Explication sur le transfert
Par JCGRINI
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Préambule.
j'avais 15mn de pellicule super8 tournés dans les années 80, de mes enfants , qui ne
pouvaient plus être projetés. Mon projecteur étant HS. En 92 je les avais
transféré une première fois en filmant la projection, sur un écran, avec une
caméra S-VHS panasonic. La vitesse de projection était légèrement variable, je
l'avais ajustée pour supprimer au maximum les fluctuations de luminosité. Le film
récupéré était un peu bleuté et un peu accéléré mais j'étais très content de
pouvoir visionner mes quelques film sur mes K7 S-VHS. Ils n'avaient rien à
envier aux transferts réalisés par certains labo pro.
Quand ma Panasonic S-VHS a commencé à donner des signes de faiblesse, j'ai
décidé d'acheter une caméra miniDV. Je souhaitais en premier lieu convertir
toutes mes K7 S-VHS PAL en DVD et pourquoi pas re-transférer mes films
super8.
J'ai choisi une caméra miniDV grand public avec:
- une sortie et une entrée IEE1394/DV pour pouvoir archiver mes montages vidéo sur K7
miniDV (en plus des DVD).
- une entrée analogique PAL pour y connecter mon ancien caméscope S-VHS. et
convertir toutes mes K7 S-VHS.
- et quelques réglages en manuel, mise au point, balance des blancs, vitesse
d'obturations, verrouillage de l'iris.
Je souhaitais transférer une nouvelle fois mes super8 avec ma nouvelle
caméra miniDV. Je me suis vite rendu compte qu'il était très difficile de
trouver un projecteur en état de bon fonctionnement.
Le seul projecteur que j'ai trouvé en prêt ,est un modèle hyper simple à moteur
220V alternatif universel. La vitesse bien qu'étant variable avec un rhéostat de
puissance, n'avait pas de régulation de vitesse. Très vite je me suis
rendu compte qu'a chaque collage sur la pellicule, j'avais un décrochage de vitesse.
Ce matériel étant en prêt, il était impensable d'envisager une
modification profonde de la mécanique et de l'électronique. J'ai donc
réalisé un montage facilement démontable et provisoire.
J'ai commencé par filmer une projection à 16.66i/s sur l'écran, et je m'aperçu
qu'avec ce projecteur il était impossible de maintenir une vitesse stable. Le transfert était minable,
car en plus de la fluctuation lente de luminosité, des sauts d'image à
chaque imperfection du film ou collage, sur le DVD final réalisé, il y avait
un léger scintillement désagréable en lecture sur TV. Ce défaut n'apparaissait
pas en lecture du DVD sur PC.
A force de faire des tests j'ai
trouvé plusieurs solutions pour supprimer le scintillement. Mais seul
l'utilisation de l'effet "supprimer le scintillement".dans Adobe première Element 1.0 m'a permis de supprimer le scintillement tout en gardant la qualité.
Au vu des problèmes rencontrés ci dessus je décidais alors de faire un transfert
image par image avec ce même projecteur en attendant d'en trouver un autre.
Transfert image par image
Avantage: chaque image super8 est capturée dans un fichier BMP ou JPG séparé. il
peut être traité individuellement ou par lot avec les logiciels de retouche
photos courant. Colorimétrie, recadrage, nettoyage etc.... il permet d'utiliser
pratiquement tous les types de projecteur en service. Il suffit de fabriquer un
dispositif qui arrête le moteur après le passage de chaque image.
Inconvénients: on ne peut pas récupérer le son des super8 sonores en même
temps que l'image, le transfert est très long, le volume occupé sur le disque
est gigantesque. il faut utiliser un logiciel de montage et incérer les quelques
milliers d'images pour en faire un AVI ou un DVD. le fait que l'on ai 18 images
par seconde et non 25i/s nous oblige à appliquer un effet de ralenti de 72%.
A la suite de mes tests, j'ai contacté Paul GLAGLA et lui ai expliqué ma méthode
de transfert Super8 vers un fichier AVI-DV. Il a eu la gentillesse d'ajouter
plusieurs nouvelles fonctions à son logiciel CaptureFlux. Celle qui nous
intéresse en premier chef, est la possibilité de capturer image par image non
plus dans des fichiers BMP ou JPG indépendant, mais directement dans un fichier
AVI-DV. Il est très facile ensuite de l'importer dans le logiciel de montage de
son choix.
je décidais alors de faire un transfert image par image en utilisant le logiciel
de capture CaptureFlux de Paul GLAGLA.
Le déclanchement de la capture se fait par clic sur la souris. j'ai donc modifié
une souris et installé un contact de déclanchement sur le projecteur.
Vous trouverez toutes les explications et photos dans ce
document pdf que j'avais fait à l'époque.
J'y explique aussi la méthode de
transfert par projection. Le principe est simple, j'arrête le moteur du
projecteur après le déplacement de chaque image et je capture l'image
directement sur le PC. Si j'avais eu un projecteur à fort couple à très faible
vitesse je n'aurai pas eu besoin de faire tourner aussi vite le moteur puis de
le stopper pour la capture. JeanLuc92 explique justement son
transfert image par image sans arrêter le moteur ICI.
a) Transfert par projection sur un écran:
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Cette méthode a l'inconvénient d'être très longue. La capture est restée fiable
pour un transfert entre 1 et 2 images par minute. Pour une bobine de 3mn
il faut donc 27mn si tout va bien. ( 18x60=1080 images /mn )
Après, il faut importer toutes ces images dans un logiciel de montage pour en
faire un fichier AVI et faire le montage.
Voici un
exemple de transfert en WMV (2.5Mo) avant correction colorimétrique. Ce
fichier a été compressé pour pouvoir être lu sur le net. l'original est plus
net.
On voit que cette méthode à aussi l'inconvénient de ne pas avoir une luminosité
homogène sur toute la surface de l'image. Le centre de l'image est plus lumineux
que les contours. Et l'image est légèrement déformée en trapèze.
C'est à ce moment là que j'ai commencé à faire une recherche
sur le net pour voir s'il y avait d'autres méthode de transfert décrites.
Voici ma première intervention sur le
Forum du repaire vous y trouverez tout mon cheminement. il y a plus de 30
pages à lire, mais si vous les lisez à partir de la page une, le transfert
super8 n'aura plus aucun secrets pour vous. A lire impérativement aussi les sites
super8toDV et
Fiston production pour la
technique. Sur ce dernier vous trouverez des exemples de transfert par
projection.
b) transfert objectif dans objectif
c'est à partir de ce moment là que conseillé par les anciens du Forum le
repaire, j'ai commencé à tester le transfert super8 objectif dans objectif.
C'est à dire ne plus filmer l'image projetée sur un écran mais, mettre le
caméscope directement en face de l'objectif du projecteur. Tout en continuant le
transfert image par image avec ce projecteur.
ATTENTION, cette méthode n'est pas sans risque si on n'applique pas les
recommandations décrites ci après.
- Remplacer la lampe d'origine par une lampe de 5W à 20W grand maximum.
- Installer un diffuseur blanc afin de diminuer encore la lumière. Mais
aussi et surtout permet d'homogénéiser l'éclairement sur toute la surface de
l'image super8.
- S'assurer que la lentille que nous utiliserons dans cette méthode ne
focalise pas toute la lumière en un seul point du capteur CCD du caméscope
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J'ai utilisé la lentille d'un accessoire d'oscilloscope TEKTRONIX vieux de 30ans.
L'image est le miroir de l'image réelle vue qu'on la regarde par devant. Il
faudra donc avant de créer le DVD, retourner l'image horizontalement et
appliquer l'effet vitesse pour ramener le 18i/s à 25i/s. Par contre, si tous les
éléments sont bien alignés, la lumière est bien homogène sur toute l'image. Et
l'image n'est plus déformée en trapèze.
Voici
le même clip (2.8Mo) super8 transféré par cette méthode, avant le
miroir de l'image et avant correction colorimétrique.
Et ici
le même clip (2.8Mo) retourné par un effet miroir. Sur mon essai je ne
constate pas de perte de qualité. Peut être que c'est différent avec un film
super8 de super qualité tourné avec une caméra professionnelle. mais ce n'était
pas mon cas. ma caméra était une caméra très bas de gamme et 100% manuelle.
Conclusion de mes premiers essais:
Je pense que cette méthode de transfert et ce montage peuvent être
facilement reproduit et utilisé avec un projecteur bas de gamme. A la condition
ne n'avoir que quelques minutes de transfert à réaliser. 15 mn dans mon cas.
J'ai créé le DVD final pour contrôler la qualité sur un TV, le résultat était
très prometteur. J'ai fini par trouvé un ami qui avait un projecteur sonore avec
régulation de vitesse et 1h de film super8 à transférer. Il m'a proposé de me
donner le projecteur en échange du transfert de ses super8 sur DVD.
Alors je décidais de mener plus loin mes tests.
Le Transfert à 25i/s synchronisé par les top de la caméra miniDV:
Sur le forum du repaire JeanLuc92 nous a donné le schéma d'un montage électronique permettant de synchroniser le défilement des images du projecteur sur la vitesse de défilement des images en sortie du caméscope. Pour plus de détail sur le montage il faut aller lire la page "Synchroniser un projecteur (8/super8/9,5/16) à un caméscope à 25 i/s". Ce montage est tombé à pic pour moi.
Projecteur 18i/s et 24i/s NAIGAI sonore
J'ai maintenant en ma possession un projecteur NAIGAI sonore à moteur à courant continu en 35V dont la vitesse est variable et régulée par un montage électronique. La lampe d'origine était morte mais comme pour mon transfert il me faut une lampe de 5W, ce n'est pas un problème. Après une maintenance et le remplacement de certaine courroies par des joints toriques je commence quelque tests de vitesses. J'ai relevé le schéma électronique de la régulation afin de voir comment y raccorder le montage de synchronisation de JeanLuc92.
Je vais maintenant vous expliquer les diverses modifications à faire pour l'utiliser en transfert super8. En suivant ces exemples il vous sera facile de les appliquer sur un autre projecteur. Comme je vous l'ai expliqué plus avant, je souhaite transférer mes films super8 par projection directe dans l'objectif de mon caméscope miniDV. Il me faut dans un premier temps adapter l'éclairage. Je souhaite aussi capturer image par image mais cette fois à 25i/s. je dois donc savoir à chaque instant où se trouve l'image sur la pellicule par rapport à sa fenêtrer de projection. Je vais donc installer un capteur de qui m'indiquera la présence et la position exacte de l'image à transférer.
L'éclairage
J'ai démonté la lampe d'origine et son support. Je l'ai remplacée par
une lampe de 5W 12V. La puissance de la lampe ne devra jamais dépasser 10W pour
ne pas prendre le risque de brûler le CDD du caméscope qui sera en face.
Il est important d'apporter un soin particulier à l'éclairage de la pellicule.
La lumière doit être suffisante au caméscope pour éviter qu'il n'ouvre pas l'IRIS
au maximum afin que l'on puisse jouer avec ce dernier en fonction l'exposition
de la pellicule. Elle doit aussi éviter que le caméscope ne bascule en
mode nuit et ajouter un bruit très déplaisant sur l'image. La lumière doit être
très bien repartie sur toute la surface de l'image. C'est pour cette raison que
j'ai mis devant la lampe 2 plaques de plastique blanc de 2mm, espacés
l'une de l'autre de 1mm. Elle permettent de bien diffuser la lumière, d'arrêter
les infrarouges et cacher le filament. L'ensemble est accroché au support de la
lampe d'origine par simple pincement. La lampe est pendue et positionnée grâce à ses connections. A
l'arrière de la lampe, accroché par un fils de cuivre rigide mais réglable
facilement, j'ai ajouté un réflecteur de lampe de poche. Ce dernier
augmente encore la diffusion de la lumière sur le film.
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L'éclairage par LED de
puissance
J'ai remarqué que pas mal de film super8, se teintait avec l'age. La
balance des Blancs des caméscopes n'arrivent pas toujours à corriger la couleur
parfaitement. Je me suis demandé s'il ne serait pas intéressant de corriger la
couleur au transfert plutôt qu'avec le logiciel de montage.
Ce montage permet donc de corriger au transfert, la dominante couleur qu'aurait
pris le film argentique au vieillissement. La balance des Blanc du caméscope
faisant le réglage final. J'ai testé avec succès l'éclairage par Led 3 couleurs
de 3W. Photo ci dessous à gauche. La Led est montée sur un radiateur de
CPU récupéré sur un vieux PC. Utilisation d'un petit entonnoir pour faire le
réflecteur. La correction couleur peut être légère comme très forte. J'ai
remarqué que si je souhaitais un Blanc légèrement teinté, ou si je souhaitais
changer l'intensité de l'éclairage, il me fallait agir sur les 3 couleurs. Alors
j'ai fabriqué le montage de la photo ci dessous à gauche. Une Led 3W Blanche
accompagnée d'une Led 3W (3 couleurs). La Led Blanche assurant l'éclairage de
base et la Led couleur la teinte. Ces 2 Led devant dissiper 6W, je les ai monté
dans un Boîtier tout aluminium de ma conception. le tube extérieur participant à
la dissipation de la chaleur. A l'intérieur on retrouve le petit entonnoir
faisant office de réflecteur. le diffuseur directement monté dans ce boîtier. Le
résultat est me satisfait beaucoup et j'ai décidé de l'installé définitivement
dans mes projecteurs.
Une discutions est ouverte avec quelques exemples de capture d'écran sur le
Forum
LeTransfertSuper8. Vous y trouverez aussi le montage électronique. Je
n'ai pas eu le temps de compléter et de faire les schémas électronique
définitif, de l'alimentation de la Led 3W Blanche. Je rappelle que ces Led
doivent être commandées en courant et non en tension.
Il faut donc 3 alimentations 0-250mA et 1 alimentation 0-700mA.
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Le capteur de rotation et de position de l'image.
Pour plus de détail je vous conseille la lecture de la page de JeanLuc92
Réalisation
du capteur de vitesse.
Dans le projecteur il faut rechercher l'arbre qui supporte les pales de
l'obturateur. En général c'est le même arbre qui actionne l'avancement de la
pellicule par un système de doigt en appuie sur une came. Il faut ensuite
étudier comment fixer dessus le demi disque constituant la partie mobile du
capteur de positionnement.
Sur ce projecteur on voit qu'il m'a été très facile de fixer en bout d'arbre le
disque demi lune et le capteur infrarouge. J'ai récupéré dans un lecteur CD un
capteur IR par réflexion. Il est constitué d'une LED émettrice IR et d'une
LED réceptrice IR. J'ai collé sur la surface du demi disque une feuille
d'aluminium pour réfléchir les rayons IR. Si les rayon IR rencontrent une
surface réfléchissante, le capteur devient passant électriquement. J'obtiens
donc un signal carré de période 50% et défilant exactement à la vitesse de la
pellicule devant la fenêtre de projection. Je sais en plus à tous moment la
position de l'image devant la fenêtre de projection.
Sur l'image ci dessus j'ai ajouté aussi un connecteur permettant de raccorder
avec une seule fiche 5 broches, le capteur de rotation (3 fils) et le contrôle
de la vitesse du moteur ( les 2 fils en vert sur le schéma de la régulation du
projecteur ). L'électronique est installée dans un boîtier extérieur au
projecteur ce qui me permettra de pouvoir le connecter sur divers machines.
Ci dessous on voit très bien le boîtier avec l'électronique de synchronisation
du défilement des images par rapport aux tops de la vidéo du caméscope.
On voit aussi le miroir et son support, ainsi que le support lentille.
L'obturateur à pales
Ce projecteur a un obturateur à 3 pales. la raison est simple, si on
avait qu'une seule pale pour cacher l'instant où l'image change devant la
fenêtre de projection, nous aurions une variation de lumière à 18 Hz. Je ne sais
pas si vous avez déjà testé mais c'est presque impossible à regarder. On se
fatigue très vite. Alors les concepteurs de projecteur ont eu l'idée de couper
le faisceau de lumière 3 fois par images afin de monter cette fréquence de
projection à 54Hz. Ce n'est pas encore top mais c'est déjà pas mal. Pour
exemple: sur la TV il y a 25i/s, mais en réalité chaque image est affichée en 2
demie image. L'écran de TV est donc rafraîchi à 50Hz, tout en ayant une grande
rémanence. C'est pourquoi on peut regarder la télévision sans trop de fatigue
visuelle.
Mon caméscope miniDV capture les image à 25i/s pour respecter le standard TV. Si
je filme une projection à 18i/s avec ma caméra 25i/s mon film va avoir une
fluctuation de lumière égale à la différence de fréquence, et le film sera
in regardable.
Je pourrait aussi ralentir la projection à 16.666i/s ( 50Hz/3) ce qui
donne une image très correcte à regarder mais à le désavantage pour moi d'avoir
des images composées de 2 images différentes. Si on a 16.66 images par secondes
et que l'on en capture 25, de plus non synchrones, c'est bien que certaines
images ont été reconstruites à partir d'autres images. Cette méthode donne
malgré tout de très bon rendu sur TV et elle est employée dans la grande
majorité des transfert amateurs.
On voit sur ce graphe que pratiquement une image capturées sur
deux est composée de l'exposition de deux images super8 mais à la lecture sur TV
c'est imperceptible. On voit aussi que le temps d'exposition à la lumière est
indépendant de la position des pales devant la fenêtre de projection.
C'est pourquoi cette méthode donne de très bon résultat.
Ce que je souhaite c'est avoir une image dans le caméscope miniDV représentant
exactement une image super8, nette et non reconstruite. Pour arriver à ça,
il me faut accélérer le projecteur pour avoir un défilement de la pellicule à
25i/s, mais il me faut aussi synchroniser ce défilement à la cadence de capture
de ma caméra miniDV. Il faut aussi que la capture se fasse quand l'image est
arrêtée. C'est pour cette raison que le capteur de rotation/position a cette
forme de demie lune pour indiquer précisément quand l'image est en place et
arrêtée devant la fenêtre de projection.
Sur ce graphe j'ai dessiné 2 cas. En haut le système de synchronisation fonctionne à merveille, le passage des pales est bien centré sur le changement d'image super8. La durée d'exposition de la trame 1 est parfaitement égale à la durée d'exposition de la trame 2. En bas le cas extrême, le passage des pales est décalé par rapport à la capture des trames 1 et 2. On voit que l'exposition de la trame 1 est bien moindre que la trame 2. Il va apparaître un effet très désagréable de vibration de l'image à 50Hz sur la TV. D'ou l'importance du bon réglage du capteur et du bon fonctionnement de la synchronisation.
Sur ce graphe j'ai dessiné un obturateur à 2 pales. On voit très
bien que quelque soit la position des pales, l'exposition de la trame 1 sera la
même que celle de la trame 2, ce qui autorise une certaine marge d'erreur sur
précision de la régulation de vitesse par le montage.
Voila pourquoi j'ai fabriqué un obturateur à deux pales.
Sur l'image ci dessous, l'obturateur d'origine à 3 pales auquel j'ai découpé une
rainure pour pouvoir l'inter changer sans tout démonter. Et le nouveau
à deux pales.
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Il m'est maintenant très facile de retrouver le projecteur comme à
l'origine pour une projection sur écran. Il me suffit de remettre la lampe 150W,
changer l'obturateur 2 pales par le 3 pales, déconnecter la carte de
synchronisation. On voit sur la photo de droite qu'il est facile de démonter les
pales sans rien démonter d'autre.
Un petit commentaire que ma inspiré video98 sur le forum du repaire:
l'obturateur est indispensable quand on transfère les super8 à 16.66i/s ou à 25
i/s sans carte de synchronisation sur les top de vidéo. Car cette méthode
même si elle donne de bon résultat n'est pas une méthode de transfert image par
image, et inévitablement il arrive régulièrement que la capture de l'image se
fasse aussi pendant le temps de changement d'image super8 devant la fenêtre de
projection. Les pales sont là pour cacher la lumière à ce moment là et éviter
une image floue. Par contre dans le cas de l'utilisation d'un montage
électronique de synchronisation entre l'avance des images et la capture
des images on se retrouve en transfert image par image. Il suffit de caller la
capture dans la plage de temps où l'image est fixe.
D'ou la remarque de Video98: Puisque tu as rendu le remplacement des
pales très facile et que les pales sont une gêne pour la caméra TV, tu peux très
bien faire tes transferts sans pales et remettre les pales pour les projections
cinéma traditionnelles. L'intérêt de ne pas mettre les pales est d'envoyer un
flux lumineux continu vers la caméra en évitant les interruptions lumineuses
dues aux pales, la CAG ne s'en portant que mieux puisque ça correspond au mode
de fonctionnement normal du caméscope. En augmentant la vitesse d'obturation (du
1/100 de seconde vers des temps plus courts) le shutter pourra servir au dosage
de la lumière.
Le Transfert du son
Ce projecteur est sonore. Un autre gros avantage du transfert à 25i/s régulé sur
le top de l'image du caméscope miniDV, c'est que l'on peut transférer le son en
même temps que l'image ou bien le transférer seul, et il n'y aura aucun
problème de recollage à l'image après coup car les bases de temps son et image
sont les mêmes et la vitesse de défilement du film super8 est très stable tout
au long du transfert.
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Ce projecteur a une sortie HP à l'arrière, mais le son est très bruité par une
ronfle 50Hz du réseau. |
capture du son et de l'image en un fois:
Si on a un caméscope miniDV avec une entrée son ou une entrée micro, alors, il
suffira de connecter cette entrée à la prise son que l'on vient de rajouter. On
pourra alors capturer l'image et le son en même temps dans le même fichier
AVI-DV. la synchro son / image est parfaite.
Très important, si on utilise l'entrée micro il faudra bien entendu
adapter le niveau du signal avec un montage atténuateur. Pour plus d'information
sur ce sujet, allez lire
Les films sonores.
Capture du son et de l'image par deux transferts distincts:
Si comme moi votre caméscope miniDV n'a pas d'entrée son, ni d'entrée micro,
vous êtes alors condamné à réaliser le transfert son et image en deux temps.
D'abord le transfert de l'image en ayant pris soin de mettre le volume du
projecteur suffisamment élevé pour que le micro du caméscope puisse enregistrer
le son du HP en même temps que l'image. Pourquoi enregistrer un son aussi
mauvais? En fait ce son nous servira plus tard à nous repérer lorsque l'on
recollera le fichier son capturé par un second transfert.
Une fois le transfert de l'image terminé on vas devoir recommencer le transfert.
mais cette fois, nous connectons la sortie son du projecteur à l'entrée line de
la carte son du PC. Avec un logiciel de capture son on enregistrera toute la
bobine super8 dans un fichier wave.
Note: Le logiciel CaptureFlux permet de capturer l'entrée line du PC en
même temps que la sortie IEE1394/DV du caméscope, et ce dans le même fichier
AVI-DV. Le problème c'est qu'il est impossible de déconnecter la piste son du
caméscope miniDV, et dans mon caméscope il n'est pas possible de rendre sourd le
micro. Le son ainsi capturé est le mixage du son provenant de l'entrée line du
PC (son du film super8) avec le bruit que fait le projecteur super 8 lorsqu'il
tourne. Sauf si on arrive à couper le micro du caméscope, cette option du
logiciel n'est malheureusement pas exploitable.
On se retrouve maintenant avec un fichier AVI-DV pour l'image (avec un son
mauvais) et un fichier Wave avec le bon son. Avec un logiciel de montage on
recollera les deux en ajustant très précisément la position de la piste son par
rapport à l'image en s'aidant de la piste son du fichier image AVI-DV. Une fois
la synchro parfaite, on supprimera la piste son mauvaise.
Normalement grâce à cette méthode de capture il suffira de bien synchroniser le
son en un point pour que tout le film soit synchro.
C'est un des gros avantage sur le transfert à 16.66i/s. A
16.66i/s il faut absolument capturer le son en même temps que l'image. Car si
comme moi votre caméscope n'a pas d'entrée son, vous devrez capturer le son par
un second transfert. Par cette méthode aussi précise que peut être la régulation
de vitesse du projecteur, Il est impossible d'avoir une vitesse stable sur toute
la durée de capture image et sur toute la durée de capture son. Lorsque
vous devrez recoller les deux, il vous faudra beaucoup de patience et de temps.
Il vous faudra couper le fichier wave en une multitude de morceau et les
synchroniser manuellement un à un.
Une fois le son recollé à l'image, on changera la vitesse de défilement des
images pour retrouver la bonne vitesse des mouvements des personnages et du son.
Passer de 25i/s à 18i/s ou de 16.66i/s à 18i/s. Je parle là du défilement
des images originale bien sur, car le film lui devra rester à 25i/s pour pouvoir
passer à la TV. On utilisera un logiciel de montage et on appliquera un effet
temps (ralenti/accéléré).
Projecteur 18i/s et 24i/s ELMO GP-E muet
On m'a donné ce projecteur qui a séjourné 25 ans dans un
cabanon. J'ai eu à changer certaines courroies, mais surtout il m'a fallu tout
le démonter pour faire un nettoyage profond et remplacer la graisse des pignons.
C'est aussi un projecteur à 3 pales à vitesse variable 18 à 24i/s. Mais
contrairement au NAIGAI, la vitesse est ajustable par un rhéostat de puissance.
Il n'y a pas de régulation électronique.
J'ai commencé par relever le schéma électrique pour déterminer: le type de moteur, le type d'alimentation et les tensions disponibles.
Le Projecteur ELMO GP-E est équipé d'un moteur à courant
continu fonctionnant de 35V pour 18i/s à 75V pour 24i/s. L'alimentation de
l'ensemble se fait par un autotransformateur non isolé du secteur. Il y a un
commutateur permettant d'ajuster sa tension en fonction de la tension du
secteur. Je pourrais me servir de ce dernier si la tension utile pour le moteur
reste insuffisante pour réguler la vitesse à 25i/s. La plage de réglage est de
+/- 10% de la tension.
La régulation de vitesse
Je décide de remplacer le rhéostat de réglage de vitesse par un variateur de
vitesse électronique réglable par un potentiomètre que j'installe à la place du
rhéostat.
Le gros inconvénient du rhéostat c'est que la chute de tension à ses bornes
varie avec la charge du moteur, ce qui implique une variation non négligeable de
la vitesse du projecteur. J'ai donc étudié un montage qui va me permettre, à la
fois de pouvoir régler la vitesse du moteur manuellement comme avec le rhéostat,
mais avec en plus, une pseudo régulation de vitesse en fonction de la
charge du moteur (c'est le rôle de T1 dans le schéma).
Ce variateur me permettra aussi de pouvoir être connecté à la carte de régulation
de vitesse à 25i/s sur les top de synchro image du caméscope. Pour plus de
détail lire la page
"Synchroniser un projecteur (8/super8/9,5/16) à un caméscope à 25 i/s".
Je renforce aussi le filtrage de l'alimentation en ajoutant un condensateur en
parallèle de l'original. Ce condensateur 330uF 200V je l'ai récupéré sur une
vieille alimentation de PC en panne. Sur la photo du centre on voit
l'adaptation mécanique entre le bouton en face avant et le potentiomètre.
Le schéma:
Si on compare ce schéma avec le schéma d'origine du NAIGAI, on s'aperçoit vite
qu'ils sont très différents. Le montage du NAIGAI est en réalité une régulation
de tension et non une régulation de vitesse. Il a aussi une limitation de
courant. Les concepteurs ont pris soin de protéger le moteur et la pellicule
plutôt que de garantir une vitesse super stable. Le transfert sur DVD n'était
pas dans leur cahier des charges. Si l'effort sur le moteur dépasse une certaine
valeur, la tension du moteur chute aussitôt.
J'ai hésité un moment pour mon montage. Mais ce que je souhaitais en premier
lieu c'est une vitesse stable, sachant que je serais présent pendant toute la
durée du transfert et que si le moteur force ou se bloque je couperais
l'alimentation. Donc je n'ai pas mis de limitation de courant car elle irait à
l'encontre du but rechercher.
Sachant aussi que:
-le moteur est composé d'une force contre-électromotrice et d'une
résistance interne non négligeable.
-la vitesse est proportionnelle à cette force contre-électromotrice et non
à la tension d'alimentation du moteur. U alim = FCEM + Tension de R interne.
-qu'il est impossible d'isoler la résistance interne de la force
contre-électromotrice.
J'ai décidé d'ajouter un système à mon montage qui va compenser la chute de
tension due à la résistance interne du moteur afin de garder la force
contre-électromotrice stable.
Pour ce faire, il faut mesurer le courant qui traverse le moteur avec la 1 Ohm
3W et ajouter à la tension d'alimentation du moteur la valeur de tension qui est
perdue dans la résistance interne du moteur grâce au montage de T1.
Cette compensation de tension s'ajuste en jouant sur la valeur de la résistance
de base de T1, ici la 330 Ohm.
Les 3 petits condensateurs servent à ajuster la boucle de régulation du montage.
Si la valeur n'est pas bonne le moteur pompe en vitesse.
ATTENTION, ce montage est l'inverse d'une limitation de courant. Ici, si le
moteur force, on pousse la tension pour que le moteur continue à tourner à la
même vitesse. c'est pour ça que je disais qu'il faut garder un oeil sur le
projecteur pendant le transfert.
Note: Si on veut avoir à la fois une limitation du courant et une bonne
régulation de vitesse il faut faire un autre type de montage électronique
utilisant une génératrice tachymètre sur l'axe moteur.
L'autre très gros problème de ce projecteur c'est qu'il utilise un moteur à
grande tension d'alimentation. Le montage doit pouvoir monter sans problème à
80V pour travailler à 25i/s avec une tension max de 100V. On ne peut plus
utiliser des transistors courants et peu cher. Nous sommes obligés d'utiliser des
transistors supportant plus de 100V.
Le transistor de puissance T peut dissiper jusqu'a 30W. J'ai le choix entre
installer un imposant radiateur aluminium noir dans le boîtier en veillant à ce
qu'il soit bien ventilé, l'installer à l'extérieur ou comme je l'ai fait,
installer le transistor de puissance et son radiateur directement dans le conduit de ventilation entre le boîtier et
l'Ellice du ventilateur. Etant donné que le radiateur est fortement ventilé, il
peut être plus petit (ici une tôle d'aluminium de 2mm x 10cm x 4cm). Il faut
penser à l'isoler du châssis du projecteur car le
boîtier du transistor est au potentiel du secteur. Rappelez vous que la tension
est fournie par un autotransformateur.
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L'obturateur à pales
Pour les mêmes raisons que pour le projecteur NAIGAI, j'ai préféré
réaliser un obturateur à 2 pales. Dans le ELMO GP-E l'obturateur sert aussi de
roue d'entraînement du mécanisme de mouvement du doigt d'avance de la pellicule,
( photo de droite ). Il est donc impossible sur ce projecteur de retirer
l'obturateur pendant le transfert comme on pourrait le faire sur le projecteur
NAIGAI..
Sur la photo du centre on voit la fenêtre de projection.
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La roue originale ( la noire ) est réalisée en tôle emboutie
peinte avec une peinture légèrement granuleuse. Ma roue a été débitée dans un
rondin d'aluminium, puis ajournée avec une Fraiseuse à commande numérique. Au
fraisage, à cause des contraintes internes, le métal ce lâche et la roue risque
de se retrouver voilée. Un phénomène très connu des mécaniciens. Il
faut donc penser fraiser une ébauche de roue plus épaisse et ne faire le
tournage de finition qu'après les divers usinages.
C'est après quelques essais que je me suis rendu compte de l'importance de la
peinture sur la roue d'origine. Ma roue en aluminium même rayée avec un gros
papier verre, reste une surface glissante pour la petite roue caoutchouc
d'entraînement. j'avais le choix entre, trouver une peinture granuleuse qui
adhère bien sur l'aluminium ou coller une bande adhérente sur la circonférence
de la roue. C'est la seconde solution qui m'a parue la plus simple et avoir la
meilleure tenue dans le temps. Voir la photo de droite. J'ai testé plusieurs
matériaux et j'ai choisi tout bêtement une bande de chambre à air de vélo. Ce
matériau à l'avantage d'être légèrement collant au frottement. Probablement du
au fait qu'il est très élastique. j'ai découpé une bandelette légèrement plus
courte que la circonférence et je l'ai collée bout à bout à la colle cyanolite.
J'ai attendu 1 ou 2 heures. J'ai enfilé la couronne de caoutchouc sur la roue et
petit à petit j'ai glissé un peu de cyanolite sous le caoutchouc pour que toute
la bande soit collée. L'adhérence est bonne, et le montage a l'avantage de
pouvoir être réalisé facilement et sans grand frais.
je dois reconnaître qu'autant la réalisation de l'obturateur deux pales du
NAIGAI était à la porté de tout bricoleur, autant la réalisation de cette roue
est réservée a des mécaniciens professionnels.
Le capteur de rotation et de position de l'image.
Ici aussi je vous renvois à la lecture de la page de JeanLuc92
Réalisation
du capteur de vitesse.
J'ai ici j'ai utilisé un capteur Infrarouge en U avec un disque obturateur en
demie lune.
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La régulation de vitesse à 25i/s synchrone à la vidéo de la caméra miniDV.
Pour plus de détail je vous renvois à la lecture de la page
"Synchroniser un projecteur (8/super8/9,5/16) à un caméscope à 25 i/s".
Sur ce projecteur il y avait suffisamment de place pour tout intégrer dans le
boiter.
Pour ce projecteur j'ai redessiné le circuit imprimé en deux
plaques pour pouvoir l'intégré plus facilement. Elles sont fixées par une équerre
en PVC que l'on voit bien sur la photo de droite.
J'ai ajouté un transformateur de 2 x 12V 1A sous les cartes pour alimenter le
montage de régulation et aussi pour alimenter la lampe allogène. ( Photo du
centre ).
Pour le bon fonctionnement de la régulation à 25i/s il faut supprimer le
transistor T1 de la carte de régulation moteur ou comme je l'ai fait sur la
photo mettre la base de T1 à la masse ( fil noir ). Il n'est pas possible de
coupler 2 régulations sur un même appareil. Je pense mettre un simple
inverseur pour choisir le fonctionnement à réglage manuel ou régulé à 25i/s de
la vitesse.
J'ai constaté qu'il est assez difficile et cher de se procurer le circuit
intégré TDA2595. Alors j'ai testé un autre composant bien plus simple d'emploi,
facile à trouver et pas cher le
LM1881. Sur mon prototype, il m'a suffit de couper 3 pistes et mettre quelques bouts de fils et
j'ai pu intégré ce nouveau composant sur ma platine à la place du TDA2595. le
CD4013 n'a plus d'utilité, je l'ai remplacé par un strap sur le support entre la
borne d'entrée et la borne de sortie. Je vous fournis quand même les
dessins des circuits imprimés avec les schémas ci dessous.
Les schémas ci dessous sont équivalent. L'utilisation du LM1881 simplifie
beaucoup le montage. Il élimine aussi le réglage du potentiomètre de 4.7K.
On garde l'option du choix de la trame paire ou impaire. Mais je n'ai
jamais eu ce problème avec mon caméscope.
L'éclairage
J'avais réalisé le même montage que sur le NAIGAI. Mais depuis j'ai réalisé
le montage à Led expliqué plus avant.
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Cette fois j'ai mis une douille soudée sur un circuit
imprimé à la place d'un sucre de connections. |
LE MONTAGE DU TRANSFERT AVEC CONDENSEUR
Pour plus d'information sur la technique allez lire
LA
PAGE OPTIQUE
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Le support lentille est réalisé dans une plaque de PVC de
10mm. J'ai défini la position de la lentille en fonction de la hauteur de
l'objectif du projecteur. Le trou pour la lentille est volontairement
décentré, ce qui me permet d'avoir à ma disposition 4 hauteurs de lentille
différentes suivant le coté sur lequel est posé le support. C'est bien pratique
quand on a plusieurs projecteurs à sa disposition.
Le support miroir est aussi réalisé dans la même feuille de PVC. Il faut
faire très attention à la poussière. L'avantage de ce support c'est qu'il est
facile de glisser un petit sac de protecteur par dessus. IDEM pour la
lentille.
J'ai utilisé le PVC car il a l'avantage de ne pas faire de poussière, mais
j'aurais très bien pu utiliser une feuille de contre-plaqué de 10mm.
pour d'autres exemples allez lire
Mise en boite de la loupe.
Le transfert de film super8 demande beaucoup de manipulations. Il est très
important de fixer tous les éléments sur une même platine. Seul la position du
caméscope est resté libre, mais l'idéal serait de le fixer aussi sur un support
très rigide. Une fois le réglage de sa position faite il ne faut plus y toucher
et préférer une télécommande pour les réglages fins.
Pour le positionnement et le centrage du montage allez lire
Disposition des
éléments et mise au point
le caméscope est en réglage manuel pour: la balance de blancs, la mise au point
et la vitesse 1/50. Quelques fois si l'exposition du film est homogène, je
bascule aussi l'exposition en manuel en bloquant l'iris, en général je préfère
la laisser en automatique. Si vous constatez un pompage de l'exposition au
changement de scènes alors il vous faut absolument bloquer l'iris en manuel, et
capturer scène par scène avec un réglage personnalisé.
Le PC est à un mètre du caméscope sur une table. J'ai préféré choisir le
transfert direct sur PC sans enregistrer de K7 miniDV. Ce qui me permet de
pouvoir ajuster finement la netteté de l'image et voir exactement en temps réel
ce qui est transféré sur le disque dur. Ca me permet aussi de sauver scène par
scène ou bobine par bobine. Je donne un nom de fichier représentatif à chaque
arrêt de capture, et je les classe aussitôt dans le dossier du projet. Le plus
souvent je capture 2 ou 3 fois la même bobine avec une exposition différente, ce
qui me permet au montage de piocher dans chacune de ces captures la meilleure
exposition de chaque scène.
Pour la capture du super8 j'utilise CaptureFlux de Paul GLAGLA.
Il a le gros avantage de pouvoir afficher en plein écran du PC l'image présente
devant le caméscope.
Je réalise le montage et la création des DVD avec studio 9.4.3 de pinnacle.
Une fois le transfert réalisé il faut penser à le convertir à la bonne vitesse.
Tous les logiciels de montage ont un effet vitesse. pour plus de détail allez
lire CORRECTION
DE VITESSE PAR LOGICIEL APRÈS LE TRANSFERT
(à suivre)
A+ JCGrini.