Page mise à jour le 1/3/2007.

 

Préambule.
j'avais 15mn de pellicule super8 tournés dans les années 80, de mes enfants , qui ne pouvaient plus être projetés. Mon projecteur étant HS. En 92 je les avais  transféré une première fois en filmant la projection, sur un écran, avec une caméra S-VHS panasonic. La vitesse de projection était légèrement variable, je l'avais ajustée pour supprimer au maximum les fluctuations de luminosité. Le film récupéré était un peu bleuté et un peu accéléré mais j'étais très content de pouvoir visionner mes quelques film sur mes K7 S-VHS. Ils n'avaient rien à envier aux transferts réalisés par certains labo pro.

Quand ma Panasonic S-VHS a commencé à donner des signes de faiblesse, j'ai décidé d'acheter une caméra miniDV. Je souhaitais en premier lieu convertir toutes mes K7 S-VHS PAL  en DVD et pourquoi pas re-transférer mes films super8.
J'ai choisi une caméra miniDV grand public avec:
- une sortie et une entrée IEE1394/DV pour pouvoir archiver mes montages vidéo sur K7 miniDV (en plus des DVD).
- une entrée analogique PAL pour y connecter mon ancien caméscope S-VHS. et convertir toutes mes K7 S-VHS.
- et quelques réglages en manuel, mise au point, balance des blancs, vitesse d'obturations, verrouillage de l'iris.

Je souhaitais transférer une nouvelle fois mes super8 avec  ma nouvelle caméra miniDV. Je me suis vite rendu compte qu'il était très difficile de trouver un projecteur en état de bon fonctionnement.
Le seul projecteur que j'ai trouvé en prêt ,est un modèle hyper simple à moteur 220V alternatif universel. La vitesse bien qu'étant variable avec un rhéostat de puissance, n'avait pas de régulation de vitesse. Très vite je me suis rendu compte qu'a chaque collage sur la pellicule, j'avais un décrochage de vitesse.
Ce matériel étant en prêt, il était impensable d'envisager une modification profonde de la mécanique et de l'électronique. J'ai donc réalisé un montage facilement démontable et provisoire.
J'ai commencé par filmer une projection à 16.66i/s sur l'écran, et je m'aperçu qu'avec ce projecteur il était impossible de maintenir une vitesse stable. Le transfert était minable, car en plus de la fluctuation lente de luminosité,  des sauts d'image à chaque imperfection du film ou collage, sur le DVD final réalisé, il y avait un léger scintillement désagréable en lecture sur TV. Ce défaut n'apparaissait pas en lecture du DVD sur PC.
A force de faire des tests j'ai trouvé plusieurs solutions pour supprimer le scintillement. Mais seul l'utilisation de l'effet "supprimer le scintillement".dans Adobe première Element 1.0 m'a permis de supprimer le scintillement tout en gardant la qualité.
Au vu des problèmes rencontrés ci dessus je décidais alors de faire un transfert image par image avec ce même projecteur en attendant d'en trouver un autre.

Transfert image par image

Avantage: chaque image super8 est capturée dans un fichier BMP ou JPG séparé. il peut être traité individuellement ou par lot avec les logiciels de retouche photos courant. Colorimétrie, recadrage, nettoyage etc.... il permet d'utiliser pratiquement tous les types de projecteur en service. Il suffit de fabriquer un dispositif qui arrête le moteur après le passage de chaque image.
Inconvénients: on ne peut pas récupérer le son des super8 sonores en même temps que l'image, le transfert est très long, le volume occupé sur le disque est gigantesque. il faut utiliser un logiciel de montage et incérer les quelques milliers d'images pour en faire un AVI ou un DVD. le fait que l'on ai 18 images par seconde et non 25i/s nous oblige à appliquer un effet de ralenti de 72%.
A la suite de mes tests, j'ai contacté Paul GLAGLA et lui ai expliqué ma méthode de transfert Super8 vers un fichier AVI-DV. Il a eu la gentillesse d'ajouter plusieurs nouvelles fonctions à son logiciel CaptureFlux. Celle qui nous intéresse en premier chef, est la possibilité de capturer image par image non plus dans des fichiers BMP ou JPG indépendant, mais directement dans un fichier AVI-DV. Il est très facile ensuite de l'importer dans le logiciel de montage de son choix.

je décidais alors de faire un transfert image par image en utilisant le logiciel de capture CaptureFlux de Paul GLAGLA.
Le déclanchement de la capture se fait par clic sur la souris. j'ai donc modifié une souris et installé un contact de déclanchement sur le projecteur.

Vous trouverez toutes les explications et photos dans ce document pdf que j'avais fait à l'époque.
J'y explique aussi la méthode de transfert par projection. Le principe est simple, j'arrête le moteur du projecteur après le déplacement de chaque image et je capture l'image directement sur le PC. Si j'avais eu un projecteur à fort couple à très faible vitesse je n'aurai pas eu besoin de faire tourner aussi vite le moteur puis de le stopper pour la capture. JeanLuc92 explique justement son transfert image par image sans arrêter le moteur ICI.

a) Transfert par projection sur un écran:

Cette méthode a l'inconvénient d'être très longue. La capture est restée fiable pour un transfert entre 1 et 2 images par minute. Pour une bobine de 3mn  il faut donc 27mn si tout va bien. ( 18x60=1080 images /mn  )
Après, il faut importer toutes ces images dans un logiciel de montage pour en faire un fichier AVI et faire le montage.
Voici un exemple de transfert en WMV (2.5Mo) avant correction colorimétrique. Ce fichier a été compressé pour pouvoir être lu sur le net. l'original est plus net.
On voit que cette méthode à aussi l'inconvénient de ne pas avoir une luminosité homogène sur toute la surface de l'image. Le centre de l'image est plus lumineux que les contours. Et l'image est légèrement déformée en trapèze.
C'est à ce moment là que j'ai commencé à faire une recherche sur le net pour voir s'il y avait d'autres méthode de transfert décrites.
Voici ma première intervention sur le Forum du repaire vous y trouverez tout mon cheminement. il y a plus de 30 pages à lire, mais si vous les lisez à partir de la page une, le transfert super8 n'aura plus aucun secrets pour vous. A lire impérativement aussi les sites  super8toDV et  Fiston production  pour la technique. Sur ce dernier vous trouverez des exemples de transfert par projection.

b) transfert objectif dans objectif
c'est à partir de ce moment là que conseillé par les anciens du Forum le repaire, j'ai commencé à tester le transfert super8 objectif dans objectif. C'est à dire ne plus filmer l'image projetée sur un écran mais, mettre le caméscope directement en face de l'objectif du projecteur. Tout en continuant le transfert image par image avec ce projecteur.
ATTENTION, cette méthode n'est pas sans risque si on n'applique pas les recommandations décrites ci après.
  - Remplacer la lampe d'origine par une lampe de 5W à 20W grand maximum.
  - Installer un diffuseur blanc afin de diminuer encore la lumière. Mais aussi et surtout permet d'homogénéiser l'éclairement sur toute la surface de l'image super8.
  - S'assurer que la lentille que nous utiliserons dans cette méthode ne focalise pas toute la lumière en un seul point du capteur CCD du caméscope
 

J'ai utilisé la lentille d'un accessoire d'oscilloscope  TEKTRONIX vieux de 30ans.

L'image est le miroir de l'image réelle vue qu'on la regarde par devant. Il faudra donc avant de créer le DVD, retourner l'image horizontalement et appliquer l'effet vitesse pour ramener le 18i/s à 25i/s. Par contre, si tous les éléments sont bien alignés, la lumière est bien homogène sur toute l'image. Et l'image n'est plus déformée en trapèze.
Voici le même clip  (2.8Mo) super8 transféré par cette méthode, avant le miroir de l'image et avant correction colorimétrique.
Et ici le même clip  (2.8Mo) retourné par un effet miroir. Sur mon essai je ne constate pas de perte de qualité. Peut être que c'est différent avec un film super8 de super qualité tourné avec une caméra professionnelle. mais ce n'était pas mon cas. ma caméra était une caméra très bas de gamme et 100% manuelle.
 

Conclusion de mes premiers essais:
Je pense que cette méthode de transfert et ce montage peuvent être facilement reproduit et utilisé avec un projecteur bas de gamme. A la condition ne n'avoir que quelques minutes de transfert à réaliser. 15 mn dans mon cas.
J'ai créé le DVD final pour contrôler la qualité sur un TV, le résultat était très prometteur. J'ai fini par trouvé un ami qui avait un projecteur sonore avec régulation de vitesse et 1h de film super8 à transférer. Il m'a proposé de me donner le projecteur en échange du transfert de ses super8 sur DVD.
Alors je décidais de mener plus loin mes tests.

 

Le Transfert à 25i/s synchronisé par les top de la caméra miniDV:

Sur le forum du repaire JeanLuc92 nous a donné le schéma d'un montage électronique permettant de synchroniser le défilement des images du projecteur sur la vitesse de défilement des images en sortie du caméscope.  Pour plus de détail sur le montage il faut aller lire la page "Synchroniser un projecteur (8/super8/9,5/16) à un caméscope à 25 i/s". Ce montage est tombé à pic pour moi.

Projecteur 18i/s et 24i/s NAIGAI sonore

J'ai maintenant en ma possession un projecteur NAIGAI sonore à moteur à courant continu en 35V dont la vitesse est variable et régulée par un montage électronique. La lampe d'origine était morte mais comme pour mon transfert il me faut une lampe de 5W, ce n'est pas un problème. Après une maintenance et le remplacement de certaine courroies par des joints toriques je commence quelque tests de vitesses. J'ai relevé le schéma électronique de la régulation afin de voir comment y raccorder le montage de synchronisation de JeanLuc92.

       cliquez sur les images pour plus de détail. (1.35Mo)

Je vais maintenant vous expliquer les diverses modifications à faire pour l'utiliser en transfert super8. En suivant ces exemples il vous sera facile de les appliquer sur un autre projecteur. Comme je vous l'ai expliqué plus avant, je souhaite transférer mes films super8 par projection directe dans l'objectif de mon caméscope miniDV. Il me faut dans un premier temps adapter l'éclairage. Je souhaite aussi capturer image par image mais cette fois à 25i/s. je dois donc savoir  à chaque instant où se trouve l'image sur la pellicule par rapport à sa fenêtrer de projection. Je vais donc installer un capteur de qui m'indiquera la présence et la position exacte de l'image à transférer.

L'éclairage
J'ai démonté la lampe d'origine et son support. Je l'ai remplacée par une lampe de 5W 12V. La puissance de la lampe ne devra jamais dépasser 10W pour ne pas prendre le risque de brûler le CDD du caméscope qui sera en face.
Il est important d'apporter un soin particulier à l'éclairage de la pellicule.  La lumière doit être suffisante au caméscope pour éviter qu'il n'ouvre pas l'IRIS au maximum afin que l'on puisse jouer avec ce dernier en fonction l'exposition de la pellicule.  Elle doit aussi éviter que le caméscope ne bascule en mode nuit et ajouter un bruit très déplaisant sur l'image. La lumière doit être très bien repartie sur toute la surface de l'image. C'est pour cette raison que j'ai mis devant la lampe  2 plaques de plastique blanc de 2mm, espacés l'une de l'autre de 1mm. Elle permettent de bien diffuser la lumière, d'arrêter les infrarouges et cacher le filament. L'ensemble est accroché au support de la lampe d'origine par simple pincement. La lampe est pendue et positionnée grâce à ses connections. A l'arrière de la lampe, accroché par un fils de cuivre rigide mais réglable facilement,  j'ai ajouté un réflecteur de lampe de poche. Ce dernier augmente encore la diffusion de la lumière sur le film.

L'éclairage par LED de puissance
J'ai remarqué que pas mal de film super8, se teintait avec l'age. La balance des Blancs des caméscopes n'arrivent pas toujours à corriger la couleur parfaitement. Je me suis demandé s'il ne serait pas intéressant de corriger la couleur au transfert plutôt qu'avec le logiciel de montage.
Ce montage permet donc de corriger au transfert, la dominante couleur qu'aurait pris le film argentique au vieillissement. La balance des Blanc du caméscope faisant le réglage final. J'ai testé avec succès l'éclairage par Led 3 couleurs de 3W.  Photo ci dessous à gauche. La Led est montée sur un radiateur de CPU récupéré sur un vieux PC. Utilisation d'un petit entonnoir pour faire le réflecteur. La correction couleur peut être légère comme très forte. J'ai remarqué que si je souhaitais un Blanc légèrement teinté, ou si je souhaitais changer l'intensité de l'éclairage, il me fallait agir sur les 3 couleurs. Alors j'ai fabriqué le montage de la photo ci dessous à gauche. Une Led 3W Blanche accompagnée d'une Led 3W (3 couleurs). La Led Blanche assurant l'éclairage de base et la Led couleur la teinte. Ces 2 Led devant dissiper 6W, je les ai monté dans un Boîtier tout aluminium de ma conception. le tube extérieur participant à la dissipation de la chaleur. A l'intérieur on retrouve le petit entonnoir faisant office de réflecteur. le diffuseur directement monté dans ce boîtier. Le résultat est me satisfait beaucoup et j'ai décidé de l'installé définitivement dans mes projecteurs.
Une discutions est ouverte avec quelques exemples de capture d'écran sur le Forum LeTransfertSuper8.  Vous y trouverez aussi le montage électronique. Je n'ai pas eu le temps de compléter et de faire les schémas électronique définitif, de l'alimentation de la Led 3W Blanche. Je rappelle que ces Led doivent être commandées en courant et non en tension.
Il faut donc 3 alimentations 0-250mA et 1 alimentation 0-700mA.

 

 

Le capteur de rotation et de position de l'image.
Pour plus de détail je vous conseille la lecture de la page de JeanLuc92  Réalisation du capteur de vitesse.
Dans le projecteur il faut rechercher l'arbre qui supporte les pales de l'obturateur. En général c'est le même arbre qui actionne l'avancement de la pellicule par un système de doigt en appuie sur une came. Il faut ensuite étudier comment fixer dessus le demi disque constituant la partie mobile du capteur de positionnement.
Sur ce projecteur on voit qu'il m'a été très facile de fixer en bout d'arbre le disque demi lune et le capteur infrarouge. J'ai récupéré dans un lecteur CD un capteur IR par réflexion.  Il est constitué d'une LED émettrice IR et d'une LED réceptrice IR. J'ai collé sur la surface du demi disque une feuille d'aluminium pour réfléchir les rayons IR. Si les rayon IR rencontrent une surface réfléchissante, le capteur devient passant électriquement. J'obtiens donc un signal carré de période 50% et défilant exactement à la vitesse de la pellicule devant la fenêtre de projection. Je sais en plus à tous moment la position de l'image devant la fenêtre de projection.
 

      

Sur l'image ci dessus j'ai ajouté aussi un connecteur permettant de raccorder avec une seule fiche 5 broches, le capteur de rotation (3 fils) et le contrôle de la vitesse du moteur ( les 2 fils en vert sur le schéma de la régulation du projecteur ). L'électronique est installée dans un boîtier extérieur au projecteur ce qui me permettra de pouvoir le connecter sur divers machines.
Ci dessous on voit très bien le boîtier avec l'électronique de synchronisation du défilement des images par rapport aux tops de la vidéo du caméscope.
On voit aussi le miroir et son support, ainsi que le support lentille.

 

L'obturateur à pales
Ce projecteur a un obturateur à 3 pales. la raison est simple, si on avait qu'une seule pale pour cacher l'instant où l'image change devant la fenêtre de projection, nous aurions une variation de lumière à 18 Hz. Je ne sais pas si vous avez déjà testé mais c'est presque impossible à regarder. On se fatigue très vite. Alors les concepteurs de projecteur ont eu l'idée de couper le faisceau de lumière 3 fois par images afin de monter cette fréquence de projection à 54Hz. Ce n'est pas encore top mais c'est déjà pas mal. Pour exemple: sur la TV il y a 25i/s, mais en réalité chaque image est affichée en 2 demie image. L'écran de TV est donc rafraîchi à 50Hz, tout en ayant une grande rémanence. C'est pourquoi on peut regarder la télévision sans trop de fatigue visuelle.

Mon caméscope miniDV capture les image à 25i/s pour respecter le standard TV. Si je filme une projection à 18i/s avec ma caméra 25i/s mon film va avoir une fluctuation de lumière égale à la différence de fréquence, et le film sera in regardable.
Je pourrait aussi ralentir la projection à 16.666i/s  ( 50Hz/3) ce qui donne une image très correcte à regarder mais à le désavantage pour moi d'avoir des images composées de 2 images différentes. Si on a 16.66 images par secondes et que l'on en capture 25, de plus non synchrones, c'est bien que certaines images ont été reconstruites à partir d'autres images. Cette méthode donne malgré tout de très bon rendu sur TV et elle est employée dans la grande majorité des transfert amateurs.

On voit sur ce graphe que pratiquement une image capturées sur deux est composée de l'exposition de deux images super8 mais à la lecture sur TV c'est imperceptible. On voit aussi que le temps d'exposition à la lumière est indépendant de la position des pales devant la fenêtre de projection.
C'est pourquoi cette méthode donne de très bon résultat.

Ce que je souhaite c'est avoir une image dans le caméscope miniDV représentant exactement une image super8,  nette et non reconstruite. Pour arriver à ça, il me faut accélérer le projecteur pour avoir un défilement de la pellicule à 25i/s, mais il me faut aussi synchroniser ce défilement à la cadence de capture de ma caméra miniDV. Il faut aussi que la capture se fasse quand l'image est arrêtée. C'est pour cette raison que le capteur de rotation/position a cette forme de demie lune pour indiquer précisément quand l'image est en place et arrêtée devant la fenêtre de projection.
 


 

Sur ce graphe j'ai dessiné 2 cas. En haut le système de synchronisation fonctionne à merveille, le passage des pales est bien centré sur le changement d'image super8. La durée d'exposition de la trame 1 est parfaitement égale à la durée d'exposition de la trame 2.  En bas le cas extrême, le passage des pales est décalé par rapport à la capture des trames 1 et 2. On voit que l'exposition de la trame 1 est bien moindre que la trame 2. Il va apparaître un effet très désagréable de vibration de l'image à 50Hz sur la TV. D'ou l'importance du bon réglage du capteur et du bon fonctionnement de la synchronisation.

Sur ce graphe j'ai dessiné un obturateur à 2 pales. On voit très bien que quelque soit la position des pales, l'exposition de la trame 1 sera la même que celle de la trame 2, ce qui autorise une certaine marge d'erreur sur précision de la régulation de vitesse par le montage.
Voila pourquoi j'ai fabriqué un obturateur à deux pales.

Sur l'image ci dessous, l'obturateur d'origine à 3 pales auquel j'ai découpé une rainure pour pouvoir l'inter changer sans tout démonter. Et le nouveau à deux pales.

 Il m'est maintenant très facile de retrouver le projecteur comme à l'origine pour une projection sur écran. Il me suffit de remettre la lampe 150W, changer l'obturateur 2 pales par le 3 pales, déconnecter la carte de synchronisation. On voit sur la photo de droite qu'il est facile de démonter les pales sans rien démonter d'autre.

Un petit commentaire que ma inspiré video98 sur le forum du repaire: l'obturateur est indispensable quand on transfère les super8 à 16.66i/s ou à 25 i/s sans carte de synchronisation sur les top de vidéo. Car cette méthode même si elle donne de bon résultat n'est pas une méthode de transfert image par image, et inévitablement il arrive régulièrement que la capture de l'image se fasse aussi pendant le temps de changement d'image super8 devant la fenêtre de projection. Les pales sont là pour cacher la lumière à ce moment là et éviter une image floue. Par contre dans le cas de l'utilisation d'un montage électronique  de synchronisation entre l'avance des images et la capture des images on se retrouve en transfert image par image. Il suffit de caller la capture dans la plage de temps où l'image est fixe.
D'ou la remarque de Video98:  Puisque tu as rendu le remplacement des pales très facile et que les pales sont une gêne pour la caméra TV, tu peux très bien faire tes transferts sans pales et remettre les pales pour les projections cinéma traditionnelles. L'intérêt de ne pas mettre les pales est d'envoyer un flux lumineux continu vers la caméra en évitant les interruptions lumineuses dues aux pales, la CAG ne s'en portant que mieux puisque ça correspond au mode de fonctionnement normal du caméscope. En augmentant la vitesse d'obturation (du 1/100 de seconde vers des temps plus courts) le shutter pourra servir au dosage de la lumière.

 Le Transfert du son
Ce projecteur est sonore. Un autre gros avantage du transfert à 25i/s régulé sur le top de l'image du caméscope miniDV, c'est que l'on peut transférer le son en même temps que l'image ou bien  le transférer seul, et il n'y aura aucun problème de recollage à l'image après coup car les bases de temps son et image sont les mêmes et la vitesse de défilement du film super8 est très stable tout au long du transfert.

 

Ce projecteur a une sortie HP à l'arrière, mais le son est très bruité par une ronfle 50Hz du réseau.

 Alors j'ai testé le signal avant l'amplificateur de puissance, directement en sortie du potentiomètre de volume. A cet endroit le son est bien meilleur.

 J'ai soudé un câble blindé avec un connecteur RCA sur la sortie curseur du potentiomètre.

 Comme ça il sera facile d'ajuster le niveau sonore de la capture en fonction de chaque film ou même en fonction de la scène du film.

capture du son et de l'image en un fois:
Si on a un caméscope miniDV avec une entrée son ou une entrée micro, alors, il suffira de connecter cette entrée à la prise son que l'on vient de rajouter. On pourra alors capturer l'image et le son en même temps dans le même fichier AVI-DV. la synchro son / image est parfaite.
Très important, si on utilise l'entrée micro il faudra bien entendu adapter le niveau du signal avec un montage atténuateur. Pour plus d'information sur ce sujet, allez lire Les films sonores.

Capture du son et de l'image par deux transferts distincts:
Si comme moi votre caméscope miniDV n'a pas d'entrée son, ni d'entrée micro,  vous êtes alors condamné à réaliser le transfert son et image en deux temps. D'abord le transfert de l'image en ayant pris soin de mettre le volume du projecteur suffisamment élevé pour que le micro du caméscope puisse enregistrer le son du HP en même temps que l'image. Pourquoi enregistrer un son aussi mauvais? En fait ce son nous servira plus tard à nous repérer lorsque l'on recollera le fichier son capturé par un second transfert.
Une fois le transfert de l'image terminé on vas devoir recommencer le transfert. mais cette fois, nous connectons la sortie son du projecteur à l'entrée line de la carte son du PC. Avec un logiciel de capture son on enregistrera toute la bobine super8 dans un fichier wave.
Note: Le logiciel CaptureFlux permet de capturer l'entrée line du PC en même temps que la sortie IEE1394/DV du caméscope, et ce dans le même fichier AVI-DV. Le problème c'est qu'il est impossible de déconnecter la piste son du caméscope miniDV, et dans mon caméscope il n'est pas possible de rendre sourd le micro. Le son ainsi capturé est le mixage du son provenant de l'entrée line du PC (son du film super8) avec le bruit que fait le projecteur super 8 lorsqu'il tourne. Sauf si on arrive à couper le micro du caméscope, cette option du logiciel n'est malheureusement pas exploitable.

On se retrouve maintenant avec un fichier AVI-DV pour l'image (avec un son mauvais) et un fichier Wave avec le bon son. Avec un logiciel de montage on recollera les deux en ajustant très précisément la position de la piste son par rapport à l'image en s'aidant de la piste son du fichier image AVI-DV. Une fois la synchro parfaite, on supprimera la piste son mauvaise.
Normalement grâce à cette méthode de capture il suffira de bien synchroniser le son en un point pour que tout le film soit synchro.

C'est un  des gros avantage sur le transfert à 16.66i/s. A 16.66i/s il faut absolument capturer le son en même temps que l'image. Car si comme moi votre caméscope n'a pas d'entrée son, vous devrez capturer le son par un second transfert. Par cette méthode aussi précise que peut être la régulation de vitesse du projecteur, Il est impossible d'avoir une vitesse stable sur toute la durée de capture image et  sur toute la durée de capture son. Lorsque vous devrez recoller les deux, il vous faudra beaucoup de patience et de temps. Il vous faudra couper le fichier wave en une multitude de morceau et les synchroniser manuellement un à un.

Une fois le son recollé à l'image, on changera la vitesse de défilement des images pour retrouver la bonne vitesse des mouvements des personnages et du son. Passer de 25i/s à 18i/s ou de 16.66i/s à 18i/s.  Je parle là du défilement des images originale bien sur, car le film lui devra rester à 25i/s pour pouvoir passer à la TV. On utilisera un logiciel de montage et on appliquera un effet temps (ralenti/accéléré).

Projecteur 18i/s et 24i/s ELMO GP-E muet

On m'a donné ce projecteur qui a séjourné 25 ans dans un cabanon. J'ai eu à changer certaines courroies, mais surtout il m'a fallu tout le démonter pour faire un nettoyage profond et remplacer la graisse des pignons. C'est aussi un projecteur à 3 pales à vitesse variable 18 à 24i/s. Mais contrairement au NAIGAI, la vitesse est ajustable par un rhéostat de puissance. Il n'y a pas de régulation électronique.

 

    cliquez sur l'images pour plus de détail. (2.2Mo)

J'ai commencé par relever le schéma électrique pour déterminer:  le type de moteur, le type d'alimentation et les tensions disponibles.

Le Projecteur ELMO GP-E est équipé d'un moteur à courant continu fonctionnant de 35V pour 18i/s à 75V pour 24i/s. L'alimentation de l'ensemble se fait par un autotransformateur non isolé du secteur. Il y a un commutateur permettant d'ajuster sa tension en fonction de la tension du secteur. Je pourrais me servir de ce dernier si la tension utile pour le moteur reste insuffisante pour réguler la vitesse à 25i/s. La plage de réglage est de +/- 10% de la tension.
 

La régulation de vitesse
Je décide de remplacer le rhéostat de réglage de vitesse par un variateur de vitesse électronique réglable par un potentiomètre que j'installe à la place du rhéostat.
Le gros inconvénient du rhéostat c'est que la chute de tension à ses bornes varie avec la charge du moteur, ce qui implique une variation non négligeable de la vitesse du projecteur. J'ai donc étudié un montage qui va me permettre, à la fois de pouvoir régler la vitesse du moteur manuellement comme avec le rhéostat, mais avec en plus, une pseudo régulation de vitesse  en fonction de la charge du moteur (c'est le rôle de T1 dans le schéma).
Ce variateur me permettra aussi de pouvoir être connecté à la carte de régulation de vitesse à 25i/s  sur les top de synchro image du caméscope. Pour plus de détail lire la page "Synchroniser un projecteur (8/super8/9,5/16) à un caméscope à 25 i/s".
 

Je renforce aussi le filtrage de l'alimentation en ajoutant un condensateur en parallèle de l'original. Ce condensateur 330uF 200V je l'ai récupéré sur une vieille  alimentation de PC en panne. Sur la photo du centre on voit l'adaptation mécanique entre le bouton en face avant et le potentiomètre.
 

    cliquez sur l'images pour plus de détail. (2.2Mo)

Le schéma:
Si on compare ce schéma avec le schéma d'origine du NAIGAI, on s'aperçoit vite qu'ils sont très différents. Le montage du NAIGAI est en réalité une régulation de tension et non une régulation de vitesse. Il a aussi une limitation de courant. Les concepteurs ont pris soin de protéger le moteur et la pellicule plutôt que de garantir une vitesse super stable. Le transfert sur DVD n'était pas dans leur cahier des charges. Si l'effort sur le moteur dépasse une certaine valeur, la tension du moteur chute aussitôt.
J'ai hésité un moment pour mon montage. Mais ce que je souhaitais en premier lieu c'est une vitesse stable, sachant que je serais présent pendant toute la durée du transfert et que si le moteur force ou se bloque je couperais l'alimentation. Donc je n'ai pas mis de limitation de courant car elle irait à l'encontre du but rechercher.

Sachant aussi que:
 -le moteur est composé d'une force contre-électromotrice et d'une résistance interne non négligeable.
 -la vitesse est proportionnelle à cette force contre-électromotrice et non à la tension d'alimentation du moteur. U alim = FCEM + Tension de R interne.
 -qu'il est impossible d'isoler la résistance interne de la force contre-électromotrice.
J'ai décidé d'ajouter un système à mon montage qui va compenser la chute de tension due à la résistance interne du moteur afin de garder la force contre-électromotrice stable.
Pour ce faire, il faut mesurer le courant qui traverse le moteur avec la 1 Ohm 3W et ajouter à la tension d'alimentation du moteur la valeur de tension qui est perdue dans la résistance interne du moteur grâce au montage de T1.

Cette compensation de tension s'ajuste en jouant sur la valeur de la résistance de base de T1, ici la 330 Ohm.
Les 3 petits condensateurs servent à ajuster la boucle de régulation du montage. Si la valeur n'est pas bonne le moteur pompe en vitesse.
ATTENTION, ce montage est l'inverse d'une limitation de courant. Ici, si le moteur force, on pousse la tension pour que le moteur continue à tourner à la même vitesse. c'est pour ça que je disais qu'il faut garder un oeil sur le projecteur pendant le transfert.

Note: Si on veut avoir à la fois une limitation du courant et une bonne régulation de vitesse il faut faire un autre type de montage électronique utilisant une génératrice tachymètre sur l'axe moteur.

L'autre très gros problème de ce projecteur c'est qu'il utilise un moteur à grande tension d'alimentation. Le montage doit pouvoir monter sans problème à 80V pour travailler à 25i/s avec une tension max de 100V. On ne peut plus utiliser des transistors courants et peu cher. Nous sommes obligés d'utiliser des transistors supportant plus de 100V.
Le transistor de puissance T peut dissiper jusqu'a 30W. J'ai le choix entre installer un imposant radiateur aluminium noir dans le boîtier en veillant à ce qu'il soit bien  ventilé, l'installer à l'extérieur ou comme je l'ai fait, installer le transistor de puissance et son radiateur directement dans le conduit de ventilation entre le boîtier et l'Ellice du ventilateur. Etant donné que le radiateur est fortement ventilé, il peut être plus petit (ici une tôle d'aluminium de 2mm x 10cm x 4cm). Il faut penser à l'isoler du châssis du projecteur car le boîtier du transistor est au potentiel du secteur. Rappelez vous que la tension est fournie par un autotransformateur.
 


L'obturateur à pales
Pour les mêmes raisons que pour le projecteur NAIGAI,  j'ai préféré réaliser un obturateur à 2 pales. Dans le ELMO GP-E l'obturateur sert aussi de roue d'entraînement du mécanisme de mouvement du doigt d'avance de la pellicule, ( photo de droite ). Il est donc impossible sur ce projecteur de retirer l'obturateur pendant le transfert comme on pourrait le faire sur le projecteur NAIGAI..
Sur la photo du centre on voit la fenêtre de projection.

La roue originale ( la noire ) est réalisée en tôle emboutie peinte avec une peinture légèrement granuleuse. Ma roue a été débitée dans un rondin d'aluminium, puis ajournée avec une Fraiseuse à commande numérique. Au fraisage, à cause des contraintes internes, le métal ce lâche et la roue risque de se  retrouver voilée. Un phénomène très connu des mécaniciens.  Il faut donc penser fraiser une ébauche de roue plus épaisse et ne faire le tournage de finition qu'après les divers usinages.
C'est après quelques essais que je me suis rendu compte de l'importance de la peinture sur la roue d'origine. Ma roue en aluminium même rayée avec un gros papier verre, reste une surface glissante pour la petite roue caoutchouc d'entraînement. j'avais le choix entre, trouver une peinture granuleuse qui adhère bien sur l'aluminium ou coller une bande adhérente sur la circonférence de la roue. C'est la seconde solution qui m'a parue la plus simple et avoir la meilleure tenue dans le temps. Voir la photo de droite. J'ai testé plusieurs matériaux et j'ai choisi tout bêtement une bande de chambre à air de vélo. Ce matériau à l'avantage d'être légèrement collant au frottement. Probablement du au fait qu'il est très élastique. j'ai découpé une bandelette légèrement plus courte que la circonférence et je l'ai collée bout à bout à la colle cyanolite. J'ai attendu 1 ou 2 heures. J'ai enfilé la couronne de caoutchouc sur la roue et petit à petit j'ai glissé un peu de cyanolite sous le caoutchouc pour que toute la bande soit collée. L'adhérence est bonne, et le montage a l'avantage de pouvoir être réalisé facilement et sans grand frais.
je dois reconnaître qu'autant la réalisation de l'obturateur deux pales du NAIGAI était à la porté de tout bricoleur, autant la réalisation de cette roue est réservée a des mécaniciens professionnels.
 

Le capteur de rotation et de position de l'image.
Ici aussi je vous renvois à la lecture de la page de JeanLuc92  Réalisation du capteur de vitesse.
J'ai ici j'ai utilisé un capteur Infrarouge en U avec un disque obturateur en demie lune.


La régulation de vitesse à 25i/s synchrone à la vidéo de la caméra miniDV.

Pour plus de détail je vous renvois à la lecture de la page "Synchroniser un projecteur (8/super8/9,5/16) à un caméscope à 25 i/s".
Sur ce projecteur il y avait suffisamment de place pour tout intégrer dans le boiter.
 

cliquez sur l'images pour plus de détail. (1.4Mo)

   

Pour ce projecteur j'ai redessiné le circuit imprimé en deux plaques pour pouvoir l'intégré plus facilement. Elles sont fixées par une équerre en PVC que l'on voit bien sur la photo de droite.
J'ai ajouté un transformateur de 2 x 12V 1A sous les cartes pour alimenter le montage de régulation et aussi pour alimenter la lampe allogène. ( Photo du centre ).

Pour le bon fonctionnement de la régulation à 25i/s il faut supprimer le transistor T1 de la carte de régulation moteur ou comme je l'ai fait sur la photo mettre la base de T1 à la masse ( fil noir ). Il n'est pas possible de coupler 2 régulations sur un même appareil. Je pense  mettre un simple inverseur pour choisir le fonctionnement à réglage manuel ou régulé à 25i/s de la vitesse.
J'ai constaté qu'il est assez difficile et cher de se procurer le circuit intégré TDA2595. Alors j'ai testé un autre composant bien plus simple d'emploi, facile à trouver et pas cher le LM1881. Sur mon prototype, il m'a suffit de couper 3 pistes et mettre quelques bouts de fils et j'ai pu intégré ce nouveau composant sur ma platine à la place du TDA2595. le CD4013 n'a plus d'utilité, je l'ai remplacé par un strap sur le support entre la borne d'entrée et  la borne de sortie. Je vous fournis quand même les dessins des circuits imprimés avec les schémas ci dessous.
Les schémas ci dessous sont équivalent. L'utilisation du LM1881 simplifie beaucoup le montage. Il élimine aussi le réglage du potentiomètre de 4.7K.
On garde l'option du  choix de la trame paire ou impaire. Mais je n'ai jamais eu ce problème avec mon caméscope.


L'éclairage
J'avais réalisé le même montage que sur le NAIGAI. Mais depuis j'ai réalisé le montage à Led expliqué plus avant.

 

Cette fois j'ai mis une douille soudée sur un circuit imprimé à la place d'un sucre de connections.

La lampe est une 5W 12V.
je l'alimente par le 12V du transformateur que j'ai ajouté pour la régulation 25i/s.

Je me sers de l'interrupteur d'origine en face avant pour l'allumer ou l'éteindre.
 

 

LE MONTAGE DU TRANSFERT AVEC CONDENSEUR


Pour plus d'information sur la technique allez lire LA PAGE OPTIQUE
 

Le support lentille est réalisé dans une plaque de PVC de 10mm.  J'ai défini la position de la lentille en fonction de la hauteur de l'objectif du projecteur.  Le trou pour la lentille est volontairement décentré, ce qui me permet d'avoir à ma disposition 4 hauteurs de lentille différentes suivant le coté sur lequel est posé le support. C'est bien pratique quand on a plusieurs projecteurs à sa disposition.
Le support miroir est aussi réalisé dans la même feuille de PVC. Il faut faire très attention à la poussière. L'avantage de ce support c'est qu'il est facile de glisser un petit sac de protecteur par dessus.  IDEM pour la lentille.

J'ai utilisé le PVC car il a l'avantage de ne pas faire de poussière, mais j'aurais très bien pu utiliser une feuille de contre-plaqué de 10mm.   pour d'autres exemples allez lire Mise en boite de la loupe.

Le transfert de film super8 demande beaucoup de manipulations. Il est très important de fixer tous les éléments sur une même platine. Seul la position du caméscope est resté libre, mais l'idéal serait de le fixer aussi sur un support très rigide. Une fois le réglage de sa position faite il ne faut plus y toucher et préférer une télécommande pour les réglages fins.
Pour le positionnement et le centrage du montage allez lire Disposition des éléments et mise au point

le caméscope est en réglage manuel pour: la balance de blancs, la mise au point et la vitesse 1/50. Quelques fois si l'exposition du film est homogène, je bascule aussi l'exposition en manuel en bloquant l'iris, en général je préfère la laisser en automatique. Si vous constatez un pompage de l'exposition au changement de scènes alors il vous faut absolument bloquer l'iris en manuel, et capturer scène par scène avec un réglage personnalisé.
Le PC est à un mètre du caméscope sur une table.  J'ai préféré choisir le transfert direct sur PC sans enregistrer de K7 miniDV. Ce qui me permet de pouvoir ajuster finement la netteté de l'image et voir exactement en temps réel ce qui est transféré sur le disque dur. Ca me permet aussi de sauver scène par scène ou bobine par bobine. Je donne un nom de fichier représentatif à chaque arrêt de capture, et je les classe aussitôt dans le dossier du projet. Le plus souvent je capture 2 ou 3 fois la même bobine avec une exposition différente, ce qui me permet au montage de piocher dans chacune de ces captures la meilleure exposition de chaque scène.

Pour la capture du super8 j'utilise CaptureFlux de Paul GLAGLA. Il a le gros avantage de pouvoir afficher en plein écran du PC l'image présente devant le caméscope.
Je réalise le montage et la création des DVD avec studio 9.4.3 de  pinnacle.

Une fois le transfert réalisé il faut penser à le convertir à la bonne vitesse. Tous les logiciels de montage ont un effet vitesse. pour plus de détail allez lire  CORRECTION DE VITESSE PAR LOGICIEL APRÈS LE TRANSFERT



(à suivre)

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A+  JCGrini.